- C3
- Finale
- Ajax-Manchester United (0-2)
Les notes de l’Ajax contre Manchester
Si les Néerlandais ont eu le ballon tout le match, ils ont été incapables de bouger le solide bloc mancunien. La faute à leurs jeunes créateurs en manque d'inspiration. Hyper frustrant.
Ajax Amsterdam
Onana (5,5) : « Onana, what’s my name ? » Plus besoin de le demander, on s’en souviendra maintenant. Contre Lyon, il avait fait valoir ses réflexes sur la ligne, et en finale, c’est son jeu au pied qui a impressionné. En vain.
Veltman (6) : Ultra-actif dans son couloir droit, il a subi énormément de fautes de la part de Mkhitaryan, incapable de l’empêcher de se projeter à la régulière. Mais il n’y a aucune justice dans le monde. Car c’est face à l’Arménien qu’il perd son duel sur le deuxième but.
De Ligt (6,5) : À seulement 17 ans, il s’est montré très solide dans les duels et a souvent pris ses responsabilités dans la participation au jeu. Un vrai rayon de soleil. Sunny De Ligt.
Riedewald (4) : A passé son temps à essayer de rattraper Antonio Valencia. Doit sûrement avoir fait le tour de la Suède à l’heure qu’il est, du coup. Remplacé par un échantillon du réservoir infini de De Jong aux Pays-Bas.
Klaassen (4) : Le capitaine a clairement quitté son navire, plus occupé à s’énerver qu’à mener les siens dans la bataille. Davy Klaassen, c’est pas Davy Jones, qui, lui, ne l’a jamais lâché, son Hollandais volant.
Schöne (3,5) : Le seul joueur de plus de 25 ans sur le terrain côté Ajax, et c’est celui qui semblait le plus asphyxié par l’enjeu. Trop long à lâcher son ballon, clairement pas à la hauteur de ses jeunes coéquipiers. Le tonton gênant qui veut faire « djeuns » en parlant verlan avec les ados de la famille. Remplacé par Van de Beek, auteur de la seule véritable frappe cadrée de l’Ajax.
Ziyech (5) : « I believe Hakim fly » . Eh bien on s’est trompé. Avec ses douze passes décisives en championnat, il était censé être le dépositaire du jeu de l’Ajax. Mais il a été beaucoup trop timide.
Traoré (5,5) : Un énorme potentiel, de belles prises de balle et des accélérations qui font mouche. Mais il semble incapable de voir les mouvements de ses coéquipiers et ne lâche jamais son ballon. Une vraie tête en l’air. Ça plane pour lui. Plastic Bertrand.
Dolberg (5) : Sevré de ballons, il a cependant été très précis dans son jeu en déviation. Ses coéquipiers n’ont pas exaucé ses prières, celles d’obtenir une occasion de tirer au but. En plus, son coach n’avait pas l’air de croire spécialement en lui, vu sa sortie prématurée. La foi, ce n’est plus à la mode. Comme Whoopi Dolberg. Remplacé à l’heure de jeu par Neres, qui est constamment revenu sur son faux pied. Et n’a donc rien apporté de neuf à son équipe puisque tous les offensifs ajacides font la même chose.
Younes (3) : Complètement bouffé par Valencia, parfois snobé par ses coéquipiers, les jambes d’Amin ont tremblé pendant tout le match. Autant que la voix d’Amine quand il se lance dans un refrain endiablé. Raï’n’b fever.
Résultats et classement de la Ligue Europa Retrouvez toute l’actualité de la Ligue EuropaPar Kevin Charnay