- Euro 2016
- Gr. E
- Italie-Suède (1-0)
Les notes de la Suède face à l’Italie
Un Z toujours timide, Källström comme s'il avait encore vingt piges et une défense qui craque en fin de match. La Suède est passée tout près d'accrocher l'Italie (0-1). Sauf que tout près, ça fait zéro point.
Suède
Isaksson (5) : Le dernier rempart dans l’ennui. Un truc, au fond, devenu indémodable et qui ne vieillira probablement jamais. San Andreas, tant que le bois tient toujours.
Lindelöf (3,5) : Toujours dépassé sur sa droite, pas complètement serein sur sa gauche, mal à l’aise avec la relance. François Bayrou avec des crampons.
Johansson (4,5) : Andy Carroll n’était pas invité, mais il a quand même ramené sa gueule. Respect.
Granqvist (5) : Une armoire Ikea : une sale allure, un truc pas cher, pas hyper tendance, mais qui reste toujours dur à monter. Et évidemment, juste à la fin, on se rend compte qu’il manquait une pièce.
Olsson (6) : Une personne influente, une belle gueule et un partisan de la gauche caviar. Un ailier sans sa paire, mais une belle bougie quand même pour Marie-Kate & Ashley.
Larsson (3) : Celui qui craint tout le monde. Niqué Larsson.
Ekdal (6) : Quand Albin a bon dos à Toulouse, tout se passe bien. Remplacé par Lewicki motivé, mais facile à tromper. Plus Monica que Sylvain, quoi.
Forsberg (3) : Difficile d’exister dans l’ombre de Peter. Remplacé par Jimmy Durmaz (78e), sans miracle au Stadium cette fois-ci. Mais je vous aime, putain.
Ibrahimović (3,5) : Arrivé comme un roi, reparti en deux matchs.
Guidetti (4) : La tête brûlée qui a passé sa première mi-temps à gêner la connexion de la BBC avant de se faire coucher par Chiellini. Un musclé qui fait du cinéma sans grand spectacle. John Cena. Remplacé par Marcus Berg (de Seine) (85e), toujours sous les eaux.
Par Maxime Brigand