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- Slovaquie-Angleterre (0-0)
Les notes de la Slovaquie face à l’Angleterre
Venus pour arracher le match nul, les Slovaques, guidés par un monstrueux Škrtel, ont pu compter sur un Kozáčik des grands soirs et des éléments défensifs tous à la hauteur. Difficile soirée pour les attaquants en revanche.
Slovaquie
Kozáčik (7,5) : Pas con, le portier a choisi la Slovaquie quand il a vu que son concurrent en Tchéquie s’appelait Čech. Coup de bol pour sa sélection, pas de chance pour Vardy et ses amis.
Pekarić (6) : Grosse présence offensive, auteur d’un bon retour en début de match, mais s’est fait manger physiquement. Toujours en train de chouiner, il a même versé des larmes pour un petit coup de coude, un nez pété et quelques gouttes de sang. À faire marrer ses copains centraux.
Ďurica (7) : Flippant et costaud comme un robot. Le mec asocial pas vraiment enclin à te servir l’apéro. Loin Ďu ricard.
Hubočan (5) : Un type qui n’a peur de rien et qui ne s’emmerde pas à trop réfléchir. Sûrement depuis sa perte de neurones sur cette action.
Pečovský (6) : La gueule d’un militaire et la rigueur qui va avec. Sérieux, sans folie et il ne vaut mieux pas vu l’allure de ses frappes et de ses tacles. Pas le genre de gars avec qui tu passes des vacances organisées à l’arrache. A laissé sa place à Gyömbér, un défenseur qui a suivi les mêmes consignes.
Kucka (5,5) : Homme de base de l’AC Milan, il s’est installé dans l’équipe lombarde dès sa première année. On sait désormais pourquoi. Sa fabuleuse faute après avoir perdu son premier ballon augmente son score, surtout qu’il s’en sort sans carton. Une maîtrise technique au-dessus du lot.
Hamšík (l’art ne se note pas) : Le Monde l’a surnommé la « crête pensante de la Slovaquie » . Marek est une machine à fantasmes, il faut juste penser à appuyer plus souvent sur le bouton On et ne pas s’embêter avec les retours défensifs. De l’Hamour.
Mak (3,5) : Formé à Manchester City, il n’a pas été gardé et n’a jamais joué en Premier League. On sait désormais pourquoi. Aussi bon qu’un Makdo.
Weiss (4) : Formé à Manchester City, il n’a joué que quatorze matchs en Premier League, avant de se faire renvoyer par les Rangers, l’Espanyol, Pescara et l’Olympiakos. Avec tous ses mauvais choix, on comprend désormais pourquoi. Vladimir l’Edelweiss. Škriniar l’a suppléé. Pour défendre, évidemment.
Duda (4) : Être coincé entre Smalling et Cahill, quelle souffrance… A passé son temps à défendre pour protéger le but de son équipe. Plus Dida qu’Andrzej Duda, même s’il a commencé au centre avant de pencher à droite. Remplacé par Švento, un milieu qui a suivi les mêmes consignes.
Par Florian Cadu