- Sunderland 'Til I Die
- Saison 2
Les notes de la saison 2 de Sunderland ‘Til I Die
Après sa mythique première saison, la série Netflix au cœur du club le moins bien géré d'Angleterre est revenue en force la semaine dernière. Entre ceux qui mériteraient largement la Premier League, les petits nouveaux, les irrécupérables et les touristes qui n'ont rien à faire là, petite revue d'effectif au terme de cette saison 2. Avec des spoilers de l'exercice 2018-2019, attention.
Luke O'Nien
Un an de dégradés soignés, d’yeux qui brillent et de candeur touchante, pour finir avec le scalp entaillé, la coupe de cheveux ravagée par un vilain bandeau, le regard embué et les illusions éparpillées sur la pelouse de Wembley. Les Black Cats tiennent leur nouvelle Marianne.
451 note(s)
Charlie Methven
Une trogne de vendeur de piscines varois promis à un passage chez Julien Courbet, et l’assurance, la grande gueule et la grosse voix qui vont avec. Suffisant pour semer la terreur au sein du service billetterie, notamment lorsqu’il s’agit d’établir le record d’affluence de la League One, et s’adjuger le premier rôle de cette saison 2. Pas pour influer sur son issue. Dommage.
462 note(s)
Jack Ross
Avec moins de sex-appeal que Chris Coleman, mais une adversité moindre, la version british d’Alain Roche n’a pas fait de miracle.
359 note(s)
Stewart Donald
Arrêtez avec Cyril Lignac : le chef le plus inspiré du confinement ne vient pas de l’Aveyron, mais de l’Oxfordshire. Son dessert signature ? Le Will Grigg, version revisitée de la banane flambée ne nécessitant que trois ingrédients : une chèvre, trois millions de livres et une grosse dose de panique. Une tambouille indigeste comme les aime la perfide Albion.
384 note(s)
Attaquants
Peter Farrer
Une joie de vivre qui ferait passer Marcel Desailly pour un contrôleur RATP. Ce n’est pas faute de lui rappeler à chaque épisode qu’il supporte Sunderland.
443 note(s)
Father Marc Lyden-Smith
Quand l’avenir sportif d’une équipe repose, dans l’esprit des fans, autant sur l’intervention divine que sur le talent de ses joueurs, c’est plutôt mauvais signe. D’autant que c’est d’un exorciste qu’a besoin ce club, pas d’un curé.
351 note(s)
George Honeyman
Passer si vite de rookieà porteur du brassard, seul Mamad’ Sakho l’avait fait : Paul Le Guen influence Paris, Paris influence le monde. En attendant, l’homme-miel n’a toujours pas trouvé son super-pouvoir.
392 note(s)
Josh « talk to my agent » Maja
Planter en milieu de saison son club formateur, dont on est le canonnier en chef avec quinze pions est une chose. Le faire juste après avoir procédé à l’allumage du sapin de Noël municipal et serré toutes les pognes de la ville en est une autre. Surtout pour filer à Bordeaux, le Sunderland français. Sans doute pour préparer son après-carrière au nouveau campus bordelais du cours Florent ?
444 note(s)
Will Grigg
C’était l’une des grandes interrogations de l’Euro 2016 : combien de temps allait durer la hype autour de l’attaquant nord-irlandais ? Au moins trois ans, si l’on en croit Stewart Donald et ses caprices de richou. Sauf que l’ami Will n’est plus du tout on fire, mais bel et bien cramé. Pire : aucune reprise de Gala n’a retenti au cœur du Stadium of Light.
400 note(s)
Défenseurs
Nick Barnes
Au micro de la BBC, il semble plus investi dans le projet sportif du club que la plupart des clowns de cette équipe, et est destiné à frôler l’arrêt cardiaque tous les week-ends, tributaire des scénarios improbables de chaque rencontre des Black Cats. On la signe où, la pétition pour entendre Nick Barnes dans FIFA 21 ?
409 note(s)
Juan Sartori
Son job ? « Directeur non exécutif » . Manquerait plus que ça, remarquez, qu’on file les clés du camion à un type qui ne pige pas ce que chantent les fans et donne l’impression d’entrer à Disneyland dès qu’il fout les pieds dans un stade.
363 note(s)
Milieux
Joyce Rome
Dans toutes les équipes qui gagnent, il y a un homme ou une femme de l’ombre qui abat un travail démentiel pour le bon fonctionnement du collectif, sans lâcher un mot plus haut que l’autre. Mais ce que l’on ne dit pas, c’est que dans toutes celles qui perdent aussi, cette personne existe. Et à Sunderland, elle porte un nom de capitale et ne perd jamais son smile.
450 note(s)
Andrew Cammiss
Non, le programme Netflix le plus à même de vous arracher des larmes n’est pas ce film turc au nom imprononçable. Mais bien cette séquence où ce père de famille ordonne à son fils, dévasté, d’applaudir fièrement son équipe, qui vient de s’incliner à Wembley pour la deuxième fois en six semaines. « ‘Til I Die », c’est pas des blagues.
452 note(s)
Lee Cattermole
Côté pile, un improbable doublé en début de championnat à même de faire oublier sa saison 2017-2018 moisie. Côté face, un péno loupé à Wembley à même de faire oublier dix ans de bons et loyaux services. Et si c’était lui, le Black Cat ? Réponse dans la saison 3.
372 note(s)
Jack Rodwell
« Je n’ai rien à prouver, à part à moi-même. Je sais ce dont je suis capable. J’ai des ambitions, je veux les réaliser. » Garde tes beaux discours pour ton conseiller Pôle Emploi, veux-tu.
373 note(s)
Emeka Obasi
Derrière ce nom d’agent nigérian se cache le successeur de Jack Rodwell et Lewis Grabban au palmarès des grands méchants de la série. Un redoutable stratège qui, avec la complicité de « Magic Maj’ », a décidé du sort de la saison sans même apparaître à l’écran ni dévoiler son vrai visage. La menace fantôme version Football Manager.
306 note(s)
Aiden McGeady
Point fort : le même talent sur coup franc que Clément Grenier / Point faible : la même fréquence de passage à l’infirmerie que Clément Grenier.
387 note(s)
Gardien
Jon McLaughlin
Traverser la saison dans l’anonymat le plus complet a quelque chose d’honorable, quand on succède à trois peintres en bâtiment dans les cages. À condition de savoir ne pas se faire plomber dans le money time comme tous ses prédécesseurs. On se revoit aux rattrapages.
311 note(s)
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Par Simon Butel et Jérémie Baron