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Les Notes de la Ligue 1

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Les Notes de la Ligue 1

Pire qu'une ZEP. L'année est terminée, le conseil de classe est formel : au classement comme sur le bulletin de notes, la Ligue 1 est serrée. Deux intellos ont fait illusion, pour le reste, c'est le brouillon de culture. Les bons élèves se sont plantés, les mauvais ont limité la casse. Le bac, c'est pas pour cette année.

Top
Sochaux (8,5) :

Une fin de saison majuscule et une cinquième place méritée pour l’équipe la plus folle de cette fin de saison. Défense solide, ambitions offensives et efficacité maximale, l’escouade de Francis Gillot a fait trembler toutes les défenses de Ligue 1. Sous le feu des projecteurs, Marvin Martin, 18 offrandes cette saison, est le symbole de cette jeune génération sochalienne prête à mettre le feu, mais également prête à mettre les voiles. Francis Gillot l’a bien compris : il compte se barrer en premier. Dès cet été. Passer de la douzième à la cinquième place en treize journées n’était donc qu’un vulgaire cadeau d’adieu.
Lille (8,5) :

Un titre mérité. Équipe la plus régulière, meilleure attaque, deuxième meilleure défense, le LOSC a su attendre son heure. Faiblesse des ténors du championnat, éclosion de Moussa Sow, génération dorée arrivée à maturation, le Lille de Rudy Garcia a su se distinguer du LOSC des Bodmer, Kader Keita et autres Jean II Makoun. Michel Seydoux a beau vouloir conserver l’intégralité de son effectif à l’intersaison, il se fera sagement dépouiller par les caïds du football européen une fois le mercato estival ouvert. À commencer par Newcastle, qui n’a pourtant rien du grand méchant loup.
Peuvent mieux faire
Marseille (6) :

Les Marseillais pouvaient tout faire cette saison. Dire que le titre était à leur portée pourrait avoir l’air d’un euphémisme, mais déclarer que les joueurs de Didier Deschamps s’en sortent bien avec une place de dauphin paraît logique. Moins dominateurs que la saison passée, les Phocéens ont péché au Vélodrome, où ils ont accumulé les matches nuls (sept). Perturbés par un extra-sportif toujours aussi mouvementé (errements autoroutiers de Souleymane Diawara, marquage à la culotte de Brandao, vacances de M’Bia, etc.), les Marseillais ont également payé un mercato estival bâclé et mené dans l’urgence. Une chose est sûre, cette deuxième place fait tache et les départs probables inquiètent. Robert-Louis Dreyfus était un loser, mais un loser ambitieux. Jean-Claude Dassier n’est pas grand-chose…
Lyon (5,5) :

La qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions constitue un bien maigre lot de consolation. L’OL a sans aucun doute réalisé sa saison la moins aboutie de la décennie. Être déchu de son titre de Roi de France sans pouvoir le récupérer est une chose, sombrer dans le néant footballistique en est une autre. En coulisses comme sur le terrain, l’OL n’avait pas la pêche. Gourcuff concurrence Gignac pour la palme du pire transfert de l’année, Aly Cissokho fait n’importe quoi et le seul rayon de soleil s’appelle Batefimbi. Même la barbichette de Lisandro ne fait plus d’effet. Le départ de Claude Puel pourrait servir d’électrochoc. Le tout serait de ne pas filer son poste à Jean Fernandez ou Rémi Garde.
Paris SG (5,5) :

Au vu du malaise lyonnais, cette saison est très certainement la saison des regrets pour les hommes de la capitale. Elle est également celle des prises de conscience : la C1 n’était pas loin et l’espoir était de retour. Au fond, il n’a manqué qu’un peu de rigueur, un vrai buteur, et pas mal d’abonnés aux joueurs d’Antoine Kombouaré pour transformer les ambitions en réalité. Les Parisiens le savent, sans Apoula Edel et Alain Roche, ils sont proches du sommet de l’Hexagone. Apoula est parti, les Qataris arrivent. À Alain de jouer.
Limités, mais pas mal
Saint-Etienne (5,5) :

Au soir de la septième journée, les Stéphanois, victorieux en terre ennemie à Gerland, sont premiers de Ligue 1. Le tout Forez se remet en mode seventies, les plus âgés évoquent la rencontre des Verts avec Giscard en 1976. Janot a dépassé Kurkovic, Payet a remplacé Rocheteau. Un rêve un peu cheap, qui ne dure qu’un temps. Comme les espoirs européens des joueurs de Christophe Galtier. Les Stéphanois finissent dixièmes, et joueront l’Europe sur Playstation 3. C’est déjà pas mal.
Toulouse (5) :

Le ventre mou, c’est confortable. Capables du meilleur, contre l’OM, comme du pire, contre Arles-Avignon, les joueurs d’Alain Casanova ont profité du maigre écart au milieu du tableau pour voler la huitième place, et un joli paquet de blé à leurs poursuivants. Et pendant que Sissoko prenait le melon, Capoue, Congré, Tabanou et Mbengué ont conquis le cœur de nombreux clubs. Logique, car c’est en matière de transferts que les Toulousains ont réalisé le coup de l’année : vendre Gignac à prix d’or.

Hype means nothing
Lorient (5,5) :

Pour dispenser une leçon de football à un LOSC en pleine bourre, il y a du monde. Par contre, quand il s’agit de serrer le jeu pour accrocher une place européenne et valider une bonne saison, il n’y a plus personne. Gameiro et Amalfitano ont vendu un peu de rêve, Ecuele-Manga a montré qu’il était un chic défenseur, et Christian Gourcuff a fait mumuse avec son 4-3-3. Au final, les Merlus sont onzièmes. La culture du beau jeu a ses limites.
Rennes (5) :

Sept points en douze journées. Dire que la fin de saison du Stade Rennais a été triste n’est qu’un doux euphémisme. Seconds, a égalité de points avec le LOSC au soir de la 26ème journée, les Bretons ont tout perdu en l’espace de deux mois. Les dernières semaines ont été longues. À force de clamer haut et fort qu’on ne joue ni le titre, ni la qualification en Ligue des Champions, on se qualifie à peine pour l’Europa League.
Élève limité
Caen (5) :

Son maintien, Franck Dumas n’est pas allé le gagner au casino. Forts de sept matches sans défaite pour finir la saison alors qu’on leur prédisait l’enfer, les Caennais ont obtenu un maintien mérité. Emmenés par leurs deux perles Youssef El-Arabi et Romain Hamouma, les Normands ont montré que pour jouer le maintien, il fallait mieux attaquer que défendre. Une idée audacieuse qui a échappé aux Lensois.
Brest (5) :

Pour leur retour dans l’élite, les Brestois auront tout connu. L’enfer, lors des trois premières journées, où ils sont solidement installés dans la zone rouge. La folie des grandeurs, quand au soir de la 11ème journée, ils dominent le football hexagonal. Et la galère, quand la machine, si bien huilée, qui faisait des Bretons une équipe solide du milieu de tableau, s’est grippée, faisant ainsi dégringoler les Brestois à la seizième place en fin d’exercice. Le maintien, c’est déjà ça.
Valenciennes (5) :

Le « Barça français » n’est plus. Où alors, il s’est déplacé de quelques kilomètres dans le Nord de la France. Pourtant, Valenciennes a essayé de proposer du jeu, sans réussite la plupart du temps. Mais bon, en Ligue 1, c’est l’intention qui compte. Surtout quand le goleador local, Grégory Pujol, enfile les pions décisifs pour le maintien comme des perles. Heureusement pour les Valenciennois, en Espagne, les recruteurs sont parfois aussi peu sûrs que les concombres. Pep Guardiola du pauvre, Philippe Montanier devrait rejoindre la Real Sociedad. N’est pas Denoueix qui veut.
Nancy (3,5) :

Mal-en-point tout au long de la saison, les Lorrains ont eu la bonne idée de terminer l’exercice 2010-2011 par trois victoires. Pourtant, sur le synthétique de Marcel Picot comme en déplacement, on s’est clairement fait chier devant les matches de l’ASNL. Des années que les Nancéiens méritent de descendre, et ils ne sont même pas capables d’être relégués pour offrir un cadeau d’adieu à Pablo Correa. Recevoir le Lens version Bölöni à l’occasion de la dernière journée a du bon.
En chute libre
Auxerre (4) :

De Santiago Bernabeu au Parc des Sports d’Arles-Avignon, il n’y a qu’un petit pas. Un pas que même les micro-jambes de la recrue phare de l’AJA, Frédéric Sammaritano, ont été capables de franchir. Il faut dire qu’en l’absence de Pedretti et Jelen, l’équipe avait vraiment une sale tête. Après une saison « montagnes russes » , les Icaunais constituent la parfaite illustration du chaos qui règne sur la Ligue 1. Troisièmes l’an passé, au bord du gouffre il y a un mois, les joueurs de Jean Fernandez finissent neuvièmes. N’importe quoi. Comme leurs dirigeants.
Bordeaux (3) :

Un Gloubi-boulga que même Casimir n’aurait pas bouffé. Champions en titre sous l’ère Blanc, les Girondins sont devenus une escouade médiocre sous les ordres du non moins mauvais Jean Tigana, qui a probablement tiré un trait définitif sur sa carrière d’entraîneur. Pour le plus grand bonheur de sa fille. En difficulté dans le jeu, Bordeaux paye, n’en déplaise à l’économiste du football Jean-Louis Triaud, sa non-qualification en Ligue des Champions la saison passée. Les recrues sont mauvaises, les cadres en difficulté. L’heure est à la tristesse. Et à l’espoir: Francis Gillot va débarquer sur le banc girondin. Pas suffisant pour « faire du Sochaux » …
Montpellier (4,5) :

Une fin de saison de « tarlouzes » . Louis Nicollin a bien fait de diversifier ses activités, il pourra peut-être gagner quelque chose cette année. Au rugby. Longtemps concernés par la course à l’Europe, les poils à gratter du championnat de France ont craqué après leur défaite en finale de Coupe de la Ligue face à Marseille. Les coudes de Spahic pourront sûrement servir en finale de Top 14.
Nice (4) :

Une équipe qui se bat pour garder Didier Digard et qui croit en la supercherie Éric Mouloungui a forcément un problème. Dirigé par le balbutiant Éric Roy, l’OGC Nice a connu une nouvelle saison galère. Buts de Ljuboja, expulsions de Civelli, bombes agricoles au stade du Ray. Le tout pour une funèbre 17ème place. La Ligue 2 n’est pas passée loin.
Élève en difficulté
Monaco (0,5) :

34 ans de Ligue 1 sabordés en un vulgaire mercato hivernal. Premiers non-relégables à mi-saison, les Monégasques font paniquer leurs dirigeants : recrutement bas de gamme, faire du neuf avec du vieux… La mayonnaise ne prend pas, Banide est appelé à la rescousse pour assurer « l’intérim maintien » comme un vulgaire Luis Fernandez. Magie, on parle d’effet Banide quand les losers du Rocher viennent à bout du gros LOSC, sortent de la zone rouge puis battent Rennes pour attraper la 15ème place au soir de la 32ème journée. Au final, Banide a pleuré, mais Banide va rester. Le Prince peut se marier tranquille.
Lens (1) :

La cour des miracles. Un entraîneur qui aligne un 4-6-0, des joueurs qui se battent sur le terrain, qui se blessent tout seuls et insultent les supporters. La saison ne pouvait que mal finir. Le cœur sur la main, les Nordistes ont quand même offert une victoire à Arles-Avignon avant de se retirer de l’élite dans la dignité la plus totale. Bölöni n’ira pas en Ligue 2. Gervais, si.
Arles-Avignon (1) :

Zéro pour le jeu, un pour la foire. À Arles, le festival, c’est toute l’année. Les lunettes de Marcel Salerno, ses ambitions de pré-saison, mais surtout, ses coups de génie : les arrivées des Angelos, Basinas et Charisteas. Résultat : une première victoire lors de la douzième journée et 20 points au compteur en fin de saison. Trois de moins que Grenoble l’an passé, qui vient de descendre en national. La voie royale.

Par Swann Borsellino

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