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Les notes de la France face au pays de Galles
Face à une équipe galloise tristounette, les Bleus ont à peu près tous fait le boulot. À peu près tous seulement.
France
Mandanda (7) : Son rôle de doublure devait montrer à Areola qu’il y avait encore du chemin à faire avant d’occuper les buts de l’équipe de France. Mission accomplie.
Jallet (5) : Monsieur Propre s’est contenté du minimum syndical avec un nettoyage de secteur, avant de laisser place à la jeune génération. Remplacé par Pavard (46e, 6,5), éphèbe prêt à laisser sa timidité au placard pour montrer son savoir-faire. La fougue qu’on aime.
Koscielny (7) : Un garde du corps qui aime dominer ses adversaires en comptine. « Ah le Kokoko, le Kokoko, le Koscielny / Sur le corps de Vokes il est resté n’en parlons plus ! »
Umtiti (6) : Quelques hésitations périlleuses, bien compensées par son acolyte. Pour le reste, le défenseur du Barça a même touché l’équerre. Il garde donc son indépendance sans se faire taper sur les doigts par le roi Didier 1er de France. Kurzawa (4) : Aujourd’hui, un arrière gauche de Ligue 1 ex-international vient de se faire licencier de son club, et un autre arrière gauche de Ligue 1 s’est pris un somnifère avant de jouer un match amical. Deux hommes bien gauches, en somme.
Matuidi (7,5) : Brassard vissé autour du bras, le patron du milieu de terrain a montré ce que la Vieille Dame lui avait appris en quelques mois. Sa marque de fabrique s’est exportée jusqu’à la NBA, donc plus besoin de marquer des buts. MVP de la soirée.
Tolisso (7) : Esthète à plein temps quand le ballon est dans ses pieds, garçon naïf quand il faut défendre de façon roublarde. Heureusement pour lui, papy Blaise était partout. Remplacé par N’Zonzi (46e, 6,5), le phare d’Alexandrie reconstruit à Saint-Denis. Coman (4,5) : Toujours le coup de rein facile, mais un vrai manque de lucidité dans le toucher qui finit par lui faire perdre le sens des priorités. En clair, un chaud lapin qui n’aime pas beaucoup les préliminaires. Remplacé par Martial (73e), dont le sourire fait toujours plaisir à voir.
Mbappé (6,5) : Pour ceux qui sortaient d’un coma d’un an, ce match était l’occasion de faire connaissance avec un garçon qui court très vite et effectue beaucoup de talonnades. Mais qui fait tout ça très bien. Remplacé par Thauvin (83e), sifflé par bêtise dès son entrée en jeu.
Giroud (6) : Là pour emmerder les défenseurs centraux et le gardien de but adverse dans les airs. Olivier avait débouché le champagne dans les vestiaires des Bleus contre la Biélorussie, il sait aussi déboucher des situations complexes. Buteur chanceux, buteur quand même. Remplacé par Lacazette (73e). Soit l’inverse de ce qui se passe à Arsenal.
Par Antoine Donnarieix, au Stade de France