- Euro 2016
- 8es
- France-Irlande (2-1)
Les notes de la France face à l’Irlande
France
Lloris (6,5) : Pris à contre-pied d’entrée sur le penalty, il a ensuite été impeccable, notamment en sortant une énorme parade sur une belle frappe d’Hendrick. Hugo Boss.
Évra (5) : On pensait les Irlandais sympas, il n’y en a pourtant pas eu un pour aider cette personne âgée à passer la ligne médiane.
Koscielny (7) : Même avec de l’espace devant lui, il n’a toujours pas le droit d’avancer balle au pied comme il le fait en club. Mais dans les duels, il domine comme rarement.
Rami (3) : Tellement transparent après sa glissade qui amène le péno irlandais que même les arbitres ne le calculent pas quand il dévie ostensiblement un ballon en corner.
Sagna (6) : En centrant du pied pour Griezmann, il a surpris tout la défense irlandaise.
Kanté (5) : Laissé seul à la retombée des deuxièmes ballons irlandais par la réorganisation du milieu de terrain français, N’Golo Kanté a eu du mal à maîtriser sa doctrine d’idéalisme transcendantal. Et a logiquement été poussé à prendre le carton jaune qui a entraîné sa sortie à la pause. Coman, son remplaçant, a couru très vite jusqu’à sortir en boitant dans les arrêts de jeu, remplacé à son tour par Sissoko.
Matuidi (3, puis 6) : Replacé à gauche après une mi-temps anonyme à droite, il oblige tout de suite Randolph à dégainer une belle parade. Beaucoup plus à l’aise face à des hommes verts cramés et en infériorité numérique.
Pogba (3, puis 6) : Aligné à gauche dans l’espoir qu’il propose le rendement qui est le sien à la Juventus, Pogba a surtout marché sur les platebandes de Payet. Replacé à droite dans un 4-2-3-1 après la sortie de Kanté, il a contribué à l’équilibre retrouvé des Bleus.
Payet (6) : Gêné par un Pogba qui rôdait dans sa zone en première mi-temps, il s’est contenté de briller sur coups de pied arrêtés avant de se libérer au poste de meneur de jeu en seconde mi-temps.
Giroud (6) : Si tu ne comprends pas bien ce que cette fille ressent quand elle dit que tu es « gentil » , sache que ça ressemble assez à ce que tu exprimes quand tu dis qu’Olivier Giroud « pèse sur la défense adverse » . T’as tout donné, et à la fin, c’est ton pote qui conclut grâce à ton travail de sape. Remplacé à la 74e par Gignac, qui signe son entrée en frappant sur la barre comme sur un punching-ball de fête foraine.
Par Mathias Edwards