- Mondial 2018
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- Bulgarie-France (0-1)
Les notes de la France face à la Bulgarie
La France s'en sort dans un match compliqué grâce à une défense parfaitement organisée. L'essentiel est acquis, sans la manière.
France
Lloris (6) : Une balle rebondissante. Son double arrêt en première période est aussi incroyable que décisif. Hugo Boss.
Sidibé (6,5) : Souvent pointé du doigt pour ses oublis défensifs, il s’est distingué ce soir par sa solidité et son engagement de tous les instants. Un match de guerrier, parfait pour le faire briller.
Umtiti (6) : Étymologiquement, le prénom Samuel signifie « le nom de Dieu » . On n’ira peut-être pas jusque-là, mais Big Sam a fait du bien, comme toujours.
Digne (6,5) : On avait énormément de craintes après les blessures de Benjamin Mendy et même du critiqué Layvin Kurzawa. C’est dire la sérénité qu’inspirait Lucas Digne avant ce match. Mais force est de constater qu’il a largement tenu son rang, que ce soit dans la qualité de centre ou la solidité défensive. Digne de confiance.
Tolisso (5,5) : Mettez la tronche de Coco Tolisso sous la pluie et vous obtenez la tronche d’un membre de PNL. Un look super agaçant, mais ses douces passes qui font planer rattrapent à peu près le tout.
Kanté (-) : Son corps en a marre et dit stop. Et on le comprend, c’est indécent ce qu’il lui inflige. Sorti sur blessure peu après la demi-heure de jeu au profit de Rabiot (4). Effectivement, Unai Emery a bien raison de ne plus le faire jouer en numéro six. Plus jamais ça.
Matuidi (6) : « Blaisou ! Blaisou ! Blaisou ! Mon gars soin ! » Qu’est-ce que ça fait du bien de retrouver ce bon vieux Blaisou, capable aussi bien de marquer les buts importants que de faire n’importe quoi derrière.
Mbappé (5) : Même s’il n’a pas eu énormément d’opportunités à se mettre sous la dent, il est toujours présent pour mettre quelques dribbles désarçonnants. Kyky reins d’acier. Remplacé par Giroud pour les dernières minutes, venu détruire une contre-attaque et prendre un carton jaune.
Lacazette (4,5) : Malgré de bonnes remises en première mi-temps, Lacaz n’a pas saisi l’occase de prouver à Deschamps que ces choix jusqu’alors étaient tout nazes. Remplacé par Payet à un quart d’heure du terme, qui n’est clairement plus apte à jouer à gauche.
Griezmann (4) : Pas vu, pas pris. Greasy.
Par Kevin Charnay