- Euro 2016
- Gr. A
- France-Suisse (0-0)
Les notes de la France contre la Suisse
Après une bonne première mi-temps, les Bleus se sont reposés en seconde, se contentant du match nul. Sauf Moussa Sissoko qui a continué de percuter de partout. Le mec heureux de jouer.
France
Lloris (6) : Même s’il n’a pas eu grand-chose à faire, il a été très rassurant dans ses prises de balle, et, pour une fois, dans son jeu au pied. Mine de rien, il est clairement dans son Euro.
Sagna (5) : « Le bonheur, est-ce rester dans sa zone de confort (en se contentant d’assurer une défense impeccable), ou se mettre en danger avec de nouveaux défis (en tentant d’apporter offensivement) ? » Surprenant, ce bac de philo 2016.
Rami (6,5) : Une tentative de décapitation, quelques relances pas trop dégueulasses, mais quelques chandelles, et un nombre impressionnant de duels gagnés au physique. Les bons comptes font les bons Rami.
Koscielny (6,5) : Son meilleur match depuis le début de l’Euro. Il s’est imposé en patron. Kostaud, il a taillé un Kostard à Embolo durant tout le match.
Évra (5) : Le joueur le plus régulier de l’équipe de France. Tous ses matchs sont les mêmes depuis quatre ans. Il est costaud au contact, mais il n’a pas assez apporté offensivement et laisse des corridors dans son dos.
Cabaye (6,5) : Bien calé à l’arrière du milieu de terrain français, le joueur de Crystal Palace a toujours été bien placé, a gratté pas mal de ballons, et a relancé propre. Le Cabaye au fond du jardin.
Pogba (8 en première mi-temps, 5 en deuxième) : En 2007, Éric Besson claque la porte du parti socialiste dont il a été le secrétaire national, pour entrer au gouvernement Sarkozy. Un mec qui a passé sa vie à gauche, mais qui se sent quand même beaucoup mieux à droite. Tout l’inverse de Paul Pogba en équipe de France, impressionnant en phase offensive.
Griezmann (5) : Même s’il a beaucoup donné et qu’il s’est rendu disponible tout au long du match, il n’a pas été très efficace dans la zone de vérité. Antoine Guezmann. Remplacé par Matuidi à un quart d’heure du terme, qui n’a pas eu l’occasion de se mettre en évidence.
Gignac (4) : Si on veut jouer au jeu des comparaisons avec Giroud, la gnaque de Gignac n’a pas suffi. Il a beau avoir été très mobile, il n’a pas suffisamment pesé sur la défense. Et surtout, il n’a pas marqué.
Coman (6) : En première mi-temps, il a encore fait preuve d’une capacité d’accélération phénoménale et a provoqué un nombre incalculable de fautes. Malheureusement, il a rapidement manqué de lucidité. Remplacé par Payet à l’heure de jeu, qui a juste eu le temps de fracasser la barre transversale.
Par Kevin Charnay