- CDM 2019
- Quarts
- France-USA (1-2)
Les notes de la France contre les États-Unis
Une Diani remuante, une défense sous les balles, un réveil tardif : non, l'équipe de France n'aura pas réussi à se métamorphoser à l'heure de défier les États-Unis.
Gardien
Sarah Bouhaddi
Plantée d’entrée par Rapinoe, elle est sortie de son canapé pour se la jouer Bonemine et mettre de l’ordre sur le village bleu. Résultat, elle a sauvé son clan devant Ertz, en sortant comme un doberman à deux reprises et en s’offrant un double arrêt monstrueux après l’entracte. Une Sarattatac sauvage, finalement capturée.
653 note(s)
Défenseurs
Marion Torrent
Attendue dans une version Arya Stark prête à mettre en pièces Megan Rapinoe et ses marcheuses blanches, elle s’est fait péter sa dague dès les premiers duels et a finalement passé la soirée à se faire agiter comme un shaker. Une vigile au Virgin Megastore un jour de début de soldes.
668 note(s)
Griedge Mbock
Pilier des soirées tricolores depuis quatre matchs, elle a vu ses platines se faire fracasser par Alex Morgan sur son premier duel et n’a jamais vraiment su retrouver le rythme. En retard dans ses interventions, souvent sur la corde, elle a préféré faire dans le air mixage. Le retour du David Guetta de l’Euro 2016.
631 note(s)
Wendie Renard
Une coupe de Kiki qui l’aura aidée à inscrire un nouveau but de la tête, et c’est tout. Pour le reste, elle aura peiné à contenir une Morgan en fusion et à suivre les nombreuses courses offensives américaines. La Renard de Joël Cartigny, la chacripouille, rusée de près, piquante de loin.
677 note(s)
Amel Majri
Une tronche à se battre pour un totem dans la gadoue, des courses dans tous les sens, autant de ballons perdus que de ballons grattés, de l’envie, de la rage et une araignée glissée dans le tanga de Tobin Heath. Mimi-Siku était de retour à Paris et rien n’a changé : c’est fou, ça fait sourire, mais quel bordel !
655 note(s)
Milieux
Elise Bussaglia
Il y a les Elise qui font trembler les grandes puissances sur une chaîne publique. Et celles qui tremblent elles-mêmes. Handicapante pour les États-Unis offensivement, handicapée pour la France défensivement. Un drôle de cas.
620 note(s)
Amandine Henry
Lumière des Bleues tout au long du Mondial, elle a peiné à impulser le rythme au pressing tricolore et à s’insérer durablement dans les mailles américaines. Capitaine abandonnée, mais toujours Gold.
662 note(s)
Ailiers
Kadidiatou Diani
Plus Lemonade que Sandcastles, Queen D a de nouveau régalé dans la profondeur et a plusieurs fois renversé Crystal Dunn. Avec quoi ? De tout : un frisson de plaisir, des centres à gogo, de la générosité, des appels ingénieux, et… toujours pas de but. Une Diani presque parfaite.
667 note(s)
Attaquants
Gaëtane Thiney
Punie face au Brésil, elle s’est souvent frittée dans le vide avant d’ouvrir des brèches en seconde période et de sonner la révolte française. Elle a alors fini la nuit avec un casque sur les oreilles et la nonchalance joyeuse d’une festivalière. Gaëtane Impala.
627 note(s)
Eugénie Le Sommer
L’épisode de FBI : Portés disparus le plus long de l’histoire et pas vraiment le plus excitant. Déconnectée dans le jeu depuis le deuxième match, elle a une nouvelle fois passé sa soirée à servir de trampoline à l’adversaire sans vraiment être un confort pour ses copines. Le Sommier usée, remplacée par Viviane Asseyi (82e), venue jouer le marteau, mais incapable de taper sur le clou. Rageant.
656 note(s)
Valérie Gauvin
Un peu partout et nulle part à la fois. La France aura eu Guivarc’h en 1998, Giroud en 2018, voilà Gauvin en 2019. C’est donc ça le point G ? Remplacée par Cascarino (76e), en vraie Delphine de vigueur.
609 note(s)
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Par Maxime Brigand, au Parc des Princes