- CM 2018
- Qualifs
- Biélorussie-France (0-0)
Les notes de la France contre la Biélorussie
Dominateurs, mais pas récompensés, car pas réalistes, les Bleus entament leur campagne russe par un nul. Ni Kanté surexcité, ni Koscielny patron, ni Griezmann en demi-teinte n'ont pu faire péter le bus biélorusse.
France
Mandanda (5) : Pas trop inquiété, pas vraiment préoccupé non plus, mais toujours élégant. Mandandy.
Varane (6,5) : Vu qu’il se faisait chier en défense, Raphaël a décidé de s’entraîner en tant que quarterback et demi d’ouverture. Aussi divertissant qu’intéressant.
Sidibé (4) : En regardant ses centres, Bacary a décidé de laisser repousser ses tresses blondes et sa raie au milieu. Sinon, Djibril n’a pas vraiment eu de boulot derrière.
Kurzawa (5,5) : Et puis quand bien même les centres sont plutôt bien propres, bien dosés et que Layvin y met du sien, ça n’est pas vraiment utile quand les défenseurs adverses ressemblent tous au boxeur soviétique dans Rocky. Pogba (4,5) : Le genre de prestation qui passerait bien mal à Old Trafford. Artificielle et vraiment pas efficace. 120 millions, forcément un coup de Michel Rocard.
Kanté (7) : Si vous le cherchez, il paraît qu’il est en train d’essayer de récupérer le Boeing 777 de la Malaysia Airlines et de le ramener à Griezmann.
Griezmann (4 et 6) : Une période à blanc. Une autre à plein régime avec notamment cette talonnade pour Giroud ou encore ce coup franc bloqué par le gardien remplaçant du club d’Anthony Le Tallec. Vraiment pas facile de revenir à la réalité après cet Euro.
Martial (4,5) : Plus Kavanagh que Montana. À savoir plus drôle qu’intimidant. Et ça reste à voir quant à l’humour. Remplacé par Payet (57e), quand même plus sérieux.
Sissoko (4) : Moussa… Moussa… Assim você me mata… Un peu comme le tube de Michel Telo, à force de l’écouter en boucle, on finit par s’en lasser. Remplacé par Dembélé (70e) qui aura au moins eu le mérite de rafraîchir tout ça.
Giroud (3) : Parfois, il te donne envie de casser ta télévision et de mettre le feu à ton jardin. Et puis, parfois tu te dis que tu as du mal à lui en vouloir, ce n’est pas vraiment de sa faute s’il est maladroit, mal aimé et persécuté le petit Giroux. Remplacé par Gameiro (83e) qui, sans bruit, a piqué le sombrero du Mexicain.
Par Ugo Bocchi