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Les notes de la demi-finale de Top Chef
Voilà, on y est. Au bout d’une demi-finale interminable (temps ressenti : douze ou treize heures, facile), on connaît enfin les deux finalistes de la douzième saison de Top Chef. Dernier bulletin de notes avant l’examen final.
joueurs
Sarah Mainguy
Pour une jeune femme qui répète environ dix-huit fois par émission que son domaine, « c’est le végétal », réussir à cuisiner un petit agneau trop choupi représentait un challenge plutôt relevé. Pas grave, le taf avait déjà été fait lors des précédentes épreuves : Sarah est en finale. Pas de quoi émouvoir la jeune femme, cependant : gagner Top Chef, c’est cool, mais ce qu’elle visait vraiment en débarquant sur M6, elle, c’était choper Glenn Viel.
875 note(s)
Mohamed Cheikh
Mohamed aura donc roulé sur ses adversaires sur les défis imposés, piétinant Sarah et son association impossible, et vaporisant Matthias, aka le génie de l’agneau de lait. Le candidat avec le plus fort potentiel sympathie, et qui aura le plus progressé au fil des semaines, se qualifie haut la main pour la finale. On sait déjà qui on va soutenir la semaine prochaine, non ?
904 note(s)
Matthias Marc
À l’écouter, Matthias était au carré d’agneau ce que Mozart était à la musique et Rimbaud à la poésie. Sauf qu’au bout du compte, celui qui était sans doute le meilleur cuisinier de cette saison 12 s’effondre aux portes de la finale, foudroyé par un manque d’humilité et d’inventivité impardonnable à ce niveau. À force de ne pas voir d’obstacles sur sa route, il a foncé droit devant lui, comme sur une autoroute lisse et monotone. Quand tout est trop facile, à quoi bon s’emmerder ? Hatem Ben Matthias.
853 note(s)
Michel Sarran
Son taf dans Top Chef consiste désormais à bouffer avec des copains chefs et laisser des avis Trip Advisor. Et il est tellement content de ne plus avoir à s’emmerder avec des candidats, Michel, qu’il aime tous les plats.
727 note(s)
Philippe Etchebest
Ce moment où il attaque une épaule d’agneau à pleines dents, appelle son copain « Paulo » pour lui en refiler un morceau, et éructe de satisfaction comme un sauvage : plus grand moment de l’histoire des émissions culinaires. Il n’y a plus rien qui existe sur Terre quand Philou a de la bidoche dans le viseur.
736 note(s)
Hélène Darroze
Septième saison de Top Chef et son expertise dans l’émission se limite toujours à « Ah bah si la cuisson est réussie, le plat sera peut-être bon. En revanche si c’est pas cuit, le plat ne sera sûrement pas bon. » Il va falloir muscler un peu ton jeu, Hélène, sinon tu vas au devant de graves déconvenues…
765 note(s)
Paul Pairet
Deux saisons, et deux candidats envoyés en finale. Paul a d’ores et déjà terminé ce jeu qu’on appelle Top Chef, avec tous les achievements s’il vous plaît.
752 note(s)
Stéphane Rotenberg
Dis donc, Stéphane, tu te rends bien compte que si on avait enlevé les flashbacks déjà vus douze fois et les coupures pub, ta demi-finale aurait duré vingt minutes et on aurait pu regarder le match des Bleus ? 3 émissions pour le quart de finale + 2 émissions pour la demi-finale = les 5 émissions les plus pénibles de l’histoire de Top Chef. Les face-à-face entre les chefs et les candidats, à la fin, entrecoupés des témoignages d’environ 860 chefs, ont paru plus interminables que le visionnage des Visiteurs 3.
654 note(s)
L'agneau de lait de Matthias
Imposer un giga morceau de barbaque à Sarah, ça revient un peu à montrer Cannibal Holocaust à un vegan : c’est cruel et un petit peu rigolo quand même. Et quand tu imposes en plus de préparer un plat en moins de temps qu’il n’en faut à l’équipe de France pour transformer le pays de Galles en carré d’agneau, ça devient absolument génial. Il paraît que Matthias voulait même rajouter une difficulté supplémentaire en obligeant ses adversaires à cuisiner avec Charline à leurs côtés, mais la prod’ a pas voulu.
599 note(s)
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Par Julien Mahieu
