- Euro 2016
- 8es
- Croatie-Portugal (0-1)
Les notes de la Croatie face au Portugal
Dans une rencontre pas franchement très intéressante, ils auront été peu à se démarquer. Vida, Ćorluka, Badelj et Perišić ont fait ce qu'ils ont pu, mais quand la réussite n'est pas là... Ça se paye cash.
Croatie
Subašić (zZz) : Sub-Zero tir cadré… Jusqu’à la 116e et la première grosse action portugaise de CR7 et Quaresma qui fait but. Dur.
Strinić (4) : Parfois fluide, au bon endroit et dans le bon tempo. Parfois complètement à la ramasse et précipité. Il est même à deux doigts de concéder un penalty à l’heure de jeu. Un mauvais lien Strinić.
Ćorluka (6) : Le docteur Kovač, de la série Urgences, est toujours aussi propre. Merci pour lui. Mais il n’a rien pu faire pour ranimer ses coéquipiers.
Srna (6) : Des larmes, un maximum d’investissement et encore des larmes. Une vraie fraîcheur dans cet Euro.
Badelj (6) : Un mélange entre un patineur artistique et un free-fighter. C’est esthétique et violent à la fois, mais certainement trop léger face aux forains William Carvalho, Adrien et Pepe.
Modrić (4) : « Luka, tu seras beau… Mais seulement des pieds. Dieu. » Et du coup, quand il n’est pas au niveau, ce n’est pas vraiment très agréable à regarder.
Rakitić (3) : C’est l’histoire d’un bœuf de Kobe dans une piscine de requins. Et forcément, ça ne se passe pas très bien pour le bout de viande, même s’il s’est longtemps démené. Remplacé par Pjaca (109e), quarante-sept.
Perišić (quelque part entre 7 et 3) : « Tout, tout, tout… Vous saurez tout sur le Perizizić. Le vrai, le faux. Le laid, le beau. Le dur, le mou. » Tantôt hyperactif, seul à surnager et révélation du tournoi. Tantôt trop individuel et agaçant. C’est dommage que cette bipolarité se déclare en huitièmes de finale.
Brozović (4) : Mettre un tel joueur sur le côté, c’est un peu se foutre de la gueule du monde. Mais il a fait ce qu’il a pu, Brozo le clown.
Mandžukić (2) : Une enclume. Pratique pour ne pas dériver. Mais lourd. Très lourd. Remplacé par Kalinić (87e) forcément plus mobile, mais pas beaucoup plus adroit.
Par Ugo Bocchi