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Les notes de la Croatie face à l’Espagne
Sans son maître à jouer, Modrić, la Croatie a joué la carte de la contre-attaque à fond. Défense basse et attaque supersonique, Subašić, Srna, Ćorluka, Perišić, Pjaca et Kalinić, pour ne citer qu’eux, ont régalé.
Croatie
Subašić (7) : Manchettes, smashs, passes à deux mains. Danijel n’est pas toujours rassurant pour ses défenseurs, mais il repousse les actions qu’il faut. Dont un penalty, tout de même. Très, très propre.
Srna (8,5) : Il pleure, il chante, il court, il centre, il hurle, il tacle, il tire, il applaudit, il passe, il pousse, il informe, il se fait sanctionner, il fédère… Bref un capitaine en or.
Ćorluka (6,5) : Faire la loi avec un bonnet péruvien, ce n’est pas donné à tout le monde.
Jedvaj (4,5) : 20 ans et beaucoup de trop de cheveux devant les yeux pour y voir clair. À prévoir, un retour du Jedvaj sur le banc.
Vrsaljko (5,5) : L’arbitre et Aduriz ont essayé de lui faire payer sa haine des voyelles. Mais heureusement pour lui, Subašić a repoussé ce penalty de Ramos. Sinon, hormis son nom de famille, ce n’était pas trop dégueulasse.
Rog (5) : Un joli expelliarmus au moldu Cesc Fàbregas, mais s’est retrouvé sans arguments face au grand sorcier Andrés Iniesta.
Badelj (6,5) : Peu se souviendront de son visage, de son prénom, de son numéro ce soir. Et pourtant, cet homme a couru l’équivalent d’un Iron Man, il a mis une pression inquantifiable et il a récupéré un nombre incalculable de ballon.
Rakitić (5,5) : S’il met ce lob au fond, c’est le joueur du match. Malheureusement, le ballon touche les deux poteaux. Et au final, tout ce qu’il fait par la suite, semble bien fade, anodin, ordinaire. Un peu comme quand tu fous trop d’huile piquante sur ta pizza avant même de l’avoir goûtée.
Pjaca (6,5) : Un joueur Football Manager qui ne devrait plus longtemps rester planqué en Croatie. Peut rajouter à son CV : prélèvement de rein à Alba, Piqué et Ramos d’un seul coup.
Pjaca doesn’t go down on the first hold and almost fights through. pic.twitter.com/s8NfHwJlBC
— NYCFC Forums (@NYCFCForums) 21 juin 2016
Kalinić (7) : Calme, juste, parfois chiant, mais tueur. Kalinietzsche.
Par Ugo Bocchi