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Les notes de la Colombie contre la France
Victorieuse après avoir été menée de deux buts, la Colombie obtient un succès plus historique que fondamental face à la France. Une victoire glanée grâce au courage de Mina, l'abattage d'Uribe, la griffe de Falcao et le sang-froid de Quintero.
Colombie
Ospina (4) : David voulait éviter de se prendre une piquette, alors le portier s’est dit que c’était le moment de sortir un grand cru. Hélas pour lui, ce fut une bien mauvaise récolte et le voilà qui repart en zigzag. Ospinard.
Fabra (4,5) : Les tacles glissés, c’est son dada. Les fesses par terre et la toupie aussi, ce qui en fait un excellent danseur pour remplacer John Travolta un jour avant son show disco. Le Fabra du vendredi soir.
Mina (6) : Au dîner, l’asperge se mange en entrée, juste avant le plat de résistance. Mais à Saint-Denis, la tour de contrôle colombienne fait ce qu’elle peut pour éviter les évasions à l’aide d’explosifs sans donner de repas à ses prisonniers. Mina retardement.
Davinson Sánchez (4) : « J’ai besoin d’un sonotone pour entendre Davinson / Je ne reconnais plus personne quand je vois Davinson. » Brigitte Bardot ferait bien de reprendre du service dans la chanson, car le bougre a bien géré la protection des animaux Giroud et Griezmann, libres dans leurs gestes.
Arias (6) : Les douceurs de Lemar sont devenus ses pires cauchemars. Mais dans la difficulté, le latéral est parvenu à se faire une réputation solide pour ne pas passer pour une pauvre victime sans défense. Princesse Arias Stark.
Uribe (6,5) : Le nom d’un ancien président de la République de Colombie, avec les enquêtes de popularité biaisées qui vont avec. Si on devait lui donner un surnom, ce serait comme le journal local : El Tiempo. Le temps de se mettre en selle.
Aguilar (5) : En espagnol, « el águila » signifie l’aigle. En français, Aguilar rappelle surtout ce brillant latéral droit du Montpellier HSC. Eh non, il n’est ni bolivien ni charcutier colombien. Remplacé par Lerma (67e), plus courtois.
Carlos Sánchez (4,5) : Qu’est-ce qu’on l’aimait, ce milieu de terrain de Ligue 1 et sa jolie coupe de Jackson Five. Mais les années 1970 ou le VAFC en Ligue 1, c’était avant. Bien avant, même.
James (5) : Un coup franc au-dessus, puis une passe décisive pour son capitaine. Si le meneur de jeu était en couple avec la sœur d’un coéquipier, il lui faut désormais un coup de main pour la mettre au fond. Remplacé par Quintero (82e), plus efficace en dix minutes au Stade de France qu’en une saison à Rennes.
Muriel (6) : Souvent acteur et même buteur, il est ce hors-la-loi qui vole la crédibilité des riches pour la donner aux pauvres. Muriel Robin des Bois. Remplacé par Izquierdo (77e), très gauche.
Par Antoine Donnarieix, au Stade de France