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- PSG-Guingamp (2-2)
Les notes de Guingamp contre le PSG
Les jeunots guingampais ont brillé au Parc des Princes. En particulier le pied gauche soyeux de Ludovic Blas et l'activité démentielle de Thuram fils.
En Avant de Guingamp
Johnsson (5) : On a connu le gardien international suédois plus rassurant cette saison. Il s’est fait dessus quand les Parisiens se sont mis à bombarder ses cages en fin de match. Kaggé Johnsson.
Eboa Eboa (5) : Quelques trous d’air sur son côté, mais on n’a pas beaucoup vu Ángel Di María. Face à son club formateur, Félix avait la dalle. « Neuf cent millions de crève-la-faim, Eboa, Eboa, Eboa » .
Kerbrat (6,5) : Jusqu’à ce tacle malheureux de Briand sur Lo Celso, Cavani n’avait eu aucune cartouche pour inquiéter Johnsson, secoué toute la rencontre par le menhir de Plabennec. A cédé sa place à Phiri (80e), à la crème de lait.
Sorbon (Les remerciements de Cavani) : Auteur d’une partie honnête aux côtés de son compère de la charnière centrale, avant de sombrer sur la fin comme toute sa défense. Avec une fâcheuse tendance à couvrir les attaquants…
Ikoko (5) : Le latéral avait vécu l’enfer à l’aller, en étant le premier adversaire direct de Neymar en France, et en ouvrant le score contre son camp. Cette fois-ci, le Ney n’était pas là, et ça s’est mieux passé. Même si ça allait parfois trop vite pour les petites jambes du latéral guingampais, ce n’est pas ce soir que Mbappé boira les noix d’Ikoko.
Didot (5,5) : Auteur d’un but du turfu la semaine dernière, il était bien décidé à surfer sur sa dynamique, et a bien failli, en tapant le poteau à la demi-heure de jeu. Mais il n’a cette fois pas eu l’occasion de danser la gavotte. Aurait pu repartir avec une biscotte sur une vilaine semelle envers Thiago Motta. Avec ses 427 matchs de Ligue 1 derrière lui, le Paimpolais pourra bientôt s’atteler à produire l’Encyclopédie de notre championnat. Étienne Diderot.
Blas (5 étoiles) : Comme la sublime frapasse de l’extérieur que le gaucher nous a offert juste avant la pause. En croisant Mbappé, son compère du sacre à l’Euro U19 en 2016, Blas a sûrement dû se dire que leurs destins étaient bien différents. Mais, en l’espace de 90 minutes, le Guingampais a laissé de très belles promesses sur la pelouse du Parc, malgré quelques pertes de balle. Il s’est même permis de troller le Donatello de Bondy en reprenant sa célébration. Remplacé par le trappu Rebocho (84e), qui a peut-être rappelé des souvenirs au Parc avec son gabarit digne d’un Ezequiel Lavezzi. Repocho.
Benezet (5,5) : Très utile en première période, s’est un peu éteint ensuite. Aurait pu inscrire son nom au tableau d’affichage sans un retour de Thiago Silva (22e). C’est encore lui l’auteur de la passe décisive pour le passeur décisif Grenier sur le deuxième but guingampais.
Grenier (6) : Une entame parfaite avec une maîtrise technique et une élégance à faire pâlir tous les esthètes de la capitale. Puis le néo-dandy du 22 s’est montré moins brillant au fil des minutes. Il s’est finalement rattrapé en faisant un gros taf sur le but du break de Briand.
Briand (6) : Arrivé sourire aux lèvres, le vieux briscard a livré une prestation fidèle à ses standards : des efforts, de l’envie, du déchet parfois, mais un but arraché. Et cette fois, il n’a même pas attendu le temps additionnel. Mais le penalty concédé est venu ternir cette prestation du capitaine guingampais. Remplacé par l’artiste Moustapha Diallo (89e).
Par Jérémie Baron