- C1
- 8es
- Chelsea-PSG (1-2)
Les notes de Chelsea-PSG
Emmenés par un Zlatan enfin décisif, un Lucas enfin brillant, un Di María largement à la hauteur, les Parisiens ont résisté à la pression londonienne et ont validé leur ticket pour les quarts. Et même le petit Adrien Rabiot y est allé de son petit but.
Chelsea Football Club
Courtois (5) : Très bon pour garder la ligne, moins pour couper la faim de centres des Parisiens. Le régime Ducon.
Kenedy (3,5) : Élu de dernière minute, il a voulu montrer qu’il en avait sous le capot. Raté pour Kenedy, qui a trépassé face à la foule.
Ivanović (5,5) : Viril, puissant et jamais avare d’un bon gros coup au mec qui lui fait face. En revanche, Branislav est beaucoup moins attentif à ce qu’il se passe dans son dos. Et par deux fois, la douleur a été au rendez-vous. Le mec du milieu dans un petit train.
Cahill (4,5) : Qui a pris la tête du convoi.
Azpilicueta (4) : Lucas et Di María ont bourdonné dans son dos toute la partie, ne lui laissant guère d’espoir de s’en sortir sans piqûres. Un mauvais azpiculteur.
Mikel (5) : Longtemps esseulé à la récupération, Obi a longtemps couru dans le vide et n’a surnagé que dans les temps forts des Blues. Sans être Mikel chrome à la relance.
Fàbregas (5,5) : On attendait ses passes laser, il s’est contenté d’avaler les sabres. De Jedi à fakir.
Willian (6,5) : Intenable au pressing, le Brésilien a offert un réveil plus qu’énergique à des Blues jusqu’alors amorphes au milieu. En plus de quelques cafés crèmes. Willian l’énergie.
Pedro (5,5) : Une fois sur les rails de l’attaque, Pedro a foutu le nez dans la poudreuse de plus d’un Parisien (salut Blaise). Malheureusement, l’Espagnol avait un trop petit pochon pour que Chelsea aperçoive la trace d’une victoire. Pedro Winter.
Hazard (4,5) : Un Lucas 1.0.
Diego Costa (6,5) : Une face de porc, des hurlements de truie, un dribble de cochon. Le joueur Justin Bridou. Remplacé par Traoré (69e), qui n’a pas mangé de cette viande-là.
Paris Saint-Germain
Trapp (6) : En France, comme en Allemagne, les Kevin n’inspirent pas trop confiance. Ils sont capables du meilleur, comme ce double arrêt à l’heure de jeu, et du moins bien, avec ce ballon relâché juste avant la mi-temps. Mais bon, Paris est en quarts. Alors ça passe.
Marquinhos (6,5) : Précieux derrière. Inexistant devant, sauf de la tête. Rihanna.
Thiago Silva (6) : S’est fait avoir comme un enfant sur le crochet de Diego Costa, mais tout le monde a le droit à l’erreur. Même les monstres.
David Luiz (7) : Une prestation à l’image de son interview de fin de match en VF avec Anne-Laure Bonnet. Plutôt bien maîtrisée, mais pas encore parfaite.
Maxwell (7) : Le temps n’a pas de prise sur lui. Ne va pas tarder à passer du côté Nespresso, team Georges Clooney.
Rabiot (6,5) : Des pertes de balle, mais de la décontraction, un but et un tampon sur Diego Costa pour compenser. En gros, des règles plutôt agréables.
Thiago Motta (5) : Willian, Obi Mikel et Fàbregas lui ont marché dessus un bon moment. Littéralement. Enfin surtout l’Espagnol. Et puis, il n’a pas été vraiment aidé non plus par ses coéquipiers. Les parpaings de Rabiot lui ont coûté la perte de balle sur l’égalisation de Diego Costa. Il a quand même fini par se relever en seconde période, mais tout de même bien loin du Jake LaMotta attendu.
Matuidi (6,5) : Un souffle dans le cou. Un pied sur le tibia. Une présence angoissante dans le dos des attaquants anglais. Le méchant de film d’horreur n’était pas celui qu’on croyait ce soir.
Di María (7,5) : C’était le premier gros test pour lui. Et il l’a relevé avec mention. Il a amené ce petit truc en plus qui transforme une bonne équipe en grande équipe.
Lucas (7,5) : Ultra disponible, même sur les pires ballons aux poteaux de corner. Remuant. Plutôt entreprenant. Edinson qui ?
Ibrahimović (8) : « Sans manquer de respect au passé, le PSG est né il y a trois ans et demi, lorsque Zlatan est arrivé. » Un but. Une passe décisive. Tout en marchant. Classe.
Raphael Gaftarnik et Ugo Bocchi