- Premier League
- J13
- Chelsea-Manchester U. (1-1)
Les notes de Chelsea-Manchester United
Au terme d'un match solide, Manchester United est parvenu à freiner Chelsea dans son antre (1-1). Paradoxe : la défense de Manchester, pourtant l'une des pires du Royaume, a largement fait le boulot, à l'image de Lindelöf, tandis que l'attaque de Chelsea, pourtant l'une des meilleures d'Angleterre, a bégayé son football, à l'instar d'un Werner en mode vendanges.
Défenseurs
Antonio Rüdiger
Il tacle comme un bourrin, il gueule comme Fred Antonetti, il est prêt à se battre à chaque instant, bref, il est constamment sur le front. Rudiguerre.
54 note(s)
Le plus sage des vieux sages. Impressionnant de roublardise, que ce soit sur la faute qui offre le penalty aux Blues, ou dans ses interventions et anticipations. La paire qu’il forme avec Rüdiger est aussi complémentaire que Fred et Jamy.
53 note(s)
Victor Lindelöf
Après sa belle prestation face aux Blues, les fans londoniens se posaient tous cette question en sortant de Stamford Bridge : qui est arrivé en premier sur le ballon, Lindelöf ou la poule ?
48 note(s)
Aaron Wan-Bissaka
Il s’est fait dévorer par Hudson-Odoi en première mi-temps et n’a vécu la seconde que pour se faire avoir par Thiago Silva sur l’action qui mène au penalty. Un naufrage, presque aussi cruel que celui qui amène la quasi-disparition des Jedi. Obi-Wan Bissaka.
52 note(s)
Gardien
David de Gea
Quel drôle de gardien. Lorsqu’il n’a qu’un arrêt à faire dans un match, il le rate souvent. Lorsqu’il en a quinze, il les sort tous. Envoyez-lui tous les variants du monde d’un coup, il les réduira à néant.
56 note(s)
Edouard Mendy
Une soirée peinard à mater la Premier League dans un fauteuil. Ce dimanche, Édouard Mendy a voyagé dans le passé, lorsqu’il gardait les cages de Rennes et qu’il rêvait d’y être. Et puis le réveil a sonné, et Mendy a juste eu le temps de voir Sancho lui foncer dessus.
58 note(s)
Milieux
Jadon Sancho
À force de vivre au Théâtre des rêves, Manchester United a tendance à vivre dans un monde de fantasmes. Jadon est plus prosaïque : les Blues ne sont pas une bande de géants, simplement des moulins à vent, qu’il a crucifiés sans trembler. Sancho Panza. Remplacé par Cristiano Ronaldo (64e), venu indiquer la mauvaise direction à De Gea sur le penalty de Jorginho. Suuu !
51 note(s)
Bruno Fernandes
D’accord, il a un toucher de balle soyeux. D’accord, il sait faire des sauts de cabri quand il tire un penalty. Et d’accord enfin, il balance parfois des passes laser. Mais il joue en Angleterre, et en Angleterre, une bonne vieille chandelle fonctionne mieux que toutes les friandises du monde. Putain de kick and rush. Remplacé par Van de Beek (89e), venu se dégourdir les jambes.
50 note(s)
Scott McTominay
Sobre, efficace, travailleur, besogneux, prêt à tout, même à se prendre des frappes de mule en pleine poire. Un vrai soldat, apprécié par les suiveurs de son club, ignoré par les autres. Johnny Marr dans les Smiths.
48 note(s)
Michael Carrick
Les Cristianix ont failli faire une crise cardiaque en début de rencontre, lorsqu’ils ont découvert que CR7 n’était pas titulaire. Finalement, il a montré qu’il avait eu (en partie raison). Et s’il était là, l’homme qui sauvera les Red Devils ?
56 note(s)
Hakim Ziyech
Des occasions, il en a produit, produit, et encore produit, sans succès et avec beaucoup de déchets. La définition du capitalisme. Encore une preuve que la COP26 était un flop.
166 note(s)
Jorginho
À force de se foutre de la trogne de Steven Gerrard, les supporters de Chelsea en ont fini par oublier que la grosse boulette est aussi l’une de leurs spécialités. Jorginho est venu leur rafraîchir la mémoire. Heureusement, il tire mieux les penaltys que John Terry.
59 note(s)
Attaquants
Timo Werner
Il vendange autant qu’un vigneron sur les côtes du Rhône. Pourtant, selon John Lennon, le vin anglais n’existe pas. Bientôt le premier grand cru Werner ? Timing parfait, c’est la période du beaujolais Timo. Remplacé par Lukaku (82e), pas franchement plus réaliste.
69 note(s)
Ailiers
Callum Hudson-Odoi
Brillant en première mi-temps, invisible au cours de la seconde. Bref, il a disparu pile à l’heure du tea time. Ah, les coutumes… Remplacé par Pulisic (78e), américain, donc forcément moins porté sur l’art de vivre à l’anglaise.
59 note(s)
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Par Valentin Lutz