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- Caen-PSG (1-3)
Les notes de Caen-PSG
Les hommes du match ? Da Silva côté Caen, Mbappé côté Paris. Avec le dernier mot pour le second, double buteur, malgré le très gros match du premier, longtemps invincible.
Stade Malherbe Caen
Samba (5,5) : Il n’est pas copain avec Steve Mandanda et devrait rapidement se mettre à dos Rémy Vercoutre – l’habituel numéro 1 – qu’il pourrait bien rapidement foutre à la retraite. Sa grosse prestation face à Paris confirme que son début de carrière est un joli gâchis. En bon spécialiste du gâchis, il a donc sali sa prestation par une vilaine relance sur le premier but.
Genevois (4) : Genevois, Genevois plus. Roi du camouflage. Aussi convaincant que Cartapus.
Djiku (6,5) : A cherché l’orgasme toute la soirée. L’a trouvé en enchaînant petite boulette-rattrapage à l’origine de l’égalisation, relançant la bonne musique provenant des enceintes à côté de lui. DJ ku.
Bessat (4,5) : La parole est à Wikipedia : « Le Bessat est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. » Coincé entre Saint-Étienne et Valence, donc. Normal qu’à Caen, il soit perdu et qu’on l’ait peu vu, si ce n’est dans le rétro de Mbappé.
Diomandé (6) : Son but n’est ni beau ni malin. Son carton rouge n’est ni beau ni malin.
Deminguet (5,5) : A tenté tant bien que mal de faire le guet pour empêcher les hommes de la capitale de faire n’importe quoi dans sa zone. Puis a finalement compris que la coupe n’était pas pour aujourd’hui. Demin, c’est loin. A laissé sa place à Avounou, Durel de son prénom.
Peeters (5,5) : Selon Wikipedia (oui, encore lui), Peeters « est un écrivain, un scénariste et un critique français. C’est également un spécialiste de l’univers de Tintin » . Voilà pourquoi il a l’air de préférer lire des BD plutôt que de se frotter au PSG. Comme tout le monde, finalement. Quelle qualité de tir, pourtant…
Rodelin (6) : La saison dernière, il avait donné le maintien à son club en marquant contre les Parisiens lors de la dernière minute de la dernière journée. Ce 18 avril, il attend encore la dernière seconde de la prolongation pour libérer les siens sur sa première véritable opportunité.
Santini (?) : A provoqué un bon coup franc. Et puis c’est tout. Quelle galère d’affronter cette équipe… N’est-ce pas, Crivelli ?
Kouakou (4,5) : Aurait pu mieux faire. Surtout qu’il était placé sur le côté faible de l’ennemi. Remplacé par Féret, qui court encore.
Paris Saint-Germain
Trapp (4) : Est-il en retard sur le but concédé ? Fait-il une faute de main ? Doit-on lui pardonner parce que la frappe est contrée par la cuisse de Rabiot ? Pour son probable avant-dernier match avec le PSG, le portier allemand a réalisé autant d’arrêts propres qu’il ne laissera de souvenirs.
Meunier (5) : Pas d’étincelle. Pas de raté. Ce qui suffirait largement à l’équipe de France.
Thiago Silva (6,5) : La hiérarchie des Silva a été dévoilée au stade Michel-d’Ornano. Et surprise : Thiago
Marquinhos (6) : RAS. Lui ou Kimpembe, peu importe.
Berchiche (4) : La seule personne capable de faire trembler Sangoku, mais pas capable de faire peur à un rival. Yuri BerChichi.
Lo Celso (5,5) : Indispensable pour apporter un peu de goût au plat principal, mais parfois caché. Le Celsous la table.
Draxler (4,5) : Pas d’étincelle. Pas de raté. Ce qui ne suffira absolument pas à l’équipe d’Allemagne. Suppléé par Pastore, « dont l’avenir est toujours incertain » . C’est France 3 qui l’a dit.
Rabiot (5,5) : Son principal défaut ? Dévier les ballons qu’il ne faut pas. Toujours classe, toujours présent. Sans jamais suer. Adrien Rabionique.
Cavani (5,5) : Une frappe foirée qui se transforme en passe décisive. C’est aussi ça, le réalisme du buteur.
Di María (6) : Le meilleur Parisien en 2018… jusqu’à ce soir et la perf’ de Mbappé. Un amour de talonnade suffisant pour déséquilibrer une défense. Nkunku l’a fait souffler et a profité de sa poignée de secondes passées sur le terrain pour inscrire le troisième but.
Par Florian Cadu