- Ligue 1
- J13
- Bordeaux-Marseille (1-1)
Les notes de Bordeaux contre l’OM
Solide, efficace et pragmatique avant la dernière minute du temps additionnel, ce Bordeaux dominical présente un bulletin plutôt positif très homogène. Malgré un goût peu prononcé pour la prise de risque.
Bordeaux
Costil (5,5) : Une vraie présence, des interventions simples réalisées avec classe et une élégance affirmée. Le tout dans une superbe tenue rose pétante qui ferait presque oublier le but encaissé. Benoît Costyle.
Sabaly (6) : Celui qui devrait participer à la prochaine Coupe du monde avec le Sénégal et qui a fait toutes ses classes chez les jeunes Bleus nous ferait presque regretter son choix de sélection. Du Sab’Aly Cissokho ? Non, du Sab’Aly Mohamed.
Lewczuk (5,5) : Avoir un nom où trois consonnes d’affilée se succèdent est compliqué quand on veut se faire définitivement accepter en France. Mais tant qu’on fait son travail, les problèmes se font rares. Même si les autorités ont dû le rappeler à l’ordre en l’avertissant. Ainsi que beaucoup de ses potes. Suppléé par Verdon et ses premières minutes en pro.
Toulalan (6,5) : Plus des jambes de vingt ans, mais une excellente lecture de jeu. Et un pouvoir d’anticipation hors norme. Toulalan sur la pelouse, mais rapide dans la tête.
Pellenard (6) : Il n’avait disputé que vingt matchs de Ligue 1 dans sa carrière ? Et alors ? Le bonhomme s’en est sorti les doigts dans le nez. Les orteils en éventail. Pe(lle)nard.
Otávio Henrique Passos Santos (6) : Ses touches de balle présentent parfois le même défaut que ses noms de famille : il y en a beaucoup trop alors qu’une seule suffit. Sinon, c’est du costaud.
Lerager (6) : Sérieux, propre et solide. A carrément tenté un lob du milieu de terrain. De quoi faire (Le)rager l’Olympique de Marseille.
Sankharé (6,5) : Rendez-vous sur le Network pour rappeler à Younousse Sancarré que ce sont les touches croix et triangle qui permettent de faire des passes. Mis à part ce détail, la performance s’avère plus que satisfaisante. Convaincante, même. Si on ne compte pas les balles de break ratées.
Malcom (2 sombreros et 10 reins brisés) : Si Bordeaux se classait à la 19e place de Ligue 1 sur les cinq dernières journées, c’est peut-être aussi parce que son Brésilien était moins dans son assiette. Et pas la peine d’assurer le contraire en faisant de la (Mal)com’. Lorsqu’il est bien dans ses baskets, Bordeaux gagne. Enfin presque. Coïncidence ?
Kamano (6) : « J’viens pas d’la cité, Mais le rythme est là / J’viens pas d’Panam, Mais du SC Bastia / Y a pas d’tendresse là-bas / C’est qu’des gros murs / Mais c’là n’empêche que j’ai croisé pas mal de durs. » Et ça l’a forgé au combat. François Kamini. A passé le mic’ à Cafu, qui est jaune et qui attend.
Par Florian Cadu