- C1
- Gr. C
- Bayern-Barça (2-0)
Les notes de Bayern Munich-FC Barcelone
Ce Bayern-Barça a été étrange, avec une première période largement dominée par les Catalans, mais des Bavarois ultraréalistes en seconde période. Bilan des courses : une paire Pedri-Gavi énorme, des Français en top forme et Lewandowski qui rate clairement son rencard avec son ex.
Gardien
Manuel Neuer
Petite anecdote croustillante et inédite : Manuel Neuer a inventé le poste de libéro pour un gardien de but ! Non, sans déconner, si le portier a montré quelques fébrilités dans son jeu au pied, il a été toujours aussi solide sur sa ligne, à l’image de ses deux parades face à Pedri et Lewandowski. C-17 va bien, merci pour lui.
159 note(s)
Marc-André ter Stegen
Chaque année, on lui donne et on lui redonne l’occasion de prouver, lors d’une confrontation directe, qu’il est le meilleur gardien allemand. Bon, à un moment donné, si le mec ne fait pas d’efforts, on ne peut rien pour lui.
141 note(s)
Défenseurs
Noussair Mazraoui
Une chose est sûre au regard de son entrée en jeu : Mazraoui a la dalle. Ce n’était vraiment pas le bon match pour se blesser après 20 minutes, Benji…
320 note(s)
Dayot Upamecano
Acteur principal de ce remake du Mépris, il a littéralement méprisé (et maîtrisé) Robert Lewandowski pendant 90 minutes. Superbe hommage à Jean-Luc Godard.
183 note(s)
Lucas Hernández
Second poteau Pavard, c’est so 2018. En 2022, la mode, c’est premier poteau Hernández. Qu’il n’hésite pas à exporter cette tendance au Qatar dans deux mois.
179 note(s)
Alphonso Davies
Franchement, rangez vos débats entre jets privés, TGV et chars à voile. Pour aller le plus vite d’un point A à un point B, il suffit de mettre la marchandise sur Alphonso Davies. Aucun retard, aucune émission de CO2, bref, le moyen de transport idéal. En revanche, attention, ça secoue un peu.
170 note(s)
Joshua Kimmich
Une pincée de puissance, quelques zestes de coups d’épaule et la touche finale : une délicieuse sauce Kimmichuri sur les crampons de Pedri. C’est quand déjà, le retour de Top Chef ?
157 note(s)
Marcos Alonso
Sale semaine pour les Alonso, entre Fernando contraint à l’abandon au Grand Prix d’Italie, et Marcos qui oublie totalement Lucas Hernández sur l’ouverture du score bavaroise. On a des nouvelles de Jérôme et Isabelle ?
143 note(s)
Andreas Christensen
Irréprochable en première période, il est, comme plusieurs de ses coéquipiers, tombé dans le côté sombre en début de seconde. Hayden Christensen.
125 note(s)
Ronald Araújo
Avant le match, il avait assuré qu’il était très content de ne pas affronter Lewandowski. Conclusion : toujours tirer des conclusions après la rencontre.
127 note(s)
Jules Koundé
« Ça, les gars, c’est un Jules Koundélitch, c’est pas un porte-manteau ! » Si si, c’est bien un porte-manteau, sur lequel ont été gentiment accrochés Mané et Müller, tout doux ce soir.
136 note(s)
Milieux
Marcel Sabitzer
« Si si, d’habitude je suis un joueur connecté. Si si, bien sûr… J’ai une tendinite au bras. »
151 note(s)
Leon Goretzka
Il est la preuve vivante que le cross fit et le running sont compatibles. Dès que ses muscles et son cardio sont arrivés sur la pelouse, le Bayern a changé de visage. Allez, tous à la salle !
156 note(s)
Jamal Musiala
Savez-vous pourquoi Jamal Musiala, malgré de nombreux contacts, ne tombe pratiquement jamais ? Parce que Jamal Debout.
155 note(s)
Thomas Müller
Ce soir, ce n’était pas Thomas Müller, c’était Tomass Moulah (comme le prononce si délicatement Jean-Charles Sabattier), la contrefaçon disponible sur LAMOULA.SHOP. Demandez à Milla Jasmine pour un code promo.
153 note(s)
Leroy Sané
Petite anecdote croustillante et inédite : Leroy Sané s’appelle Leroy parce que son père était fan de Claude Leroy ! Non, sans déconner, il a surtout failli être Leroy des crochets ratés, mais sa percée centrale et son but façon Robben en finale de C1 2013 font finalement de lui Leroy de l’Arène.
160 note(s)
Sadio Mané
Liverpool est malheureux sans Mané, et ce soir, Mané était malheureux sans Liverpool. Il n’est peut-être pas trop tard…
155 note(s)
Gavi
À 19 ans, Carlos Alcaraz a marché sur l’US Open. À 18 ans, Gavi a marché sur le milieu du Bayern Munich pendant 45 minutes. L’Espagne a assurément d’incroyables talents.
134 note(s)
Sergio Busquets
Gorbatchev est parti, la reine Elizabeth II est partie, William Klein est parti, mais Busquets, lui, est toujours là, immuable et fidèle au poste. Le temps n’a pas la même emprise sur tous.
129 note(s)
Pedri
Que peut-on encore ajouter sur lui ? À 38 ans, il a tout gagné, la Coupe du monde, l’Euro deux fois, la Ligue des champions quatre fois… Et malgré cela, il continue d’illuminer le jeu de son équipe, avec des sorties de balle incroyables et des gestes toujours justes. Il ne lui a manqué que le but. Attendez, hein ? Ce n’était pas Iniesta ?!
162 note(s)
Attaquants
Ousmane Dembélé
Un vieux dicton de journaliste dit « ça ne sert à rien d’être brillant à la cinquième ligne si le lecteur s’est barré à la troisième. » Avec Ousmane, c’est un peu l’inverse : ça ne sert à rien d’être brillant sur les quatre premiers crochets si c’est pour perdre la balle sur le cinquième. Ousmane Apeupré.
145 note(s)
Robert Lewandowski
Il avait pourtant mis sa nouvelle chemise de créateur, son petit chino bien cintré, et le parfum qu’elle lui avait offert pour le clin d’œil. Autour d’un café, il voulait lui montrer à quel point il était heureux et épanoui dans sa nouvelle vie, comment tout était trop bien, même sans elle. Mais dès qu’elle a évoqué leurs huit années d’amour intense, il a perdu ses moyens et a fondu en larmes. Bref, c’était trop tôt pour un rencard avec son ex.
145 note(s)
joueurs
Raphinha
Même chose que Dembélé, sauf que lui, il réussit aussi le cinquième crochet. En revanche derrière, il ne cadre pas. C’est con.
127 note(s)
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Par Éric Maggiori
