- Ligue des champions/Ligue Europa
- 2e journée
- Bilan
Les nominés de la 2e semaine européenne sont…
Deuxième journée un peu partout en Europe (si, Rubin Kazan est en Europe) et déjà des vainqueurs, des buts, des cagades, des gueules, des gestes fous et surtout du n'importe quoi. La Coupe d'Europe, c'est au-dessus du soleil.
Ceux qui devaient être gros enfants et qu’on a décidé de mettre aux bois
Kevin Stuhr-Ellegaard (Eflsborg), un portier danois qui n’a rien pris de Peter Schmeichel.
Oliver Zelenika (Dinamo Zagreb), qui perpétue la longue tradition des gardiens crasseux du Dinamo.
Aleksandr Belenov (Kuban Krasnodar), sans aucun doute le but gag de la semaine contre Valence. Ça pue le pari truqué à plein nez. En Russie ? Étonnant.
Steve Mandanda (Marseille), qui avait demandé à son frère (celui qui joue à Uzès-Pont-du-Gard) de le remplacer ni vu ni connu au moment du coup franc de Reus, on ne voit que ça.
Silvio Proto (Anderlecht), qui se pète la cheville durant l’échauffement et regarde son collègue en prendre trois à la maison. Belle solidarité.
Ceux qui ne sont pas terribles, on le sait, et en ce sens, ils ne déçoivent pas
Helton (Porto) et ses sorties toujours peu autoritaires pour un gardien de but.
Cristian Zapata (Milan AC) pour sa faculté à prendre au marquage sur corner.
Yaroslav Rakitsky (Shakthar Donetsk) qui amortit les balles dans sa surface pour les attaquants adverses. Sympa.
Mickaël Ciani (Lazio), en touriste à Trabzonspor.
Dimitri Payet (OM), habitué à traverser les matchs un peu couillus comme une ombre.
Ceux qui n’ont pas perdu, mais en fait si
Karim Benzema (Real Madrid) pour son match stérile contre Copenhague.
Roberto Mancini (Galatasaray) pour son coaching foireux avec Riera et Amrabat.
Gueïda Fofana (Lyon) pour sa boulette sur l’ouverture du score portugaise.
Leonardo Bonucci (Juventus) qui a encore coûté un but sur une facilité technique.
Nemanja Vidić (Manchester United), au moins autant dépassé que Ferdinand contre WBA samedi.
Ceux qui ont montré à leur entraîneur qu’ils étaient là (et aux autres clubs, au cas où)
Iker Casillas (Real Madrid) avec ses parades en fin de match.
Saber Khalifa (OM) qui aurait pu bénéficier d’un péno à Dortmund.
Álvaro Negredo (Manchester City), plus beau but du match à 0-3.
Felipe Melo (Galatasaray), monstrueux à la récupération contre son ancienne équipe.
Jérémy Ménez (PSG), en fin de contrat en juin 2014. Si un club a envie de s’offrir un petit bordel gratuit.
Ceux qui sont encore là, prêts à foutre le souk et tout le monde est corda, nique le CSA
Javier Saviola (Olympiakos) qui fait de bonnes passes.
Arjen Robben (Bayern Munich), dont la finale de Ligue des champions n’était pas un chant du cygne, donc.
Jussiê (Bordeaux) qui a marqué comme Gouffran l’an dernier.
Mario Balotelli (Milan AC) qui se remet à mettre des penalties après son premier échec contre Reina.
Didier Drogba (Galatasaray) qui était bouilli dès la 40e minute, mais qui finit à 1 but, 1 passe décisive.
Ces matchs de Ligue Europa qui te font dire que tu fais bien de ne pas suivre cette compétition
Tromso – Sheriff Tiraspoll
Legia Varsovie – Apollon Limassol
Karagansky – Maccabi Haïfa
Paços de Ferreira – Pandurii Târgu Jiu
Slovan Liberec – Estoril
Ceux qui ont réalisé un miracle
Zlatan Ibrahimović (Paris Saint-Germain) qui plante de la tête.
Arjen Robben (Bayern Munich) qui score de son pied droit.
Umut Bulut (Galatasaray) qui, après avoir marqué contre le Real Madrid, a planté contre la Juventus.
Ogenyi Onazi (Lazio) qui est devenu buteur et titulaire à la Lazio. Le patronyme a dû aider.
Gary Dourdan (CSI Las Vegas), dans le vestiaire du Parc des Princes après la victoire.
Ceux qui, après leur match, t’ont donné envie d’aller acheter de la patafix et de foutre un poster d’eux dans ta chambre
Mesut Özil (Arsenal), pour son but ou sa passe dé, au choix.
Neymar (Barcelone), pour son ouverture sur Alexis Sánchez sur le but de Barcelone au Celtic.
Marco Verratti (PSG) pour sa louche-virgule sans respect.
Ángel Di María (Real Madrid) pour son coup du foulard-passe dé.
Le Bayern Munich pour son toro géant à une touche de balle dans la moitié de terrain de Manchester City.
Ceux qui ont un sosie assez évident, c’est fou de ne pas y avoir pensé avant
Andrea Barzagli (Juventus), avec Romain Alessandrini.
Marcelo (Real Madrid), avec Albert Hammond Jr.
Alex (PSG), avec Aymen Abdennour.
Menphis Depay (PSV), avec Sisqo.
Ángel Di María (Real Madrid), avec Lucas Digne. Les UV en moins.
Ceux qui étaient censés être les points faibles de leur équipe. Mais au final…
Erik Durm (Dortmund), passeur décisif sur le premier but, impressionnant de maîtrise.
Gregory van der Wiel (PSG), passeur pour Ibrahimović et presque agréable à voir jouer.
Chris Smalling (Manchester United) qui a tout dégagé devant sans se poser de questions.
Konstantinos Mitroglou (Olympiakos), en mode triplé à Anderlecht. Avec une barbichette.
Mathieu Chalmé (Bordeaux) qui a constaté qu’il y avait beaucoup plus faible autour de lui.
Par Romain Canuti et Mathieu Faure