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Les joyaux de la Mère Patrie

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Les joyaux de la Mère Patrie

L'Inter Milan s'est frotté les mains lors du tirage au sort de Nyon. Arsenal, Manchester, Barcelone... évités. Les champions d'Italie ont hérité de l'adversaire le plus faible. Théoriquement. En affrontant le CSKA Moscou, les Lombards s'éloignent de tous les gros. Mais l'outsider russe est imprévisible. Construit à coups de pognon et de joueurs maison, le CSKA est tout sauf un faire-valoir. La raison ? Cinq joueurs extraordinaires. Présentation.

Igor Akinfeev

Les fans de Football Manager ne l’ont jamais vu jouer, pourtant, il est encensé dans 47 pays du monde. Saloperie de modernité. Quoi qu’il en soit, au-delà de l’aspect virtuel, le portier moscovite est surement le plus beau joyaux russe à ce poste depuis Yachine. Incontournable au pays (élu cinq fois meilleur gardien du championnat), Poutine ne jure que par lui. Rinat Dasaev, ancienne gloire locale, l’a immédiatement pris sous son aile lors de son arrivée au CSKA. En championnat, il bat tous les records de précocité. Énorme sur sa ligne, Akinfeev possède un très bon jeu au pied, à l’image de Fabulous Barthez, toutes proportions gardées. Le portier a déjà sorti un bouquin (« 100 penalties de lecteurs« ) et frise les 40 sélections avec la Mère Patrie. Ah oui, Igor n’a que 23 berges…

Sergei Ignashevich

Le plus vieux de la bande. Un trentenaire à la dégaine d’agent du KGB. Avec les jumeaux Berezutskiy, ils forment la base défensive du CSKA. Des gueules peu commodes, des corps bien charpentés et un amour du combat. Enfant de Moscou, Sergeï fait ses armes dans les clubs qui sentent les roubles et la vodka (Truda, Sovetov). C’est au Lokomotiv qu’il explose. Son jeu long fait merveille. En 2004, le CSKA envoie un chèque à son homologue moscovite pour récupérer le bébé. Un choix payant. Il est de tous les succès : Coupe UEFA (2005), championnats (2005 et 2006), coupes (2005, 2006 et 2008). Une véritable star. A tel point que son contrôle positif lors du match contre Manchester United en novembre dernier est passé comme une lettre à la poste. Un match de suspension. Pas vu, pas pris.

Milos Krasic

Il ressemble à Pavel Nedved, s’habille comme Pavel Nedved, le drapeau de son pays natal comporte les mêmes couleurs que celui de Pavel Nedved, mais la comparaison s’arrête là. Milos est formé au FK Vojvodina (un club qui vient de sortir Danijel Aleksic et Gojko Kacar) où il débute à l’âge de 14 ans. Un monstre de précocité. Très vite repéré par le CSKA, Milos s’envole pour la Russie avant ses 20 ans. Depuis, il a tout gagné : titres, reconnaissance internationale et sollicitations. Pis, il était même sur les tablettes du Paris SG en 2008. Ailier à l’ancienne, Krasic mise tout sur sa vitesse. Les latéraux du FC Séville (battu en huitièmes) s’en souviennent encore.

Alan Dzagoev

L’URSS, il n’a pas eu le temps de s’y faire. Il a un peu plus d’un an quand le bloc soviétique explose fin 1991. Pourtant, il possède la classe des grands milieux soviets. Les Zavarov, Dobrovolski, Kolotov. Natif de Beslan, en Ossétie du Nord, Dzagoev est un artiste. Il apprend le football dans la rue avec son frangin Gela. Repéré par Valery Gazzaev lorsqu’il jouait à Valdikavkaz, Dzagoev débarque en 2008 à Moscou après un passage au Krylia Sovetov (seconde division russe). Très vite, il impressionne par son aisance technique et sa vision du jeu. Dès sa première année, il est élu meilleur jeune du championnat russe (8 buts et 10 assists en 20 matches, excusez du peu). Depuis son arrivée dans la capitale, Alan est à la mode. Vif, au-dessus de la moyenne dans tous les domaines, le numéro 10 est un bijou. International à 18 ans, leader technique du CSKA, tous les clubs se l’arrachent. Forcément, un quart de finale de C1, ça permet d’être exposé.

Tomas Necid

Il était dans les petits papiers des recruteurs russes depuis ses seize ans. Un long gaillard comme lui, bon des deux pieds, pas dégueulasse de la tête (1m90 oblige) et formé à la belle école du Slavia Prague, ça mérite de sortir le chéquier. Barré par Vagner Love à son arrivée au CSKA, le Tchèque profite du départ du Brésilien pour s’imposer à la pointe de l’attaque. Impressionnant de fluidité pour son gabarit, Necid s’impose également en équipe nationale. Le numéro 89 moscovite possède une grosse frappe. Une force de la nature. Toujours bien placé dans la surface, l’avant-centre respire le football moderne.

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