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  • Côte d'Ivoire/Mali (1-1)

Les Ivoiriens ne font pas les Maliens

Par Émilien Hofman
Les Ivoiriens ne font pas les Maliens

La Côte d'Ivoire n'y arrive décidément pas. Depuis l'avènement de la fameuse génération ASEC, c'est probablement la moins bonne équipe qui évolue actuellement à la CAN. Dans un match qui a plus valu pour son début et sa fin, Maliens et Ivoiriens prennent le point syndical (1-1). Au moins, y aura encore du suspense...

Côte d’IvoireMali (11)

M. Gradel (83′) pour Côte d’Ivoire , B. Sako (6′) pour Mali.

Hervé Renard hurle. Il tape le sol, il vocifère en postillonnant aux oreilles de Kanon. Sa Côte d’Ivoire n’y arrive pas. Menés depuis la sixième minute, les Éléphants tentent vainement d’amener le danger à l’opposé de leur but, mais ça ne marche pas trop. C’est lent, c’est imprécis, et ça cale contre une organisation malienne dont la qualité est à souligner. Au final, c’est via le très bon Max-Alain Gradel que la Côte d’Ivoire va sauver les meubles en emportant un point sur un score décidément très « groupe D » .

Sako prend tout le monde à froid

Dès l’entame du match, les Ivoiriens mettent le pied sur le ballon. Pourtant, les Maliens vont se montrer directement les plus efficaces. Excentré sur la droite, Sambou Yatabaré centre au deuxième poteau pour Sako dont la reprise, difficile mais superbement exécutée, finit au fond des filets, laissant Aurier et Gbouhou pantois. Les Ivoiriens ne savent décidément pas inscrire le premier but. Pour réagir, les Éléphants comptent sur Bony et sur Doumbia, mais la reprise acrobatique de ce dernier passe à côté du poteau de Diakité. Progressivement, les favoris ivoiriens montrent qu’ils ne sont pas là pour rien. Mais ce n’est pas assez rapide pour Hervé Renard qui vient littéralement hurler dans les oreilles de Kanon au moment où l’arrière gauche effectue une entrée en touche. Secoué par le sort de son coéquipier, Wilfried Bony passe la seconde. Dans le coin du rectangle, le néo-Citizen devient fou : il réussit le flip flap, accélère avant de se faire tacler fautivement… par la tête de Wagué, mais aucun penalty sifflé. Sur le corner qui suit, Kolo Touré vient faire trembler tout le Mali en claquant sa tête sur la barre transversale.

De l’autre côté, la fratrie Yatabaré assure l’animation à coups de une-deux, de talonnades et de débordements sur les flancs, mais il faut quand même bien dire que Gbohouo n’est pas fort inquiété par le reste de l’équipe. À la demi-heure, Christophe Galtier décide de changer sa tactique en remplaçant Diomande par Gradel, mais il manque un gros quelque chose à la Côté d’Ivoire – au sein de laquelle Yaya Touré se fait plutôt discret – pour espérer prendre au moins un point. Les dernières minutes de la période permettent à Kanon de commettre une erreur extrêmement intéressante. À l’entrée de son rectangle, le défenseur de l’ADO La Haye se met à jongler avant, finalement, de céder de la tête le cuir à son gardien qui le prend dans ses bras. Or, il est strictement interdit au gardien de prendre en mains un ballon qui n’a pas été remis directement de la tête, cuisse ou poitrine. Tout en puissance, Seydou Keita envoie ensuite son coup franc indirect sur Wilfried Bony, qui prouve qu’il peut tout aussi bien se sacrifier que réaliser des gestes dingues. Le Mali est devant et tient bon…

Sauvés par Gradel

Bien entré, Max-Alain Gradel tente ensuite quelques incursions pour inquiéter Diakité, comme ce centre sur la tête de Wilfried Bony, très agréable à voir jouer si vous ne l’aviez pas encore compris, mais ce dernier ne cadre pas. Pareil cinq minutes plus tard quand l’ancien avant-centre de Vitesse crochète son défenseur, mais ne fait que lécher le piquet. À vingt minutes du terme, l’instant émotion. Le gardien Soumbeyla Diakité s’écroule au sol, et fond en larmes. Blessé, il sent que le match – et le reste de la CAN ? – est fini pour lui. Sous les acclamations de la foule, le maître des cages s’en va s’asseoir sur le banc, irrécupérable. Pour donner du baume au cœur de leur grand émotif, les Aigles repartent un peu à l’attaque : Sako se lance dans un formidable raid, mais son centre n’atteint personne, avant que Gbohouo ne réalise une belle boulette en relâchant un ballon sous le nez de Mustapha Yatabaré, empêché de reprendre à bout portant par un défenseur ivoirien.

Pour deux équipes théoriquement intéressantes, on n’a pas droit à grand-chose dans notre assiette. Sauf quand Sambou Yatabaré vient défoncer Cheik Tioté dans le milieu du terrain, mais simple carton jaune. Le dicton « les grandes équipes ne meurent jamais » va finalement se réaliser, et Max-Alain Gradel, dans la lignée de sa très bonne entrée, va remettre les siens sur les rails. Après un relais avec Aurier, le joueur de l’ASSE place paisiblement un intérieur du gauche hors de portée du malheureux Berthe, gardien remplaçant qui n’a pas touché une balle. C’est laborieux, mais c’est fini.

Procès des vrai-faux agents à Marseille : Le déballage avant le ménage ?

Par Émilien Hofman

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