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Les fruits du Hazard

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Les fruits du Hazard

On savait que cette bonne vieille France avait en son sein un génie. Eden Hazard a une nouvelle fois régalé les romantiques pendant que Marseille se payait une bonne crise de rentrée.

Ajaccio, l’île aux enfants

En début de saison, la plupart des spécialistes ne misait pas un kopeck sur Ajaccio. D’aucuns se demandaient même par quel miracle une équipe alignant Johan Cavalli comme meneur de jeu pouvait se maintenir au plus haut niveau. La réponse est nette et sans bavure : par le jeu. Et uniquement le jeu. Cavalli, associé à un autre lutin, Sammaritano (moins d’1m70 pour les deux milieux de terrain), ont cassé en deux l’arrière-garde de Valenciennes. Et ce, avec le combo ultime de l’été: café-crème de Cavalli, caramel de Sammaritano. Sans véritable star hormis Ochoa, l’ACA joue avec son cœur et ses lutins. Pour le moment, ça fonctionne. Jusqu’à quand ?

Lille, Cole case

Hazard est beau. Hazard est fort. Hazard est un génie. Les superlatifs pour couvrir l’international belge de douceur vont bientôt venir à manquer. Contre Saint-Etienne, le numéro 10 lillois a planté un doublé (son premier en Ligue 1, ndlr)et atomisé les Verts à lui tout seul. Comme un grand. Deux actions de soliste mêlant technique, vista et finition, pour deux pions exceptionnels. Si Messi plante les mêmes, on crie au génie. Définitivement, Hazard est le joueurs le plus doué ayant foulé une pelouse française depuis Ronaldinho. Et Rudi Garcia se paye même le luxe d’avoir un nouveau joker talentueux dans sa manche en la personne de Joe Cole. L’Anglais débarqué de Liverpool a dépucelé sa liquette nordiste avec force et détermination. Une misère sur six Stéphanois avant de régaler Obraniak sur le troisième but. Ça va envoyer…

Benoît Costil, le mur de Bretagne

Meilleur gardien de Ligue 2 l’an dernier, Costil a pris avec son sourire de beau gosse et sa frimousse de collégien dans les gants de Nicolas Douchez, parti au PSG. On se demandait quel était son véritable niveau, lui qui était de la même génération que les Nasri, Ben Arfa et autre Menez. Au Vélodrome, le portier a apporté un début de réponse: énorme. Il a tout arrêté et par la même occasion écoeuré les offensives marseillaises pendant 90 minutes. Le hold-up rennais au Vélodrome (0-1), c’est un peu le sien. On en oublierait presque le niveau des Olympiens, incapables d’accélérer leur jeu, et toujours à la recherche de leur premier succès après cinq journées. Ouais, on appelle ça un pet foireux.

Lyon s’invite en tête

Deux ans, c’est long. On avait presque oublié la sensation que cela procurait de voir l’Olympique Lyonnais squatter la première place du classement. Même si le maillot jaune n’aura duré que 24 heures, Montpellier ayant repris son bien après sa victoire sur Nice. Après un succès mérité à Dijon (1-2), les hommes de Rémi Garde ont confirmé leur très bon début de saison. Solides, collectifs, compacts, les Rhodaniens ont encore pris un pion mais ont su prendre l’avantage par le toujours sous-estimé Bafé Gomis. Même sans Lisandro, blessé, Lyon sait gagner. Les cadres sont à la hauteur (Källström, Lloris, Bastos) et les jeunes poussent à la porte (Grenier, Fofana, Pied, Gonalons). Bref, l’OL ne fait pas de bruit mais s’affirme comme une équipe solide et efficace. Ça sent le déjà vu.

Javier Pastore, franchise player

42 millions pour un maigrichon de Palerme. Ça vaut quoi ? Beaucoup de choses. Après sa double assist de Toulouse, Pastore a planté son premier but en Ligue 1. Comme d’hab’, Paname l’a joué en mode diesel avec un nouveau but en seconde période. Brest, largement à la hauteur de l’événement, peut s’en mordre les doigts. Mais l’Argentin a réussi à se mettre le tout Paris dans la poche en 90 minutes. Même si le collectif parisien ronronne encore, les victoires s’enchaînent et Paris fait son meilleur début de saison depuis l’époque Fournier. On sait la marge de progression des ouailles de Kombouaré immense. On attend plus d’une telle équipe. En attendant, elle a le mérite de ne pas perdre. Une nouveauté. Quant à Pastore, on peut se palucher sur lui. Il le mérite.

Par Mathieu Faure

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Targhalline : « Je n’avais pas d’autre choix que de réfléchir plus vite »
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