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- Iran-États-Unis (0-1)
Les États-Unis rallient les huitièmes en battant l’Iran
Bien au-dessus de l’Iran pendant près d’une heure, les États-Unis ont trouvé le moyen de renvoyer la Team Melli à la maison grâce à un pion de Christian Pulisic. En huitièmes de finale, les Américains affrontent les Pays-Bas.
Iran 0-1 États-Unis
But : Pulisic (38e) pour les États-Unis
Jusqu’au bout du temps additionnel, et la 99e minute, les États-Unis auront souffert, mais auront tenu. Comme lors de ses deux premières sorties, avec deux mi-temps radicalement différentes, la troupe de Timothy Weah a tenu en seconde période pour se frayer un chemin jusqu’aux huitièmes de finale où elle retrouvera les Oranje de Memphis Depay. Avec l’ambition de poursuivre son rêve américain.
Christian se queda
C’est dans un vacarme de vuvuzelas et de tambours iraniens que les États-Unis se mettent en ordre de match. L’obligation de victoire pour accéder aux huitièmes désinhibe totalement la Team USA, au contraire d’une équipe d’Iran qui ne sait pas vraiment sur quel pied danser. Au milieu de terrain, la paire Musah-McKennie prend rapidement le contrôle, et c’est d’ailleurs le premier cité qui s’illustre d’une frappe trop enlevée. Plus le temps passe et plus les occasions s’accumulent, à l’image des coups de casque de Christian Pulisic et Timothy Weah, et deviennent de plus en plus franches côté américain. Dans le camp d’en face, la Team Melli balbutie son football et fait preuve de lenteur à l’approche de la cage de Matt Turner.
À force de prendre des vagues en pleine poire, l’Iran va céder sur un énième mouvement bien huilé. L’ouverture de Weston Mckennie est exquise, la remise de Sergiño Dest l’est tout autant pour le SUV Pulisic qui franchit la ligne d’arrivée (0-1, 38e). Les vuvuzelas se taisent, Pulisic met quelques minutes avant de s’en remettre, juste le temps de voir Timothy Weah partir breaker en solo. Problème : l’attaquant est signalé hors jeu pour quelques millimètres. À la pause, les États-Unis ont rempli leur part du contrat.
Dans la douleur
Le second acte colle autant à l’enjeu qu’à la physionomie des deux premiers matchs des deux équipes : les USA s’essoufflent peu à peu, tandis que l’Iran pousse de plus en plus fort. Entré en jeu à la place de Sardar Azmoun à la pause, Saman Ghoddos se procure deux belles occasions. Sur un joli centre de Ramin Rezaeian, l’ancien Amiénois place une tête hors cadre, puis n’enroule pas assez une frappe en rupture à la suite d’un beau débordement d’Ali Gholizadeh. Les minutes s’égrènent et hormis une frappe de Saeid Ezatolahi hors cadre, l’Iran peine à réellement déranger Turner.
Les neuf minutes de temps additionnel redonnent un maigre espoir à l’équipe de Carlos Queiroz, qui n’est pas loin d’arracher le nul sur une tête rasante de Morteza Pouraliganji sur coup franc. Une ultime simulation de Taremi sonne le glas de l’Iran, qui quitte la compétition en terminant troisième de son groupe. Revenu en septembre, Carlos Queiroz n’aura donc pas réussi son pari d’emmener la sélection iranienne au-delà des poules.
Iran (4-3-3) : Beiranvand – Hajisafi (Jalali, 70e), Pouraliganji, Mohammadi (Karimi, 45e), Rezaeian – Ezatolahi, Haji Safi, Nourollahi (Torabi, 70e) – Gholizadeh (Ansarifard, 79e), Azmoun (Ghoddos, 45e), Taremi. Sélectionneur : Carlo Queiroz.
États-Unis (4-3-3) : Turner – Robinson, Ream, Carton-Vickers, Dest – Musah, Adams, Mckennie (Acosta, 65e)- Weah, Sargent, Pulisic (Aaronson, 45e). Sélectionneur : Gregg Berhalter.
Par Andrea Chazy, à l'Al Thumama Stadium