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Les enseignements pour le PSG et l’OL après Juventus-Atalanta

Par Félix Barbé
4 minutes
Les enseignements pour le PSG et l’OL après Juventus-Atalanta

Alors que Lyon jouera son huitième de finale retour de C1 face à la Juventus début août et que le Paris Saint-Germain sait déjà qu'il retrouvera l'Atalanta en quarts, les deux formations italiennes s'affrontaient samedi soir en Serie A (2-2). Une jolie occasion pour les deux clubs hexagonaux de voir où en étaient réellement leurs adversaires.

Cette Juve-là est définitivement prenable

Avant même de signaler le match remarquable de l’Atalanta, c’est ce qui saute aux yeux en premier : en manque criant d’inspiration, de vitesse et de percussion, cette Juventus post-confinement est d’une tristesse absolue (avant l’interruption de la saison, elle n’était déjà pas brillante). Après avoir pris le bouillon face à l’AC Milan il y a quelques jours (4-2), les Bianconeri auraient cette fois encore mérité de faire chou blanc, tant ils ont été dominés de la tête et des épaules par les gars de Bergame. La faute à une triplette Bentancur-Matuidi-Rabiot totalement asphyxiée au milieu de terrain – surtout en première mi-temps – et à des latéraux invisibles. Résultat : le manque de liant et de transition à la récupération du ballon fut affolant. À l’exception de rares inspirations de Paulo Dybala en première mi-temps ou de Douglas Costa après les vestiaires, les joueurs de Maurizio Sarri font peine à voir. Et Rudi Garcia doit bien le savoir.


Le PSG devra maîtriser ses sorties de balle à la perfection

Comme une énorme partie de leurs buts inscrits cette saison, les deux pions de la Dea contre la Juve sont venus de récupérations très hautes sur le terrain. Dybala, puis Bentancur ont chacun perdu un ballon avant même d’avoir passé le rond central et, dans les deux cas, le cuir s’est retrouvé au fond de la cage de Wojciech Szczęsny moins de dix secondes plus tard. Ce pressing tout-terrain est l’un des premiers leviers de la « patte » Gian Piero Gasperini. Une pression que les Bergamasques exercent dès le coup d’envoi, sans même laisser une période d’observation à leurs adversaires. Jusqu’au but de Zapata samedi (16e minute), les Turinois n’ont d’ailleurs quasiment pas touché le ballon. Pour ne pas commettre les mêmes erreurs que les partenaires de Matthijs de Ligt, les Parisiens devront impérativement soigner leurs sorties de balle. Attention aux grigris de Marco Verratti. Une fois le premier rideau défensif passé, des opportunités de un-contre-un, voire même de surnombre s’offriront en revanche forcément aux joueurs de la capitale.


Les ailiers parisiens devront obligatoirement faire les efforts défensifs

C’est désormais bien connu : le système en 3-4-1-2 de l’Atalanta fait la part belle aux pistons. Avec une concentration importante de joueurs au milieu de terrain, les joueurs de Gasperini savent garder la balle et faire danser infiniment leurs adversaires, avant de décaler sur leurs deux joueurs de côté, capables aussi bien de mettre du danger devant le but adverse par un bon centre que d’aller déborder balle au pied pour créer le surnombre. Face à la Juventus, cette philosophie devenue habitude n’a pas été mise de côté. En première période, Timothy Castagne s’est notamment montré omniprésent dans son couloir gauche. Le virevoltant Belge a pourtant dû remplacer au pied levé Robin Gosens, l’habituel titulaire du poste, qui compte déjà dix buts cette saison toutes compétitions confondues, preuve de sa prépondérance. Pour réduire l’influence des pistons sur le jeu des Italiens, les ailiers du PSG vont devoir faire le sale boulot en revenant continuellement sur eux. Pas certain que ce soit le fort de Neymar.


La défense de l’OL devra gérer la profondeur

Forcément, quand on ne trouve pas de solutions dans le jeu, le vrai, on allonge ! La Juve a bien dû se résoudre à cette option ce samedi. En dehors de ses deux penaltys, le champion d’Italie en titre s’est en effet procuré ses meilleures occasions sur de longues ouvertures, qui ont tour à tour alerté Dybala, puis Ronaldo. Comme il est difficile d’imaginer les performances des poulains de Maurizio Sarri s’améliorer drastiquement d’ici un mois, il y a fort à parier pour que ces derniers pratiquent un jeu sensiblement similaire au moment d’affronter l’Olympique lyonnais en huitièmes de finale retour de C1, le 7 août prochain. Attention donc dans les rétros de Jason Denayer et Marcelo. Ah oui, merde, Marcelo…


Les Lyonnais devront se couper les mains

Tristes sur tous les plans face à la Dea, les Bianconeri ont inventé un nouveau jeu, que les gamins vont devoir s’empresser de copier dans les cours d’école : viser les mains adverses, à défaut de viser leur cage. Bah oui, c’est tellement plus simple pour marquer un but finalement ! C’est d’ailleurs curieux que personne n’y ait pensé avant. Allez hop, un passage par la case amputation pour tous les joueurs de champ lyonnais (on peut même y ajouter les gardiens, tant la probabilité que les Turinois cadrent un tir est infime) et la qualification pour le Final 8 de Lisbonne est assurée ! Pas de bras, pas de tracas !

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