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Les enseignements de septembre
Le dicton nous apprend : « Au mois de septembre, le feignant peut aller se pendre ». So Foot détache les macchabées et sort les cadavres des placards.
Lehmann veut s’essayer au Cécifoot
Que Jens Lehmann soit un taré ne fait aucun doute. On le croyait rangé des voitures après une carrière faite de coups de folie dont l’un des plus beaux reste ses 250 kilomètres de déplacement en hélicoptère le séparant de son domicile au centre d’entraînement de Stuttgart. Il pourrait être un retraité comblé mais il lui manque une ligne de palmarès international. Qu’importe, Jens a décidé de se rendre à Rio 2016 en paralympique pour défendre les cages allemandes en Cécifoot : « C’est très intéressant, je suis en mesure de jouer cette épreuve. Nous devons encore discuter. Mais je suis intéressé » , a-t-il déclaré. A l’avance, on s’en pourlèche les babines.
Au Dinamo Zagreb, la bière coûte une blinde
S’il y avait bien une bière à savourer ce mois-ci, c’était celle qu’il fallait téter à l’arrière du bus du Dinamo Zagreb. En tout cas, Domagoj Vida l’a appris à ses dépens. Grillé en train de se pinter avant un match, l’international croate a écopé d’une amende salée de 100.000 euros. Soit un quart de son salaire selon les médias croates. Question de Monsieur Delerm : à combien revient la gorgée ?
Loïc Remy rend la justice
En attendant de le voir à nouveau cavaler sur le front de l’attaque olympienne comme au bon vieux temps, Loïc Rémy parfait sa condition physique en coursant les voleurs à la petite semaine. Ainsi, le Marseillais a capturé et remis aux forces de police l’homme qui avait tenté de lui piquer son Audi S3. Ça sent la remise de ruban chez Manuel Valls.
Le foot iranien explose
On ne cause pas assez du football iranien. Pourtant, les noms des clubs engagés fleurent bon la fin de carrière aventureuse : Teraktor Sazi, Paykan Qazvin, Zob Ahan et le Sepahan Ispahan où évolue un certain Adel Kolahkaj. Ce dernier, lors d’un match de Ligue des champions asiatique, a ramassé des projectiles lancés sur la pelouse. D’un geste désinvolte, il se saisit d’une espèce de pierre qu’il jette le plus tranquillement du monde en dehors du terrain. Quelques secondes après, ladite pierre se révèle être une grenade et défonce un panneau publicitaire. Grosse frayeur pour le joueur qui s’en sort indemne. La prochaine fois, il faut laisser les ramasseurs de balle accomplir la sale besogne.
Brandao est disculpé
Buteur par effraction, Brandao a bénéficié d’un non-lieu dans une sordide histoire de viol sur une aire de repos. C’était en 2011. La justice française a décidé de blanchir le désormais Stéphanois qui, comme vous le savez, ne cessait de plaider son innocence : « J’ai pas touchéo, j’ai pas touchéo ! »
Di Canio déroule son gardien
Quand Villas-Boas maintient Lloris sur le banc, Di Canio taille dans le vif. Toujours sanguin, l’Italien à la tête de Swindon Town, fraîchement remonté en League One, s’est farci son gardien. Le malheureux qui a encaissé deux buts en une vingtaine de minutes a été prié de quitter la pelouse avant que Di Canio l’enterre en assurant le SAV : « C’est un des pires joueurs que j’aie jamais vus. Il n’y avait aucune raison pour que je le laisse sur le terrain. C’était déjà le pire joueur face à Stoke cette semaine, mais nous avions gagné 4-3. N’importe qui peut faire une erreur, mais cette arrogance et cette ignorance, c’est la pire chose que j’ai vue d’un professionnel. Pas en tant que personne, mais en tant qu’athlète. S’il ne s’excuse pas auprès des fans, je le dégagerai de l’équipe. Je m’en fous, ce sont mes règles. »
Le bus du Real mis à l’amende
En temps de crise, il n’y a pas de petites économies. Et ce n’est pas Rajoy qui dirait le contraire. Ainsi, une pervenche madrilène a décidé de coller une prune au bus du Real mal garé devant l’hôtel où s’était réunie l’équipe avant d’en découdre à Bernabeu. De deux choses l’une : soit la pervenche est incorruptible, soit elle supporte l’Atlético.
Berbatov ne veut pas rembourser
Dans le money-time du mercato, Berbatov en a fait une bonne. Alors que l’Italie lui tendait les bras, il a finalement pris tout le monde à contrepied pour parapher à Fulham. Or, la Fiorentina avait payé au bulgare et sa clique un billet d’avion pour Florence afin qu’il s’engage. Si Berbatov a profité du vol, la visite s’est avérée purement touristique. Aujourd’hui, la Viola réclame le remboursement des frais de déplacement. Refus du bulgare et commentaire cinglant des transalpins : « Malgré ses qualités sportives et techniques, nous sommes heureux qu’il n’ait pas rejoint ce club, il ne mérite pas de représenter cette ville et ce maillot » . Après le parapluie bulgare, le parachute bulgare.
Le vestiaire du Zénith flambe
L’alopécie empêche Spalletti de se faire des cheveux blancs, mais l’entraîneur du Zénith Saint-Pétersbourg doit connaître des nuits d’insomnie. En effet, le dépouillage en règle du championnat portugais avec les arrivées d’Hulk et Witsel ont enflammé son vestiaire. Il faut dire que les rémunérations des nouvelles recrues seraient très largement supérieures à celles des anciens. Aussi, le milieu Denisov a décidé de l’ouvrir : « Je pourrais comprendre si nous avions transféré Messi ou Iniesta, ils valent n’importe quel prix. Nous avons acheté de bons joueurs qui vont clairement aider le Zénith. Mais sont-ils tellement meilleurs que les autres vedettes de l’équipe pour mériter d’être payés trois fois mieux ? » Depuis, Denisov joue avec la réserve : le prix à payer de la lutte des classes.
Klose se la joue fair-play
Klose est un brave type. Le genre à tout encaisser sans moufeter et, derrière ses yeux de cocker, il cherche déjà un moyen de se rabibocher. Face à Naples, Miroslav a fait invalider un but inscrit de la main. Bon, finalement, la Lazio a quitté la pelouse avec un 3 à 0 dans la musette. C’est pas avec des gars de l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette que l’Allemagne va remporter la prochaine Coupe du monde. Effenberg et Schumacher ont du lever les yeux au ciel…
Par Adrien Ares-Rodriguez