- Bilan
- Août
Les enseignements d’août
Le dicton est formel : « Les poulets du mois d’août n’ont jamais le derrière clos. » Imbibé de Biafine, Sofoot.com pond les essentiels, à défaut d’avoir serré les poules de luxe de la Côte d’Azur.
Du viagra pour les footballeurs
Si la cigarette endommage la qualité des spermatozoïdes, le football serait un frein potentiel à la reproduction. Suite à la consultation d’un joueur de Bundesliga, des urologues ont établi un lien entre dysfonction érectile et jeu de tête. Ainsi, la fréquence des coups de boule endommagerait l’hypophyse au point de jouer sur la production de testostérone nécessaire pour une érection digne de ce nom. Rassurez-vous, mesdames, Claude Makélélé ne brillait pas dans le domaine aérien.
Atlético Clube Goianiense recrute malin
Au moment du mercato, comment faire parler de son club lorsque l’on n’a pas un kopeck et aucune chance d’attirer des foudres de guerre ? Et bien, on choisit des joueurs avec des noms ronflants, des homonymes. Pari réussi pour l’Atlético Clube Goianiense qui a signé Michael Jackson (Carlos Adriano de Sousa Cruz). L’indépassable pourvoyeur d’albums de l’industrie du disque retrouvera une autre pointure en la personne de John Lennon (John Lennon Silva Santos), ainsi qu’un personnage historique de renom : Mahatma Gandhi Heber Pio. Regrettable qu’Allan Dellon soit en bout de course…
Schuster veut légaliser
Alors que l’Allemagne commence à sortir les dossiers sur les affaires de dopage en RFA, Bernd Schuster va plus loin dans les colonnes de Sportbild. L’actuel entraîneur de Málaga brise un tabou et prône l’utilisation du dopage à des fins thérapeutiques : « Sur ce thème, je ne vois aucun souci à ce que des produits interdits soient utilisés pour aider un joueur à revenir de blessure. (…) Il ne s’agit pas d’améliorer la condition physique d’un joueur et le faire jouer à 150 ou 180% de son potentiel. Seulement de l’aider à retrouver son meilleur niveau le plus vite possible. » Diaby ferait un cobaye tout indiqué.
Les mascottes ont la vie dure
Parallèle au monde du football, parallèle au monde tout court, les mascottes restent un mystère. Amis des enfants et cibles des adultes en mal de bouc émissaire, elles connaissent la bonté et la cruauté des hommes en quatre-vingt-dix minutes de temps. Jusqu’à peu, Lenny Berry était Stafford Heginbotham, mascotte enrobée de Bradford City. Dix-neuf ans de bons et loyaux services partis en fumée à cause d’une spectaculaire perte de poids qui empêche Lenny Berry de tenir son rôle à la perfection. Le diabète a eu raison de son job. L’humanité est une belle chose qui se perd.
Kežman emmerde le mariage pour tous
Mateja Kežman a vécu sur son passé lorsqu’il plantait but sur but au PSV et faisait frémir l’Europe. De crack à krach, il s’en est sorti cahin-caha : Chelsea, Atlético Madrid, Fenerbahçe et le PSG, où il ne devait pas être le premier supporter du Paris Foot Gay, si l’on en croit sa dernière sortie en date : « L’homosexualité est une maladie qu’on ne doit pas promouvoir. J’ai un problème avec ça. » Si seulement Vampeta avait pu le dérider.
La belle histoire du mois
Chaque mois réserve sa belle histoire. Celle que nous allons vous conter débute mal : un accident de la route avec son lot d’emmerdes (poumon percé, sternum en miettes et artère cardiaque HS). Placé en coma artificiel, le coach Wayne Thorne était mal barré. Mais comme le disent si bien les amateurs de bandanas noués sur le crâne (exception faite des groupies de Tal) : Life goes on. Ainsi, le Larkhall Athletic, son club, a remporté un match au fin fond d’un championnat obscur. Quand sa femme lui a annoncé la nouvelle, Wayne a émergé du coma par enchantement. Un ersatz de Parle avec elle à la sauce Onteniente.
Le Premier ministre taquine le ballon
Boïko Borissov n’évolue pas au BATE Borisov, plutôt en deuxième division bulgare, pour le FC Vitosha Bistritsa, au poste d’attaquant. À 54 ans, il est le joueur doyen du pays. Seuls les lecteurs de l’Esprit des péninsules et de Courrier international savent que Boïko Borissov est l’ancien premier ministre de centre-droit du pays, poussé à chausser les crampons suite à une vague de manifestations. Cette belle reconversion nous conduit à imaginer nos anciens dirigeants sur un terrain : Ayrault défenseur à Carquefou, Fillon sur le banc du MUC72, De Villepin ailier flamboyant au Tout Puissant Mazembe, Raffarin attaquant foutraque du Poitiers FC, Jospin latéral besogneux du FC Vannes, Juppé sobre récupérateur de Libourne ou Balladur : perle ottomane du Göztepe Spor Kulübü.
PETA à l’assaut de l’UEFA
Au Kazakhstan, un lieu sur deux se nomme Astana – ce qui signifie capitale chez Noursoultan Nazarbaïev – comme la Astana Arena où le Shakhtyor Karagandy a botté le cul du Celtic Glasgow au troisième tour préliminaire de la Ligue des champions. Une performance insensée qui doit visiblement beaucoup à un sacrifice de mouton porte-bonheur. La PETA, qui est à la cause animale ce que les Femen sont au féminisme, s’est émue dans une lettre transmise à l’UEFA de la cruauté des Kazakhs envers les moutons. Les grignoteurs de quinoa peuvent déjà craindre le futur déplacement du Shakhtyor Karagandy aux îles Féroé.
Breno est de retour !
Si le Bayern Munich a flambé la saison dernière, Breno n’y était pour rien. Le Brésilien, promis à un avenir doré à la Lúcio, dormait à l’ombre, en prison : « Je suis devenu une personne un peu différente. J’ai beaucoup appris. » Il y purgeait une peine pour incendie criminel après avoir foutu le feu à sa baraque sur fond de disputes conjugales, d’alcool et de dépression. En semi-liberté, Breno entend se racheter et le Bayern lui a confié un poste de formateur. Au FC Hollywood, Breno sera Man on fire.
par Adrien Ares