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Les dix dates du sacre du Barça

Par Robin Delorme
Les dix dates du sacre du Barça

Enfin ! Après 38 journées de joie, d’exploits, de sidération, de coups durs et de retournements de situation, le Barça est sacré roi d’Espagne. Un titre domestique qui, longtemps acquis et un temps remis en cause, suit un scénario hitchcockien. Voici 10 dates qui en attestent.

12 septembre : coup de poing sur la table du Calderón

Annoncé en délicatesse avec sa défense – en témoigne sa victoire étriquée de Supercoupe d’Europe face à Séville (4-3) -, le Barça entame sa Liga par deux déplacements caliente. Le premier, remporté sur la pelouse de San Mamés, laisse place deux journées plus tard à une visite du Vicente-Calderón. Un rendez-vous entre deux candidats au titre qui confirme une théorie : entre Luis Enrique et Diego Simeone, ce sont toujours les hommes du Cholo qui ouvrent le score. Dans les faits, après un pion initial de Fernando Torres, les Blaugrana se reprennent et envoient leur MSN entériner la remontada. Une banderille de Neymar, suivie d’une consœur de Messi, et les hommes de Lucho repartent en patrons de l’antre des Matelassiers, avec trois points aussi importants mathématiquement que mentalement.

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23 septembre : le bouillon du Balaídos

Rarement le FCB s’est fait prendre à son propre jeu. Mais pas jamais, comme en témoigne cette rencontre au Balaídos. Face à une équipe de Celta dirigée par le Toto Berizzo – soit dit en passant, le meilleur élève de Bielsa -, les maîtres du toque prennent un bouillon mémorable. Entre une agressivité haute et un jeu tout en horizontalité, les Galiciens étranglent les Catalans et les réduisent à un simple rôle de sparring-partner. La palme d’or est, elle, réservée à Augusto Fernández, qui a maltraité Iniesta durant toute la rencontre. Ancien de la maison, Luis Enrique ne peut qu’apprécier ce 4-1 encaissé : « Je préfère que le Celta gagne en jouant sans se cacher. Je suis honoré d’avoir fait partie de l’histoire de ce club. » Détail : au retour, les Celtiñas repartiront du Camp Nou avec un set dans la musette.

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26 septembre : la tuile Leo Messi

L’océan de félicité dans lequel se baigne le Barça depuis le début d’exercice trouve sa première anicroche lors de la réception de l’UD Las Palmas. Une rencontre remportée aux forceps (2-1) par un doublé d’un Pistolero qui égaye un peu la nébuleuse du Camp Nou. C’est qu’un peu plus tôt, dès le dixième tour de cadran, Lionel Messi se blesse. Dans un contact anodin dans la surface, son genou gauche se tord et oblige l’Argentin à céder sa place à Munir. Résultat des courses : une rupture du ligament collatéral interne du genou et une absence estimée entre 7 à 8 semaines. Un gros coup dur pour la belle mécanique de Lucho, donc, qui prend finalement des allures de « mal pour un bien » …

31 octobre : Halloween lance la polémique

Dans un pays qui fait de la polemica son dada, le Barça attend le 10e épisode de la saison pour faire son entrée dans les pages à sensationnalisme. À la suite du succès sans coup férir sur la pelouse de Getafe (0-2), les joueurs culés décident de se parer de leurs plus beaux déguisements d’Halloween avant de prendre l’avion. S’ensuivent un imbroglio dans les arcanes du Coliseum Alfonso Pérez, les fêtards rentrant dans la salle de presse, tandis qu’un joueur de Getafe y livre sa conférence, et une guerre de vidéos interposées, celle des banlieusards de Madrid montrant un vestiaire pourri par les Barcelonais, alors que celle des Catalans expose, elle, un vestiaire en ordre. Bref, du grain à moudre.

21 novembre : le Bernabéu devient un cimetière d’éléphants

« Nous somme entrés dans l’histoire du club avec ce 4-0. » Luis Enrique n’a sans doute pas le succès modeste, il n’en demeure pas moins que cette 12e journée de Liga restera gravée à jamais dans les livres d’histoire blaugrana. Car plus encore que ce score fleuve, c’est bien la domination absolue des Catalans durant 90 minutes qui donne au Santiago-Bernabéu des airs de cimetière d’éléphants. Dépassés, acculés, puis humiliés, les Merengues ont offert l’un des pires visages de leur histoire dans un Clásico – même la claque du 6-2 avait connu un semblant de rébellion des protégés de Juande Ramos. Pis, l’entrée en jeu de Messi, de retour à la compétition après deux mois d’absence, marque une baisse de régime blaugrana. Il faut dire que Neymar, Luis Suárez et Sergi Roberto avaient déjà bien avancé le travail.

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1er janvier 2016 : du sang neuf, mais rien de neuf

Interdit d’aligner ses recrues de l’été 2015, mais pas interdit de recrutement, le FC Barcelone respire à l’aube de la nouvelle année. L’officialisation du passage en 2016 permet ainsi au Mes que d’étrenner ses nouveaux transfuges Arda Turan et Aleix Vidal. Car six mois durant, l’ancien Colchonero et l’ex-Sevillista enchaînent les entraînements sans jamais connaître la moindre convocation, sanction FIFA oblige. D’abord encourageants lors de leurs débuts, les deux hommes finissent pourtant par devenir des seconds couteaux, voire des troisièmes en ce qui concerne le latéral droit, finalement doublé dans la hiérarchie par Douglas. Tout sauf une réussite, donc, d’autant plus que Luis Enrique va flinguer physiquement les membres de son onze type au printemps…

20 mars : Villarreal broie la dynamique

Malgré un nul concédé lors du derby barcelonais, les Blaugrana entament l’année par un plein de succès. Une machine à broyer de l’adversaire et appelée à remporter un nouveau triplé qui poursuit sa série de succès jusqu’au déplacement au Madrigal. Ainsi, après douze victoires de rang, le Barça est contraint au nul (2-2). Pourtant aux commandes à la mi-temps grâce à Rakitić et Neymar, il s’effrite face à la forte pression du sous-marin jaune qui l’empêche de ressortir le cuir. Finalement de retour au contact, Villarreal fait un peu plus que relancer la Liga – le Barça comptant alors une dizaine de points d’avance sur le duo madrilène : il montre le chemin à suivre au Real et à l’Atlético pour étouffer le collectif azulgrana.

2 avril : le Clásico casse les têtes

Lointain concurrent du Barça au coup d’envoi, le Real Madrid aborde ce Clásico dans la simple tunique de l’outsider. Un statut souhaité par Zinédine Zidane et qui sied comme un gant à ces Merengues schizophrènes. Le premier acte, insignifiant, laisse place à une seconde manche bien plus enrichissante. D’une, le Barça, pas dans le coup, prend tout de même les commandes grâce à un coup de casque sur corner de Piqué avant de retomber dans ses travers printaniers. Apathiques dans leur positionnement défensif, peu agressifs à la perte de la chique, les leaders perdent pied et sont rejoints sur un pion acrobatique de Benzema. Même en infériorité numérique, les Madridistas ne relâchent pas l’étreinte et s’emparent des trois points grâce à la connexion Bale-Ronaldo. Le début des emmerdes.

20 avril : Luis Suárez, au-dessus de tout le monde

Avec un nul et trois revers consécutifs – les deux derniers face à la Real Sociedad et Valence -, les Blaugrana abordent le sprint final sans la moindre marge. Avec un point d’avance sur le Real et à égalité avec l’Atlético, ils ne doivent leur première place qu’à une meilleure différence de buts particulière faisant office d’arbitre en Liga. Annoncée comme piège, la visite du Riazor se transforme en ode à Luis Suárez. Le Pistolero, dans tous les coups, rend folle la défense galicienne et s’offre la bagatelle de quatre pions. Mieux encore, grâce à ses trois passes décisives, il devient le premier joueur de l’histoire du championnat espagnol à être impliqué dans sept buts lors d’une même rencontre. Une performance de haut vol qui, plus que lui rendre sa première place au classement du Pichichi, remet dans le sens de la marche le champion en titre (0-8).

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8 mai : le Tamudazo n’est plus qu’un lointain cauchemar

Lorsque l’Espanyol sort du tunnel du Camp Nou, l’assistance blaugrana se repasse en boucle les images du Tamudazo : en 2007, alors que le derby barcelonais devient juge de la Liga, Tamudo inscrit un pion de l’égalisation sur le gong synonyme de titre pour les Merengues au détriment des Barcelonais. Histoire de rapidement balayer cette hypothèse, Messi nettoie la lucarne de Pau Lopez et offre un avantage immédiat aux Catalans. Plus dans la violence que l’agressivité, les Pericos sont rapidement dépassés. Un doublé de Suárez, un pion syndical de Neymar et une banderille du revenant Rafinha plus tard, le Barça s’impose d’une manita et n’a plus qu’à valider son ticket gagnant lors du déplacement à Grenade. Ce qu’il fait. ¡ Enhorabuena campeon !

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