- France
- PSG
- Anniversaire
Les dix dates de Laurent Blanc
Ce jeudi 19 novembre, Laurent Blanc fête ses 50 ans. Un demi-siècle dont une large partie a été consacrée au football. Retour sur les dix dates clés du champion du monde 1998.
12 octobre 1988 : le premier titre international
Ce jour marque le début de la belle histoire en Bleu pour Laurent Blanc. Alors joueur de Montpellier, il remporte le championnat d’Europe Espoirs à Besançon, contre la Grèce. Victoire 3-0. Et surtout, parmi Angloma, Casoni, Galtier, Guérin, Sauzée et Cantona, c’est bien Lolo qui occupe le poste de meneur de jeu. Le tout avec une âme de capitaine qui commence déjà à se dessiner.
10 février 1991 : le défenseur buteur
En trois ans, le rôle de Laurent Blanc à Montpellier a bien changé. Repositionné en libéro par Michel Mézy pour pallier la méforme défensive du club, Lolo a trouvé sa vocation. Mais il ne perd pas pour autant ses bons réflexes en phase offensive. Le 10 février 1991, il inscrit son quatorzième but de la saison en championnat contre le Sporting Toulon (1-1). Il finit meilleur buteur du club et troisième meilleur buteur du championnat. Coups francs, penaltys, têtes victorieuses. Cristiano Ronaldo, quoi.
11 mai 1996 : retour gagnant avec l’AJA
En 1991, il quitte la France pour l’Italie et Naples, sans vraiment de succès. Il revient tout de suite en France, à Nîmes, puis Saint-Étienne. Malheureusement pour lui, les résultats des deux clubs ne sont pas au beau fixe. Le premier descend en deuxième division, tandis que le deuxième évite la relégation de très peu. Guy Roux vient donc le chercher. Bingo. Quelques mois plus tard, le 4 mai, Auxerre décroche la Coupe de France. Une semaine, après, le 11, l’AJA est sacré champion de France pour la première fois de son histoire, en obtenant le nul cotre Guingamp. Le tout, une journée avant la fin du championnat. Opération réussie.
28 juin 1998 : le but en or blanc
Huitièmes de finale de la Coupe du monde, stade Félix-Bollaert, France. Le Bleus sont tenus en échec par le Paraguay. Djorkaeff, Diomède, Henry, Trezeguet et tous les Tricolores butent sur Chilavert depuis 113 minutes. Jusqu’à ce moment où Robert Pirès déborde côté droit. Il centre pour David Trezeguet. Ce dernier remet de la tête pour Laurent Blanc, devenu le « Président » depuis un an. Il fusille le gardien paraguayen à bout portant. But. La France est qualifiée pour les quarts de finale, et se met définitivement en route vers la finale de son Mondial. Une finale remportée, à laquelle Blanc ne participera pas, expulsé en demi-finale après une provocation de Bilić. De toute façon, il a déjà écrit l’histoire ce 28 juin 1998.
2 juillet 2000 : l’adieu au sommet
Si sa carrière en club bat un peu de l’aile avec une erreur en finale de la Coupe de l’UEFA en 1999 avec Marseille contre Parme, et un passage mitigé à Barcelone, la belle histoire avec l’équipe de France continue. Pourtant, son âge et son manque de vitesse sont parfois pointés du doigt juste avant l’Euro. Finalement, il tient parfaitement son rang pendant la compétition et figure même dans l’équipe type du tournoi. Le 2 juillet, David Trezeguet donne le titre à la France, d’un autre but en or. Le moment parfait pour prendre sa retraite internationale, en même temps que Didier Deschamps. Les deux capitaines s’en vont. Les titres avec.
18 septembre 2001 : les premiers pas en Ligue des champions
Aussi surprenant que cela puisse paraître, à 36 ans, le Président n’a toujours pas goûté à la plus prestigieuse des compétitions de club. Le 18 septembre 2001, c’est chose faite. Avec Manchester United, qu’il vient de rejoindre en partie pour retrouver son pote Fabien Barthez, il dispute son premier match en Ligue des champions, contre Lille. Une courte victoire 1-0 grâce à un but de David Beckham dans les arrêts de jeu. Quelques mois plus tard, il inscrit son premier but contre Boavista. Là encore, Laurent Blanc soigne sa sortie, en arrêtant sa carrière professionnelle sur un titre de champion d’Angleterre en 2003. La boucle est bouclée.
4 août 2007 : Touillette party
Ce 4 août 2007 marque la première journée du championnat de Ligue 1, et l’entrée en bourse des Girondins de Bordeaux dans l’industrie du plastique. En devenant entraîneur, Laurent Blanc va pouvoir s’adonner à son autre passe-temps favori : le machouillage. Depuis qu’il est passé du carré vert au banc de touche, le « Président » est obligé de défouler son stress sur un petit bout de plastique. Attaché à sa touillette comme au crâne de Fabien Barthez, Laurent Blanc ne s’en sépare pas jusqu’à sa nomination au poste de sélectionneur des Bleus. Elle laissera place au chewing-gum, plus classe, avant de faire son grand retour sur le banc du Paris Saint-Germain en 2013.
31 mai 2009 : le Président détrône le Grand Lyon
Un coach est né. En 2007, il prend les commandes des Girondins de Bordeaux qui lui offrent son premier poste d’entraîneur. Après avoir terminé second lors de sa première saison, il arrive à faire mieux la fois d’après. Le 31 mai 2009, Bordeaux est au coude-à-coude avec l’OM pour le titre de champion de France. Mais les Girondins ne tremblent pas et s’imposent à Caen. Laurent Blanc remporte la Ligue 1 et peut inaugurer son palmarès en tant qu’entraîneur. Le règne de l’OL est terminé.
19 juin 2012 : le début du désamour
Fin de série. Ce jour-là, la France, coachée par Laurent Blanc, est battue par la Suède de Zlatan Ibrahimović après avoir pris quatre points lors de ses deux premiers matchs de l’Euro. Le géant suédois claque un ciseau de malade et prépare son arrivée en France. Pour Lolo, c’est le début des emmerdes. Cette défaite signe la fin d’une série de 23 matchs sans perdre. Derrière, il se fait sortir par l’Espagne en quarts de finale et annonce quelques jours plus tard qu’il arrête d’entraîner les Bleus et se prend une petite année sabbatique.
30 mai 2015 : Blanc force 4
Quadruplé historique. En battant Auxerre en finale de la Coupe de France ce jour-là, Laurent Blanc réalise un exploit en faisant ce qu’aucun autre club n’était parvenu à faire jusqu’à ce jour : remporter les quatre compétitions nationales. Un Trophée des champions en début de saison, un titre de champion de France remporté quelques jours plus tôt, une finale de Coupe de la Ligue gagnée et une Coupe de France en prime, face à Auxerre. Derrière ses lunettes et sa touillette.
Par Kevin Charnay et Benjamin Asseraf