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Les dix dates clés du titre du Barça

Par Antoine Donnarieix
Les dix dates clés du titre du Barça

Ça y est, c'est dans la poche. Le FC Barcelone glane la 23e Liga de son histoire, avant de peut-être terminer sa saison sur un bouquet final d'exception. Exceptionnel, c'est aussi le qualificatif donné à ce Barça-là, bourré de talent et de ressources mentales. La preuve en dix dates.

17 mai 2014 : Tata Martino passe à la trappe, Luis Enrique prend le gouvernail

C’est le moment du renouveau. Après une saison qualifiée de « Tataclismo » selon le quotidien espagnol Sport, Gerardo Martino quitte officiellement ses fonctions en tant qu’entraîneur du FC Barcelone, seulement un an après les avoir prises. Et pour cause, sa première année est un échec : une seule Supercoupe d’Espagne glanée en début de saison, puis plus rien. Beaucoup trop peu pour un club comme le Barça, avec Messi et Neymar en têtes d’affiche. Ancien joueur du Barça et ex-entraîneur du Barça B, Luis Enrique est nommé comme nouveau commandant du navire blaugrana jusqu’en juin 2016. Au vu de son parcours de technicien, et notamment de son échec cuisant à l’AS Rome, Lucho revient au club avec le devoir de satisfaire son public. De préférence assez vite.

12 juin 2014 : Fàbregas chante le Blues, Rakitić arrive

C’est le premier grand changement apporté par Luis Enrique, conjointement avec Andoni Zubizarreta, sur la politique de recrutement du club. Un jour avant le début de la Coupe du monde et donc au Brésil à cet instant, Cesc Fàbregas annonce sur les réseaux sociaux sa signature à Chelsea. Après trois ans de retour au bercail, l’Espagnol n’aura pas franchement satisfait en Catalogne, et retourne là où on le considère comme un top player, pour la somme de 37 millions d’euros. De son côté, le Barça met quatre jours à lui trouver un remplaçant attitré en la personne d’Ivan Rakitić. Récent vainqueur de la Ligue Europa avec Séville, le Croate intègre l’effectif culé pour 20 millions d’euros, plus le prêt du jeune Denis Suárez jusqu’à l’été 2016. Une légère plus-value donc, même si le Barça ne pense pas franchement à compter son argent…

10 juillet 2014 : Alexis Sánchez est un Gunner, l’attaque se cannibalise

Depuis la morsure de Luis Suárez sur l’épaule de Chiellini au Mondial, on ne prend plus l’Uruguayen au sérieux. Suspendu quatre mois par la FIFA, le buteur uruguayen va bientôt voir une éclaircie après deux semaines où la planète l’assimile à un anthropophage plus qu’à un footballeur. Peu avant la finale de la Coupe du monde, Alexis Sánchez quitte le FC Barcelone pour Arsenal, après un tournoi réussi avec le Chili. Coût du transfert : 38 millions d’euros. Environ la moitié de la somme versée pour son remplaçant dès le lendemain, 81 millions d’euros. Pourtant qualifié avec Liverpool en Ligue des champions, El Pistolero quitte la Mersey avec le cœur lourd, direction le Barça. « Ma famille et moi sommes tombés amoureux de ce club et de cette ville. Mais surtout, je suis tombé amoureux des supporters incroyables. Vous m’avez toujours soutenu et nous, notre famille, nous ne l’oublierons jamais. Nous serons toujours supporters de Liverpool. » Avec Messi et Neymar, une troisième star vient composer la ligne offensive azulgrana. Miam.

17 septembre 2014 : Bravo-Ter Stegen, duel au soleil

Après trois journées de championnat, Claudio Bravo garde les buts barcelonais et Marc-André ter Stegen squatte le banc de touche. La hiérarchie semble à l’avantage de l’ancien gardien de la Real Sociedad, mais dès la réception de l’APOEL Nicosie en Ligue des champions, les socios du Barça constatent la première titularisation de Ter Stegen dans les bois catalans. La technique de Luis Enrique sera donc la suivante : l’Allemand occupera le poste pour les matchs de C1, tandis que le Chilien se chargera des matchs de Liga. Une concurrence saine et permanente s’instaure entre les deux portiers, et oblige ainsi chacun d’entre eux à enchaîner les performances de haut vol, sous peine de voir son statut revu à la baisse. Une stratégie de management qu’Henry Ford applaudirait des deux mains.

25 octobre 2014 : Matés par la tornade blanche

Le premier grand rendez-vous de la saison, le fameux Clásico. Revenu de sa suspension pile pour le jour J, Luis Suárez dispute ses premières minutes en championnat sous la tunique bleu et rouge. Ses premières minutes sont bonnes : une passe décisive rapide pour Neymar, puis un second service pour Messi qui manque le but du break. Ce sera le tournant de la rencontre. Au terme des 90 minutes, le Real s’impose avec la manière (3-1), met un bon coup de gourdin sur la tête de son adversaire avant de prendre les commandes de la Liga une semaine plus tard. Le Barça, lui, s’apprête à vivre dans l’ombre de son meilleur ennemi.

30 novembre 2014 : Le hold-up du Mestalla

Dans le sillage d’un Real Madrid en pleine confiance, le FC Barcelone s’accroche dans cette course effrénée à la première place du classement. Seuls deux points séparent les deux titans avant ce périlleux déplacement du Barça dans l’antre de FC Valence, là où l’Atlético Madrid, champion en titre, a déjà chuté en début de saison. Bien en place, les Murciélagos se procurent les plus belles occasions durant la rencontre, mais un Claudio Bravo en état de grâce va garder la cage catalane inviolée. Pour le clou du spectacle, c’est même Sergio Busquets qui arrachera une précieuse victoire dans les dernières secondes du temps additionnel (0-1). On appelle ça un braquage, mais c’est toujours bon à prendre.

11 janvier 2015 : le scalp du champion

Le mois de janvier débute mal pour Barcelone. Informés de la défaite du Real à Valence, les Culés sont battus contre toute attente par la Real Sociedad (1-0). S’ensuivent des bruits de couloir évoquant une violente dispute entre Lionel Messi et Luis Enrique à l’entraînement. Sur le terrain pourtant, les polémiques seront laissées de côté, puisque le Barça claquera contre l’Atlético Madrid sa première grosse performance de la saison, avec une belle victoire à domicile (3-1). Les buteurs ? Neymar, Suárez et Messi. Un chacun. Le phénomène MSN prend du galon, tandis que l’Atlético dit de plus en plus au revoir à un second titre consécutif.

22 mars 2015 : Suárez, ce tonton flingueur

Pour le second Clásico de la saison, le Barça est au coude-à-coude avec le Real, ne devançant la Maison Blanche que d’un tout petit point. Mais à l’inverse du match aller, les Catalans bénéficient de l’avantage du terrain. Sur leurs terres et portés par un tifo d’entrée digne des plus grandes soirées européennes, les hommes de Luis Enrique conservent la tête de la Liga suite à cette confrontation. Mieux, puisque leur victoire obtenue grâce au front de Jérémy Mathieu et au sens du but de Luis Suárez (2-1) offre quatre points d’avance au Barça, et ce, avant d’entamer les dix dernières journées de championnat. Le Real est chasseur, le Barça chassé. Et autant dire que l’animal court vite, très vite.

Vidéo

5 avril 2015 : Mathieu, Rackham le Roux

Après une petite trêve internationale, le FC Barcelone retrouve les terrains de Liga avec un déplacement périlleux au Celta Vigo. Une équipe galicienne très joueuse, déjà parvenue à s’imposer lors du match aller au Nou Camp. Les acteurs de la rencontre offrent un spectacle intéressant à regarder, même si l’absence de but se fait cruellement ressentir, surtout pour le Barça, qui souhaite garder son matelas de sécurité sur le Real. Dès lors, un Français toujours ignoré par Didier Deschamps va se charger d’inscrire le seul but du match. D’une tête puissante à dix minutes de la fin, Jérémy Mathieu inscrit son deuxième but en deux matchs et offre trois nouveaux points fondamentaux dans la conquête du titre du Barça.

25 avril 2015 : La démonstration contre l’Espanyol

Après leur qualification facile contre le Paris Saint-Germain au Nou Camp, les Catalans doivent effectuer quelques kilomètres pour retrouver leur voisin catalan de l’Espanyol Barcelone en championnat. Un rival historique d’autant plus dangereux que les Perruches sont dans le ventre mou du classement, et peuvent donc aborder la rencontre sans pression, histoire de gêner un maximum leur frère aîné. Mais à Cornellà El-Prat, Lionel Messi et consorts sont tout simplement injouables. Auteurs de leurs plus belles 45 minutes de la saison, les Culés subtilisent le ballon aux hôtes pour ne leur laisser que des miettes. Grâce à deux combinaisons magiques, Neymar et Lionel Messi offrent un succès probant au Barça, que plus rien ne semble pouvoir stopper vers la conquête d’une 23e couronne en Liga.

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