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Les dix affiches de Ligue 1 qu’on a envie de voir
Oubliez les Classicos, les Olympicos et les derbys Lyon-Saint-Étienne, Lens-Lille et Monaco-Nice vus et revus : on a sélectionné pour vous les dix affiches immanquables de la prochaine saison de Ligue 1, dont le calendrier a été dévoilé hier.
Bordeaux-Nantes, 23 août, 1re journée
Soyons clairs : on a rarement vu un bordel aussi monstrueux dans un club qu’aux Girondins actuellement. Au milieu d’une guerre avec leurs supporters, les dirigeants n’ont rien trouvé de mieux à faire que de dévoiler un nouveau logo loin de faire l’unanimité. Une situation trop compliquée à vivre pour Paulo Sousa, qui a décidé de claquer la porte. À un peu plus d’un mois de la reprise du championnat, Bordeaux a donc perdu son coach, mais récupéré un joueur touché par le Covid-19. Joli début de saison en perspective !
Brest-Lorient, 20 septembre, 4e journée
Le Grbićico. Quand on donne sa parole, il faut savoir la tenir. Pas pour Adrian Grbić, visiblement. Promis au Stade brestois, le deuxième meilleur buteur de Ligue 2 la saison passée s’est finalement engagé au dernier moment à Lorient. L’Autrichien assouvit au moins l’un des plus grands rêves de sa vie : vivre dans cette belle région qu’est la Bretagne. Attention tout de même aux chevilles, qui risquent de siffler dès le premier tacle de Julien Faussurier au stade Francis-Le Blé.
Marseille-Lille, 20 septembre, 4e journée
La question se posait depuis plusieurs mois : grand espoir du centre de formation marseillais, Isaac Lihadji allait-il signer son premier contrat pro avec l’OM ? Raté ! À tout juste 18 ans, l’attaquant a préféré opter pour le projet du LOSC et fait perdurer la tradition des jeunes qui quittent leur nid avant d’entrer de plain-pied dans le monde pro. Et pour prouver qu’il a fait le bon choix, quoi de mieux que de claquer un doublé au Vélodrome dès la 4e journée, sous les yeux de ses potes ?
Nîmes-PSG, 18 octobre, 7e journée
La Bible avait David contre Goliath. La Ligue 1 aura Jérôme Arpinon contre Thomas Tuchel. Jusqu’alors adjoint de Bernard Blaquart, le nouveau coach de Nîmes n’a encore jamais officié comme entraîneur principal. Face au PSG, il sera opposé à un technicien qui détient une Coupe d’Allemagne, deux championnats de France et qui a été élu meilleur coach de Bundesliga en 2016 et de Ligue 1 en 2019. D’après la légende, ce n’est pourtant pas Goliath qui sort vainqueur du combat…
Angers-Nice, 1er novembre, 9e journée
Le match des mercatos. D’un côté, le SCO qui s’est décidé à changer de dimension cet été en s’offrant Paul Bernardoni, recrue la plus chère de l’histoire du club. De l’autre, l’OGC Nice qui réalise clairement les opérations les plus alléchantes depuis l’ouverture du marché. Morgan Schneiderlin, Hassane Kamara et Amine Gouiri ont déjà rejoint la Côte d’Azur, sans compter le prometteur brésilien Robson Bambu. Nice veut jouer l’Europe, et ce n’est pas pour nous déplaire !
Monaco-Saint-Étienne, 23 décembre, 17e journée
Les révoltés. Tous deux auteurs d’une dernière saison plus que médiocre, Monaco (9e l’année passée) et Saint-Étienne (16e) veulent regarder vers le haut. La position de ces deux-là doit évidemment être plus proche des places européennes que du maintien, comme cela a trop souvent été le cas ces derniers mois. Pour titiller le haut de tableau, les deux formations pourront chacune compter sur un buteur de classe mondiale : Wissam Ben Yedder pour les Monégasques, et l’immense Loïs Diony pour les Verts. Bah quoi ?
Lens-Strasbourg, 10 janvier, 19e journée
Le championnat des tribunes. Le football vrai se joue forcément avec Lens et Strasbourg en Ligue 1. Pour la première fois depuis la saison 2007-2008, les deux clubs vont se retrouver ensemble dans l’élite. L’occasion pour le Racing et ses supporters d’aller apprécier « Les Corons » dans un Bollaert plein à craquer. Enfin, si le coronavirus le permet. Ce qui est pour l’heure loin d’être dit.
Rennes-Lyon, 10 janvier, 19e journée
« C’est un amour déçu.(…)J’étais désespéré. J’ai été trompé amoureusement et affectivement. » Dans le rôle de Calimero ? Jean-Michel Aulas, évidemment. Dans celui du méchant ? Florian Maurice. Auparavant responsable de la cellule de recrutement de Lyon, ce dernier a quitté son club de toujours pour prendre la direction sportive du Stade rennais. Une trahison qui ne passe définitivement pas chez JMA. Et comme si cela ne suffisait pas, le premier coup de folie de Maurice en Ille-et-Vilaine aura été de chiper Martin Terrier… à l’OL. « Du sang, de la sueur et des larmes ! »
Rennes-Lille, 24 janvier, 21e journée
À la bagarre pour une place en Ligue des champions toute la saison passée, Lille et Rennes n’ont pas pu s’offrir un duel final pour monter sur le podium, la faute à ce fichu coronavirus. Avec un point d’avance sur les Nordistes à la 28e (et dernière) journée, ce sont bien les Bretons qui goûteront aux joies du gratin européen. Remontés, les Dogues devront montrer les crocs pour prouver que la troisième place aurait bien été la leur si la saison était allée jusqu’à son terme. Et tant pis si José Fonte doit sortir les coudes pour cela.
Reims-Metz, 18 avril, 33e journée
Parce que la Liguain reste avant tout la Liguain. Un bon Reims-Metz, placé désormais à 15h le dimanche après-midi, nouvelle programmation oblige du multiplex, entre les deux pires attaques de la saison passée (si on enlève Toulouse, qui ne compte pas). Idéal à la fois pour gagner des sous sans faire grand-chose (tu la sens bien la cote du 0-0 à 13 ?) et pour digérer son poulet-frites en famille de midi. Oubliez les matchs ci-dessus : ce Reims-Metz représente par définition notre Ligue 1.
Par Félix Barbé