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Les curiosités du tirage au sort de la Coupe du monde 2022

Par Steven Oliveira
5 minutes
Les curiosités du tirage au sort de la Coupe du monde 2022

Paulo Bento qui retrouve le Portugal, Luis Suárez qui croise à nouveau la route du Ghana, un Iran–États-Unis électrique, un duel Lionel Messi-Robert Lewandowski, une Belgique divisée, ce tirage au sort de la Coupe du monde 2022 regorge d'histoires. En voici quelques-unes.

Paulo Bento, au bon souvenir du Portugal

Les caméras de la FIFA ne se sont pas trompées. Dès que le papier de la Corée du Sud a été tiré, la caméra a fixé une personne présente dans le « public » du Centre des expositions de Doha : Paulo Bento. Car ce tirage est forcément particulier pour le sélectionneur des Guerriers Taeguk qui retrouvera donc le Portugal. Un pays pour lequel il a été international à 25 reprises, mais surtout un pays qu’il a dirigé durant quatre ans entre 2010 et 2014, juste avant de laisser la main à Fernando Santos. Pour un bilan mitigé avec un Euro perdu en demi-finales aux tirs au but contre l’Espagne et un Mondial brésilien stoppé dès la phase de groupes. D’ailleurs, le Portugal était déjà avec le Ghana dans cette édition 2014. Du côté du pays de Cristiano Ronaldo, la Corée du Sud rappelle surtout de mauvais souvenir de la Coupe du monde 2002 où le Portugal s’était fait éliminer en poules après une défaite lors de la dernière journée face aux Coréens. Ironie du sort, ce Corée du Sud-Portugal de 2022 est encore programmé en troisième match. Histoire d’ajouter encore un peu plus de tension à cette rencontre.


Luis Suárez, la main tendue

Décidément, ce groupe H est celui des retrouvailles. Pendant que le Portugal et la Corée du Sud s’affronteront lors de l’ultime journée, les deux autres équipes de la poule aussi se battront pour une place qualificative. Et forcément, les regards seront tournés vers une seule personne : Luis Suárez. Un homme qui a brisé les rêves du Ghana en quarts de finale du Mondial 2010 en repoussant de la main une tête de Dominic Adiyiah qui filait au but, avant qu’Asamoah Gyan ne manque son penalty dans les ultimes secondes de la prolongation. Éliminé aux tirs au but dans la foulée, le Ghana n’a toujours pas digéré cette défaite qui aurait permis à une équipe africaine d’atteindre pour la première fois le dernier carré d’un Mondial. Douze ans plus tard, et alors qu’il dispute sa dernière Coupe du monde, Luis Suárez compte bien à nouveau faire pleurer le Ghana. Avec ses pieds, sa main ou même ses dents si besoin.


États-Unis–Iran, alerte maximale

En préambule du tirage au sort, Gianni Infantino – qui n’est plus à une connerie près – a osé balancer que cette édition 2022 était la « Coupe du monde de la paix ». Problème, le hasard en a décidé autrement en plaçant les États-Unis et l’Iran dans le même groupe. Or, ce n’est un secret pour personne, les deux nations ne sont pas les meilleurs amies du monde. Un conflit qui dure depuis de longues années. D’ailleurs, lors de la Coupe du monde 1998, les États-Unis et l’Iran s’étaient déjà retrouvés dans la même poule, et les joueurs des deux équipes s’étaient alors mélangés pour poser ensemble sur une photo et ainsi promouvoir la paix. Finalement, il a peut-être raison Gianni Infantino, le football peut aider à rétablir la paix. Il faudra bien ça pour réduire les tensions du match Serbie-Suisse. Car si les deux peuples n’ont pas d’antagonismes, ce n’est pas le cas de beaucoup de joueurs helvètes (Shaqiri et Xhaka notamment) qui sont originaires du Kosovo, un pays qui pour des raisons politiques ne peut jamais tomber dans le même groupe que la Serbie. D’ailleurs, lors du dernier match entre la Serbie et la Suisse, en 2018, Shaqiri et Xhaka avaient célébré leurs buts en faisant l’aigle avec leurs mains. Un geste qui n’était pas passé du côté des supporters serbes. Ça promet.


Les Pays-Bas, futurs champions du monde ?

Au Qatar, l’Équateur disputera la quatrième Coupe du monde de son histoire après celles de 2002, 2006 et 2014. Et la Tri sera dans le groupe des Pays-Bas, du Qatar et du Sénégal. Une bonne nouvelle pour ces trois équipes dont l’une devrait être sacrée championne du monde en 2026 ou 2030. Ce serait en tout cas la suite logique, puisque l’Équateur était dans le groupe de l’Italie en 2002 – vainqueur quatre ans plus tard -, de l’Allemagne en 2006 – vainqueur huit ans plus tard – et de l’équipe de France en 2014, vainqueur quatre ans plus tard. Ne reste plus qu’à savoir qui aura le dernier mot entre les mathématiques et la malédiction des Néerlandais en Coupe du monde. À moins que ce soit le Qatar ou le Sénégal qui en profite.


Messi – Lewandowski, un duel en or

Robert Lewandowski est ce qu’on peut appeler un rancunier. Et même si Lionel Messi n’y est pour rien, le Polonais n’a pas digéré que le dernier Ballon d’or ait filé dans les mains de la Pulga alors qu’il aurait dû atterrir dans les siennes. Et il compte bien le faire payer à l’Argentine qu’il retrouve avec sa Pologne en phase de groupes. D’autant plus qu’il a une revanche à prendre aussi avec la Coupe du monde qu’il a disputée qu’une seule fois. C’était en 2018 et Lewandowski avait terminé avec 0 but au compteur et une élimination dès la phase de groupes. S’il réussit sa double vengeance, l’attaquant du Bayern pourra alors envoyer l’Argentine et Lionel Messi se faire bouffer par N’Golo Kanté en huitièmes de finale. À moins que Tata Martino, ancien coach de l’Argentine et du Barça aujourd’hui sélectionneur du Mexique, réussisse, lui aussi, sa vengeance contre l’Albiceleste.


Une Belgique divisée en deux

Les sentiments seront partagés à Bruxelles en ce 27 novembre 2022, jour de match entre la Belgique et le Maroc. Car si les Diables rouges sont logiquement l’équipe la plus supportée dans le Plat Pays, les Marocains sont nombreux à vivre outre-Quiévrain. Selon les derniers chiffres de Statbel, la diaspora marocaine serait même la plus grande communauté étrangère de la Belgique avec, au 1er janvier 2020, 556 365 habitants d’origine marocaine. Soit 4,8% de la population nationale, et même 8,8% des moins de 18 ans. Et vu que 41,4% de cette diaspora vit dans la région de Bruxelles, la capitale belge sera heureuse quoi qu’il arrive à la fin de la rencontre. Si l’on ajoute la présence dans le groupe du Canada, où la diaspora marocaine est aussi importante, on peut se dire que le Maroc ne sera pas dépaysé dans cette compétition.

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