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Les clés du match
Après la victoire 3-0 lors du match aller au Parc des Princes, le PSG va vouloir répéter cette performance lors du retour à Bâle pour valider son ticket pour les huitièmes de finale de Ligue des champions. Oui, mais en s'y prenant comment ?
Cavani vise le classement des buteurs
Si le jeu du PSG en Ligue des champions cette saison est encore en rodage, il y en a un qui plante à chaque fois, et c’est Edinson Cavani. Avec quatre buts en trois rencontres, l’attaquant uruguayen est le deuxième meilleur buteur de la compétition derrière Lionel Messi et ses six buts. Débarrassé de l’ombre de Zlatan Ibrahimović, Cavani est le nouveau buteur du PSG et compte bien montrer à nouveau que lui aussi peut faire trembler des filets de C1. Si, la saison dernière, le total d’El Matador est resté bloqué à deux unités, il compte bien gonfler cette saison. Et quoi de mieux que Bâle et sa défense hermétique pour rattraper son retard sur la Pulga, qui se déplace sur la pelouse de Manchester City ? Un échauffement avant de montrer que lui, contrairement au géant suédois, ne marque pas qu’en phase de poules.
Meunier : une opportunité à saisir
Lorsqu’il est arrivé au Paris Saint-Germain, Thomas Meunier a très vite accepté son rôle de doublure de Serge Aurier : « J’ai un sérieux concurrent devant moi et je comprends qu’il ait la priorité. » Oui mais voilà, depuis, Serge Aurier a écopé d’une peine de prison, a enchaîné les performances en demi-teinte et les blessures. Une aubaine pour le latéral belge qui a su saisir sa chance contre Lille ce vendredi, où il s’est montré à son avantage. Avant de connaître contre le FC Bâle sa première titularisation en Ligue des champions avec le PSG. Entré en jeu contre Arsenal à six minutes de la fin de la rencontre, Thomas Meunier va vraiment connaître son dépucelage ce mardi, après avoir déjà disputé un troisième tour de qualification avec Bruges. Si son équipe du PSG ne ressemble pas aux Galactiques du Real Madrid, c’est un premier pas vers la gloire que le latéral belge va devoir saisir s’il ne veut pas retourner cirer le banc.
Rabiot : objectif équipe de France
Jeudi à 14 heures, Didier Deschamps annoncera sa liste pour les matchs de l’équipe de France face à la Suède et la Côte d’Ivoire. Adrien Rabiot y figurera certainement. Contre Bâle, il aura simplement l’occasion de prouver à DD qu’il ne s’est pas trompé. Meilleur Parisien au match aller, le joueur de vingt et un ans a rayonné au milieu. Ses passes et ses courses ont transpercé les lignes helvétiques. Si la technique du grand chevelu n’a jamais fait l’ombre d’un doute, il va tout de même devoir maintenir le rythme. Ce week-end, face au LOSC, Rabiot a changé le jeu du PSG, qui a marqué quatre minutes après son entrée en jeu. Qu’on se le dise, Adrien Rabiot est le meilleur milieu de terrain du Paris Saint-Germain version 2016-2017. Et puis, si l’homme aux bouclettes n’est pas appelé chez les Bleus, la Dèche risque d’entendre parler du pays par maman Rabiot. Certainement un risque que le sélectionneur n’est pas prêt à prendre.
Bjarnason veut surfer sur la vague
Près de quatre mois après l’Euro, les fans de football n’ont toujours pas oublié le fabuleux parcours de l’Islande en France. Si le capitaine Aron Gunnarsson est resté dans les mémoires pour sa barbe, ses touches longues et son poste de leader du clapping, Birkir Bjarnason (vingt-huit ans) restera, lui, le meilleur buteur de la bande. Son but en quarts de finale face à la France alors que le score était de 5-1 reste anecdotique, mais les supporters portugais n’ont pas oublié son égalisation contre la Selecção lors du premier match de poules. Avant cet Euro, le milieu islandais avait déjà réalisé des saisons prometteuses à Pescara en Serie B et à Bâle, mais l’Euro l’a vraiment fait découvrir au reste de l’Europe. Motivé comme jamais, Bjarnason va vouloir se servir de la Ligue des champions et de ce match contre le PSG pour montrer à l’Europe du football que l’Euro 2016 n’était pas un coup d’un mois et qu’il a le talent pour aller plus haut, comme Tina Arena. À condition de viser le cadre.
Joue-la comme au Parc, mais en mieux
Une barre, deux poteaux. Lors de l’aller il y a deux semaines au Parc des Princes (3-0), les Parisiens ont joué à quatorze. Ce soir, à Saint-Jacques, les poteaux ne seront pas parisiens et n’aideront pas Alphonse Areola à défendre son but, pas plus que Maxwell et Aurier qui manqueront à l’appel. Face à Meunier et Kurzawa, les ailiers bâlois auront plus de latitude pour s’exprimer et amener le danger dans la surface parisienne. Comme lors de sa première mi-temps à l’aller, Bâle devra imposer son rythme aux Parisiens pour espérer marquer et se placer dans la course à la troisième place du groupe. À domicile, et avec le même nombre de joueurs que le PSG au coup d’envoi, les Suisses peuvent y croire. Ou pas.
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Par Romuald Gadegbeku et Steven Oliveira