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Les clés de Manchester City-PSG
Manchester City et le PSG s'apprêtent à en découdre pour la quatrième fois déjà en 2021 ce mercredi soir à l'Etihad Stadium (21h). En jeu : une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions et une grosse option pour la première place du groupe A. Neymar, Messi, Mbappé, Verratti, Guardiola, Foden et même Grealish, le choc s'annonce titanesque. En voici les clés.
La bataille pour la terre du milieu
Ce n’est un secret pour personne, le Paris Saint-Germain ne sera pas maître du ballon ce mercredi soir à l’Etihad Stadium. Comme lors du match aller au Parc des Princes, les Rouge et Bleu vont obligatoirement souffrir le martyre par séquences face au rouleau compresseur bleu ciel. Qu’ils ne s’inquiètent pas, ils ne seront pas les premiers. Mais surtout, ils ont déjà démontré qu’ils avaient la capacité de survivre à une telle soumission, malgré un air raréfié. Une mission impossible sans un entrejeu à son meilleur niveau, qui garantirait un jeu collectif qui n’a pas sauté aux yeux jusqu’ici cette saison.
Les retours de blessure de Marco Verratti et Leandro Paredes sont de vrais motifs de satisfaction pour Mauricio Pochettino, qui espère pouvoir compter sur ses deux principales rampes de lancement pour mettre sur orbite son arsenal offensif. Attention toutefois : interdiction d’oublier sa Ventoline à l’hôtel, sous peine de s’étouffer comme de vulgaire Red Devils, réduits au rôle de punching balls il y a trois semaines à Old Trafford.
L’efficacité offensive du PSG
Mateja Kežman, Peguy Luyindula, Edinson Cavani, Zlatan Ibrahimović, Mauro Icardi ou même Neymar… Nombreux sont les attaquants parisiens à avoir essayé de marquer à l’Etihad Stadium, ils ont tous eu des problèmes. L’équation est simple : en trois escapades dans l’Est de Manchester, le club de la capitale n’a jamais réussi à inscrire le moindre but, pour un bilan forcément peu reluisant de deux défaites (1-0 en 2016, 2-0 en 2021) et un nul (0-0 en phase de poules de Coupe de l’UEFA en 2008, une époque aujourd’hui bien lointaine dans la vie des deux clubs). Doté d’une force de frappe jamais vue, ce PSG-là entend bien faire tomber cette série, en misant sur une prestation d’ensemble enfin à la hauteur de son fameux trio fantastique. Chiche ?
Riyad Mahrez
« Quand vous avez des joueurs comme Riyad Mahrez, Foden et Cancelo, vous avez un bijou entre les mains. Ces trois-là aiment le football comme de petits enfants qui jouent dans la rue ou à l’école. » Les mots sont signés Pep Guardiola ces dernières heures devant la presse. L’Espagnol a parfaitement conscience du rôle déterminant que peut notamment jouer l’Algérien face à un PSG qu’il avait pris un malin plaisir à martyriser au printemps dernier en inscrivant trois des quatre buts des Skyblues lors de la double confrontation entre les deux équipes.
Éjecté de la Ligue des champions à deux reprises par Manchester City ces dernières saisons, Paris connaît par cœur ses bourreaux : Kevin De Bruyne et Riyad Mahrez. En l’absence du Belge, forfait pour cause de Covid, le champion d’Afrique pourrait donc jouer le rôle de bourreau des cœurs et des corps parisiens. Pas toujours titulaire en Premier League depuis le début de saison, l’ancien Havrais est un homme fort de Guardiola sur la scène européenne : quatre titularisations pour quatre buts cette saison, le PSG étant la seule équipe à avoir échappé à sa fureur. Pour le moment.
La météo
Les supporters parisiens se souviennent sans doute des images dantesques de Munich, le 7 avril dernier. Ballottés dans tous les sens par le Bayern, Kylian Mbappé et consorts avaient parfaitement dompté le déchaînement des éléments en Bavière pour revenir avec un précieux succès et s’ouvrir la route des demi-finales. Un mois plus tard, c’est sous la neige de Manchester que des Franciliens privés du prodige de Bondy tentaient de renverser City, réussissant une belle entame de match malheureusement sans lendemain qui chante. Dépassés sur deux contres assassins des Citizens, les Parisiens voyaient leurs rêves de finale fondre au fil du match, comme le fin manteau blanc qui recouvrait la pelouse de l’Etihad au coup d’envoi. Peut-être est-ce là la clé. Neymar et ses potes ne seraient jamais meilleurs que quand la météo devient folle. Dommage pour eux, si la pluie est attendue ce mercredi soir dans le Nord de l’Angleterre, aucun flocon, aucune bourrasque ne devrait s’inviter à la fête.
Par Tom Binet