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  • J29
  • Augsburg-Bayern (1-4)

Les cinq hommes du titre du Bayern

Par Julien Duez
Les cinq hommes du titre du Bayern

Et voilà : au bout de vingt-neuf journées et d’un derby bavarois facilement plié à Augsburg (1-4), le Bayern Munich est de nouveau champion d’Allemagne, pour la sixième année consécutive. Du jamais-vu dans l’histoire de la Bundesliga. Focus sur cinq hommes qui ont marqué une saison presque trop facile.

Jupp Heynckes

Tchüss Mister, hallo Veteran ! Lorsque Jupp Heynckes remplace Carlo Ancelotti le 9 octobre, le Bayern est – seulement – troisième, mais compte huit longueurs de retard sur un Dortmund en feu. Pire, il cumule déjà deux défaites : la première contre Hoffenheim, la seconde contre le PSG en Ligue des champions. Alors que le pari de rappeler un vieux monsieur de soixante-douze ans apparaît complètement fou, Heynckes prouve qu’il connaît le Rekordmeister mieux que personne. En trois matchs, il fait remonter les Bavarois sur le trône et se paye une série de quinze victoires consécutives pour finalement devancer Schalke 04 de vingt points. Dommage, à deux journées près, il égalisait le record du titre obtenu le plus tôt, un exploit réalisé par Pep Guardiola en 2014. Toujours en course en Pokal comme en Coupe d’Europe, papy Jupp rêve secrètement de rééditer le triplé de 2013. Avant de raccrocher sa parka une bonne fois pour toutes. Faut pas pousser.


Sven Ulreich

Remplacer au pied levé un gardien inamovible qui s’est cassé le sien, c’est le défi qui attend Sven Ulreich dès la cinquième journée de championnat. Et même si depuis, sa moyenne de buts encaissés n’est pas terrible (dix-huit en vingt-trois rencontres), l’ancien portier du VfB Stuttgart a tout de même réalisé onze clean-sheets en sept mois. Pas mal pour tenir le coup moralement, surtout quand le retour de Neuer est repoussé trois fois d’affilée et que sa date de retour exacte est toujours inconnue. En attendant une probable qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions, on lui pardonne aisément la petite gifle reçue en début de saison contre Paris (3-0). Même Manu n’aurait pas pu faire mieux.


Robert Lewandowski

Indispensable, voilà l’un des adjectifs qui résume la place du Polonais au sein de l’effectif bavarois. Avec vingt-six buts en vingt-six matchs (soit près d’un tiers du total marqué par son équipe), Robert Lewandowski caracole logiquement en tête du classement des buteurs et est bien parti pour s’adjuger la couronne de Torschützenkönig, la troisième après 2014 et 2016. Un seul bémol : la rumeur persistante qui l’envoie au Real Madrid la saison prochaine. Mais du côté de la direction, on s’est montré très clair : Lewy ne bougera pas. Ouf, soupire-t-on dans les travées de l’Allianz Arena. Ce septième titre d’affilée ne va pas se gagner tout seul la saison prochaine.


Thomas Müller

Après un Euro 2016 catastrophique, au cours duquel il n’a pas inscrit le moindre but, Thomas Müller vit un véritable enfer sous Carlo Ancelotti : cinq buts faméliques, mais quatorze assists pour se rattraper et confirmer qu’il est bel et bien un faux numéro 9. On pense alors au pire : voir partir le dernier des Mohicans, le seul Munichois d’un club de plus en plus international. Puis Jupp Heynckes est arrivé et a commencé par lui donner le brassard de Neuer, blessé. Et même si le vétéran se paye le luxe de faire jouer deux équipes selon la compétition, Müller est titulaire indiscutable dans chacune d’entre elles. Parfait pour retrouver la confiance, comme en témoigne sa deuxième position au classement des buteurs du Bayern. Oublié les quatre matchs manqués en novembre à cause d’une déchirure musculaire, Thomas Müller va bien, il excelle dans son rôle de métronome, et c’est toute l’équipe qui en profite. Reste à voir si le titre sera sa plus grande réjouissance de l’année, lui qui au mois de mars avait déclaré « se sentir comme un père » , après la naissance d’un poulain au haras qu’il possède avec sa femme.


Franck-Arjen Robbery

L’un est à gauche, l’autre est à droite, mais les deux font des merveilles au centre. Mis au placard sous Ancelotti, Franck Ribéry (35 ans) et Arjen Robben (34 ans) ont profité du retour de Jupp Heynckes pour briller de nouveau. Avec un temps de jeu et un nombre de buts équivalents, le Français et son acolyte batave font partie des pièces maîtresses de l’effectif bavarois en championnat comme en Ligue des champions. Leur coach les décrit comme étant parmi les plus motivés à l’entraînement, tandis que leur président souligne la grandeur de leur statut au sein de l’équipe. Une seule question demeure : qu’adviendra-t-il de la paire Robbery après le départ de Heynckes ? Tous deux terminent leur contrat en fin de saison et ne se verraient pas partir ailleurs, vu leur âge. Petit à petit, des voix s’élèvent pour exiger que leur avenir cesse de baigner dans le flou. Question de respect.

Dans cet article :
Le Borussia Dortmund s'impose face à Augsbourg dans un match de folie
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Par Julien Duez

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