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Les cinq hommes du titre 2019 du Bayern Munich

Par Florian Cadu
4 minutes
Les cinq hommes du titre 2019 du Bayern Munich

Cette saison, il aura fallu attendre la dernière journée de Bundesliga et une victoire contre l'Eintracht Francfort pour connaître l'identité du champion d'Allemagne. Mais encore une fois, c'est le Bayern Munich qui termine tout en haut du classement pour glaner son septième titre d'affilée. Grâce à qui ?

Joshua Kimmich

Silencieux, mais toujours là. Qu’il soit placé au poste de latéral droit ou devant la charnière centrale, Joshua Kimmich fait consciencieusement le boulot. Cette saison, il a carrément représenté le meilleur élément défensif du Bayern Munich et a confirmé son statut d’incontournable. Ici, les chiffres ne mentent pas : en championnat, l’Allemand a disputé… l’intégralité des rencontres. Pas remplaçable et jamais remplacé, le bonhomme de 24 ans n’a pas raté une seule minute de jeu.

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Mieux : la petite pépite s’est montrée ultra-décisive, adressant en moyenne 2,5 passes-clés par match et servant pas moins de treize assists. Treize ! Un chiffre assez exceptionnel. Meilleur passeur des siens et deuxième meilleur passeur de Bundesliga (après Jadon Sancho), Kimmich s’est également fait plaisir en trouvant le chemin des filets à deux reprises. Mais ce qu’il faut retenir, c’est la propreté du garçon (peu de fautes commises, plus de 90% de passes réussies) ainsi que sa disponibilité. Un monstre.


Niklas Süle

Si Mats Hummels n’a pas démérité en 2018-2019, son comparse de défense centrale a su se faire encore plus utile. Le jeune international (18 sélections), qui a été titularisé à 29 reprises, a définitivement placé le vieillissant trentenaire Jérôme Boateng sur le banc. Normal : le monsieur a tenu le choc, et ses prestations ne sont pas pour rien dans la bonne protection des buts munichois (deuxième meilleure arrière-garde du pays, juste derrière le RB Leipzig).

Sans oublier que son pion inscrit lors de la trentième journée en avril vaut de l’or : à domicile devant le Werder Brême, le Bayern a dû attendre la 75e minute et une frappe hors surface de Niklas Süle pour glaner trois points précieux sur le plus petit des scores. Une valeur sûre pour aujourd’hui, et certainement pour le futur.


Serge Gnabry

La belle surprise de l’exercice. Revenu d’un prêt à Hoffenheim, l’ailier (qui a joué des deux côtés) pas toujours titulaire a apporté quelque chose de rafraîchissant aux Bavarois. Lesquels lui doivent notamment un succès primordial sur le terrain du Werder Brême en décembre 2018 (2-1, doublé), ou encore le point du nul arraché à Nuremberg fin avril (égalisation à un quart d’heure du terme).

« Coman et Gnabry peuvent remplacer Robben et Ribéry » , a très justement indiqué Claudio Pizarro quand le cas du deuxième meilleur buteur du Bayern a été évoqué. Serge Gnabry, lui, était « venu ici pour gagner des titres » . C’est désormais chose faite, et la Coupe d’Allemagne lui tend désormais les bras. À noter également la grosse saison de Leon Goretzka, qui n’était lui non plus pas présent l’an dernier. Avec 18 goals et neuf passes décisives à eux deux, on peut parler de bons renforts.


Robert Lewandowski

Évidemment. Encore meilleur buteur du championnat allemand avec 22 réalisations (quatrième fois après 2018, 2016 et 2014), le Polonais garde une constance assez rare au plus haut niveau. Deuxième homme le plus utilisé par Niko Kovač après Kimmich (une seule partie manquée), l’avant-centre demeure un indispensable à Munich. Sachant également être généreux (sept passes décisives), l’attaquant confirme sa réputation saison après saison.

Danger constant (près de 4,6 frappes tentées par rencontre), Robert Lewandowski a parfois semblé déconcentré par un possible départ. Mais sans lui, difficile de croire que le Bayern aurait réussi à refaire son retard sur le Borussia Dortmund. À dire vrai, les défenses allemandes commencent sérieusement à en avoir marre de le voir dans les parages.


Niko Kovač

Contre vents et marées, il y a toujours cru. Alors que beaucoup le voyaient faire ses valises dès les premiers mois, l’entraîneur catapulté à la tête de l’ogre bavarois s’en sort finalement avec les honneurs et un titre de champion qui pourrait s’accompagner d’une seconde coupe. Il n’a pas encore totalement convaincu ? Peut-être. N’empêche que ses choix sportifs forts ont tout de même permis de doubler Dortmund en deuxième partie de saison, après une première plutôt ratée.

Résister à tous les doutes et aux nombreuses critiques est à applaudir, surtout pour un coach de 47 ans qui n’en est qu’à sa troisième expérience de numéro un. « Le BvB fait une très belle saison. Mais si nous jouons sur notre classe, nous sommes la meilleure équipe d’Allemagne et nous serons champions » , a-t-il répété. Avec raison. Pas sûr que cela suffise pour que ses fesses continuent de s’asseoir sur le banc, mais elles n’auront dans tous les cas pas à rougir de leur passage en Bavière.

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