- Liga
- Bilan de la saison 2015-2016
Les chiffres-clés de la saison de Liga
Voilà, c’est la fin du championnat d’Espagne. Un, dos, tres, le compte-rendu chiffré de la saison de Liga. Un, dos, tres, Ricky Martin passe par là.
5. Parmi les cinq meilleurs buteurs du championnat, seuls le FC Barcelone (3) et le Real Madrid (2) parviennent à placer leurs joueurs. Derrière, Gareth Bale est huitième, avec 19 buts. Fainéant.
1,14. Le ratio but/match de Luis Suárez dans la Liga 2015-2016. Tranquille.
3. Comme le nombre de doigts touchés par les bisous de Suárez après chaque but.
12. Comme le nombre de penaltys inscrits par le Barça cette saison, sur 19 sifflés. En même temps, stopper Messi, Suárez ou Neymar sans faire faute, ce n’est pas une mince affaire.
15. Comme le nombre de passes décisives de Suárez, co-meilleur passeur de la saison avec son copain Messi, tranquilles. Koke reste le meilleur Espagnol, avec 12 caviars.
90. Comme le nombre de buts marqués par Suárez, Messi et Neymar réunis en championnat, sur 112 buts marqués par le Barça. Une certaine idée du mot poids.
0. Comme le nombre de victoires obtenues par le FC Séville à l’extérieur cette saison. Oui oui, le vainqueur de la Ligue Europa 2015-2016. La Liga, un championnat à trois équipes, vraiment ?
18. Comme le nombre de matchs nuls du Deportivo La Corogne sur 38 journées. Difficile de les Deportager.
18. Comme le nombre de buts encaissés par Jan Oblak. Le portier de l’Atlético de Madrid égale ainsi le record de l’ancien gardien de La Corogne, Paco Liaño, en 1993/1994. Prochaine étape pour cimenter le mur des Colchoneros : créer la fusion Liañoblak, pour tenter de passer sous les 10.
74. Comme le nombre de buts encaissés par l’Espanyol de Barcelone en 38 rencontres. Comment dit-on gruyère en catalan ?
300 000 000. En euros, la somme de point de départ pour toute négociation avec le Barça concernant le prochain sponsor maillot pendant cinq ans. Joli business.
10. Comme le nombre de cartons rouges reçus par le Rayo Vallecano. Les Rayistas devancent Séville (8), puis Grenade, Valence et le Celta Vigo (7). Tous se sont maintenus, sauf la bande de Paco Jémez…
323. Soit le nombre de dribbles réalisés par Neymar, numero uno dans ladite catégorie. Messi est deuxième (262), et Fabián Orellana complète le podium (244). CR7 est en petite forme, avec 131 réussites, pour une vingt-troisième place.
-12 000 mètres. Comme l’altitude du moral de Josep Señé après ce dribble de Neymar.
Sem Palavras P Menino Neymar 😱😱😱 pic.twitter.com/rHWi9dOAOe
— Gabby Taylor-Carey (@HedaBrazil) 14 février 2016
418. Soit le nombre de ballons interceptés par Luis Hernandez du Sporting Gijón, le plus gros total de la Liga. Avis aux amateurs de défenseur central…
224. Comme le nombre de tirs signés Cristiano Ronaldo durant toute la saison, soit 6,22 tirs par match. C’est la gâchette la plus utilisée, loin devant Messi et ses 155 tentatives. En comparaison, Karim Benzema a tiré 94 fois. Pour 24 buts…
639. Le prix de la boucherie nationale est attribué à l’Espanyol de Barcelone, meilleure équipe pour commettre des fautes, avec 16,82 par match. L’équipe la moins faucheuse reste en Catalogne, avec le FC Barcelone (375 fautes, soit moins de 9,87 par match).
623. Comme le nombre de fautes subies par le FC Valence, dans les mauvais tuyaux cette saison. Eibar reste l’équipe la plus vaillante, avec juste 423 fautes en sa faveur.
454 000 000. En euros, la somme totale des investissements dans les transferts de joueur, marchés estival et hivernal cumulés. C’est 2% de moins que lors de la dernière saison. La Liga se classe en troisième position du championnat le plus dépensier, derrière la Premier League et la Serie A.
2395. Cette année, Roberto Trashorras remporte le « trophée Xavi » pour récompenser son nombre de passes réussies (66,53 par match). Le milieu de terrain du Rayo Vallecano bat ainsi des références comme Kroos ou Busquets. Solide.
628. Meilleur centreur de la Liga, le Leon Beñat Etxebarria pourra faire reposer son pied cet été, et arrêter de penser à sa technique de frappe sur corner.
13. Comme le nombre de journées sans victoire de Getafe entre la 21e et la 33e journée. Onze défaites et deux matchs nuls. Coup de pompe mortel.
14. Comme la minute où le Nou Camp entier s’est mis à applaudir en plein Clásico pour honorer le maître. Graciés, Johan.
40. Comme le nombre d’années du mage Juan Carlos Valerón. C’était l’heure pour lui de rendre son tablier, après 13 apparitions en Liga. Adieu, les sucreries de papy.
18. Comme le nombre de saisons consécutives où Manuel Pablo porte le maillot du Depotivo La Corogne. L’homme a joué avec Noureddine Naybet comme Lucas Pérez, et encore rien d’officiel sur l’arrêt de sa carrière.
10. Comme le nombre de buts passés au Rayo Vallecano par le Real Madrid, pour le compte de la 16e journée de Liga (10-2). Du jamais vu depuis 1960.
20. Comme le nombre de matchs joués par Zinédine Zidane sur le banc du Real Madrid en Liga. Bilan : 17 victoires, 2 nuls, 1 défaite.
9. Comme le nombre de points d’avance que possédait le Barça sur l’Atlético de Madrid au soir de la 30e journée, en plus d’une différence de buts particulière favorable.
0. Comme le nombre de points d’avance que possédait le Barça sur l’Atlético de Madrid au soir de la 33e journée. Merci, la différence de buts particulière favorable.
12. Comme le nombre de victoires consécutives du Real Madrid pour réaliser son sprint final. 36 points gagnés sur 36 possibles, c’est un record. Marc Raquil acquiesce.
8. Comme le nombre de buts inscrits par Suárez sur deux journées, contre le Deportivo La Corogne (34e, 0-8, 4 buts), puis face au Sporting Gijón (35e, 6-0, 4 buts). Un retour en force.
10. Comme le nombre de matchs joués par Thomas Vermaelen en Liga. Dix fois mieux que la saison dernière. L’an prochain, c’est 100 matchs sur 38.
Par Antoine Donnarieix