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Les bonnes questions du tirage au sort de Ligue des champions

Par Steven Oliveira
Les bonnes questions du tirage au sort de Ligue des champions

Le tiraillement de Kylian Mbappé, la volonté de Cristiano Ronaldo de détruire Diego Simeone, les chances des clubs portugais, le tirage au sort compliqué de Salzbourg ou encore le pied d'Alisson, ce tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions amène beaucoup de questions.

Avec quelle équipe jouera Kylian Mbappé ? Le sort est parfois cocasse. Et plutôt deux fois qu’une. En tirant dans un premier temps Manchester United, le PSG voyait le monde entier saliver de l’un des derniers affrontements entre Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. Mais subissait aussi quelques railleries des Twittos qui n’ont pas oublié que le nom de Mauricio Pochettino, sur la sellette à Paris, revenait souvent du côté de Manchester. Finalement, un nouveau tirage au sort a eu lieu et c’est le Real Madrid qui sera l’adversaire des Parisiens. Et les interrogations se sont alors déportées sur Kylian Mbappé. Logique, le champion du monde français n’a pas caché qu’il aurait voulu rejoindre la capitale espagnole l’été dernier. De son côté, le Real n’a pas lâché Mbappé et comptait même revenir potentiellement à la charge en janvier lors du mercato hivernal pour le récupérer six mois plus tôt. Mais vu le tirage au sort, pas sûr que Nasser al-Khelaïfi accepte de négocier. Ou alors il met une clause interdisant à Mbappé de jouer cette rencontre.

Pourquoi Cristiano Ronaldo en veut-il autant à Diego Simeone ? Diego Simeone n’est pas du genre à avoir peur. Pourtant, une goutte de sueur a forcément coulé le long de sa tempe au moment de voir le papier de Manchester United être déplié. Non pas qu’il craigne les Diables rouges, mais il a seulement eu des flashs d’un certain Cristiano Ronaldo. Car entre 2011, et son arrivée à l’Atlético, et 2019, celui-ci a réussi à sortir les Colchoneros à chaque fois qu’il les a croisés en phase à élimination directe. Que ce soit en finale avec le Real Madrid (2014 et 2016), en quarts (2015) ou en demies avec ces mêmes Merengues (2017), ou encore en huitièmes avec la Juventus (2019). Et à chaque fois ou presque le Portugais a été décisif, avec notamment deux triplés, dont celui avec la Juve pour renverser une situation mal embarquée (défaite 0-2 à l’aller). Depuis, Diego Simeone pensait alors en avoir fini avec Cristiano Ronaldo, qui a planté 25 pions dans sa carrière contre l’Atlético – seul Séville en a pris plus (27). Sauf que le sort en a décidé autrement. Pourtant, il avait tout prévu en trafiquant le logiciel de l’UEFA et en donnant un billet à Michael Heselschwerdt pour qu’il oublie la boule de Manchester United.

L’UEFA a-t-elle une dent contre Red Bull ? C’est un fait, il n’y a quasiment que des grandes équipes en huitièmes de finale de Ligue des champions. Un constat encore plus vrai lorsque l’on se concentre sur les têtes de série. Mais ce n’est faire offense à personne de dire qu’il y en a certaines un peu plus grandes que d’autres. Et ce n’est pas le Red Bull Salzbourg qui va dire le contraire. Tombé sur Liverpool lors du premier tirage au sort, le club autrichien avait de quoi être heureux qu’un nouveau tirage soit réalisé, les Reds étant ce qui se fait de mieux sur la scène européenne. Sauf que Salzbourg a vite déchanté en tombant finalement sur le Bayern Munich, mastodonte tout aussi impressionnant. Alors que le monde souhaitait un affrontement contre l’Ajax pour voir deux bandes de gamins pratiquant un football champagne se faire face. Un coup dur pour le groupe Red Bull qui avait déjà vu Leipzig tomber dans la poule de Manchester City et du PSG quelques semaines plus tôt. Si jamais le sponsor de la Ligue des champions n’était pas Heineken, mais Red Bull, le tirage au sort aurait peut-être été différent. Salzbourg aurait pu ainsi choper… les Citizens. Mouais, pas mieux.


Le Portugal peut-il placer deux clubs en quarts de finale de la C1 ? Pour la quatrième fois de son histoire, le Portugal a réussi l’exploit de placer deux clubs en huitièmes de finale de la C1. Une belle performance, puisque pendant des années, le pays de Luís Figo n’avait qu’un ou deux représentants par saison au début de la compétition. En revanche, les clubs portugais ne se sont jamais retrouvés à deux en quarts de finale, puisque le Sporting s’était incliné face à Dundee en 1962 (1-0, 1-4), avant de subir la loi du Bayern Munich en 2009 (0-5, 1-7). Tandis qu’en 2017, le parcours s’était terminé en huitièmes pour Benfica et Porto, défaits respectivement par le Borussia Dortmund (1-0, 0-4) et la Juventus (0-1, 0-2). Après trois échecs, la quatrième sera-t-elle alors la bonne ? Ou bien le Sporting et le Benfica vont-ils s’arrêter en huitièmes ? Cette deuxième éventualité semble la plus probable. Déjà car le Sporting affronte Manchester City. Mais aussi parce que le Benfica est opposé à l’Ajax qui a roulé à deux reprises sur le Sporting en phase de poules (2-4, 1-5), ces mêmes Leões qui ont surclassé le SLB il y a quelques semaines en championnat (1-3). Dommage, si Benfica et Sporting avaient pris l’ascenseur avec Porto, ils auraient même pu rêver de se retrouver tous les trois dans le dernier carré de la C3 comme en 2011, avec Braga dans la peau du SCP.

Alisson est-il le plus gros danger offensif pour l’Inter ? C’est bien connu, Alisson Becker a un jeu au pied qui fait languir de nombreux joueurs de champ. Et il n’est donc pas rare de le voir envoyer des ogives téléguidées vers l’avant pour lancer une contre-attaque. Et si cela est flagrant à Liverpool, c’était déjà le cas lorsque le portier brésilien évoluait à la Roma. Il s’était même offert laa première passe décisive de sa carrière en permettant à Stephan El Shaarawy d’ouvrir le score contre… l’Inter, son futur adversaire en Ligue des champions. Chez les Reds, Alisson a fait encore mieux puisqu’il a délivré une nouvelle passe dé’, pour Mohamed Salah, face à Manchester United. Avant même de faire trembler les filets contre West Bromwich Albion dans les dernières secondes de la rencontre. Victimes du Brésilien au même titre que l’Inter, MU et WBA font partie des clubs dans lesquels est passé Romelu Lukaku, qui n’est autre que celui qui a permis au club italien d’être champion et de jouer ainsi la C1. Coïncidence ? Alors en attendant qu’Alisson s’occupe de Chelsea en championnat, l’Inter va devoir se méfier plus du pied du Brésilien que de ceux de Mohamed Salah, Sadio Mané, Roberto Firmino ou Diogo Jota.

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