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Les bonnes questions de la semaine internationale

Par la rédaction de sofoot.com
Les bonnes questions de la semaine internationale

Des larmes de crocodile, un polar de John Le Carré et une légende qui s'effondre, mais l'on ne parle pas de Gigi Buffon, c'était le dernier enregistrement pour rallier la Russie l'été prochain.

La fin de Buffon est-elle si triste que ça ?

C’est la nouvelle phrase à la mode. « Trop triste pour Buffon, il méritait vraiment une autre fin. » C’est toujours beau de voir des êtres humains se soucier du destin d’autres êtres humains, mais relativisons un peu. Georges-Louis Leclerc de Buffon, dit comte de Buffon, avait vécu une vie longue et pleine de belles choses. Quand il naît en 1707 au fin fond de la Côte d’Or, Buffon est un enfant chanceux né dans une famille riche. Et il a eu bien raison de se lancer dans les sciences alors que son père lui imaginait plutôt une carrière dans le droit, puisqu’il est devenu l’un des plus grands scientifiques du XVIIIe siècle. Les presque quarante volumes de son Histoire naturelle sont un monument, et Buffon a changé la face des sciences naturelles à tout jamais. Mort paisiblement en 1788 à l’âge de quatre-vingts ans, il a aujourd’hui une rue et un lycée à son nom à Paris, une statue au Louvre, et une pelletée d’autres hommages ça et là. Bref, on a connu plus tristes comme adieux. AD


Hervé Renard est-il le dernier Lion de l’Atlas ?

Les Lions de l’Atlas, encore plus puissants que leurs cousins africains, se caractérisent par une crinière très volumineuse. Mais l’espèce est éteinte à l’état sauvage depuis les années 1940. Des programmes de réintroduction prévus au Maroc n’ont finalement jamais vu le jour. Et pourtant, le Lion de l’Atlas semble ressuscité sous les traits d’Hervé Renard, qui a qualifié le Maroc pour le prochain Mondial aux dépens des Éléphants de Côte d’Ivoire. Un flegme à toute épreuve, une longue crinière blonde et à la fin, il triomphe : pas de doute, le sélectionneur colle parfaitement au surnom de l’équipe nationale marocaine. « Je vais rêver de la Coupe du monde jusqu’au mois de juin » , nous a confié l’homme qui disputera son premier Mondial. Avec les épaules en arrière et les crocs saillants au moment d’entrer dans l’arène, forcément. FL


Mais quel mystérieux mal frappe donc les joueurs de l’Albiceleste ?

Fatigués, les joueurs de l’Albiceleste ? Cette petite nature de Lionel Messi, renvoyé en Catalogne avant la rencontre amicale face au Nigeria le 14 novembre, expliquait « qu’il y a beaucoup de matchs chaque saison.(…)Sampaoli a décidé de me ménager un peu. » Et que dire de Kun Agüero qui, quelques minutes seulement après être devenu le troisième meilleur buteur de l’histoire de sa sélection, a été évacué à la mi-temps vers l’hôpital le plus proche à la suite d’un malaise dans les vestiaires ? Ajoutez à ce total un Mascherano absent un mois à cause d’une « rupture fibrillaire au niveau du biceps fémoral de la jambe droite » , et vous comprendrez que le retournement de situation des Nigérians, menés 2-0 au bout de trente-six minutes avant de s’imposer 4-2, n’est pas qu’une affaire de magie blanche. Mais un coup d’œil dans les quotidiens argentins permet de se faire une idée plus précise du loup : 88 élèves et enseignants d’une école de San Pedro de Colalao ont été contaminés au début du mois par une épidémie de shigellose, maladie hautement transmissible. Autrement dit : la diarrhée. Le genre d’évènement qui fait aussi la selle des matchs amicaux. TD


Le Kosovo sera-t-il la surprise de l’Euro 2020 ?

C’est une montagne de joueurs aussi proéminente que le massif des Prokletije. Non, les Kosovars ne sont pas qualifiés pour la Coupe du monde en Russie. Pourtant, leur joie à l’issue du match contre la Lettonie en avait tout l’air. Absolument toute l’équipe est venue ensevelir Besar Halimi après son but libérateur au bout du temps additionnel, lundi soir. Contrairement à sa campagne de qualification du Mondial, pour ce match amical, le Kosovo ne recevait pas en exil en Albanie, mais à domicile, au stade olympique de Mitrovica. Menés 1-0, puis 2-1, et 3-2 jusqu’à la 86e minute, les Dardanët ont remporté à l’arrachée (4-3) seulement leur deuxième victoire depuis leur admission comme membre de la FIFA l’année dernière. Note pour ceux qui tomberont dans la poule du Kosovo lors des éliminatoires du prochain Euro : éviter de se frotter les mains trop vite. FL


L’Australie a-t-elle espionné le Honduras ?

Il y a quelques années, alors qu’il n’était qu’un jeune retraité des terrains, Antonio Conte est parti observer le travail de Louis van Gaal à Alkmaar. Un agent de sécurité du club néerlandais l’a alors surpris en train de se glisser derrière le grillage du centre d’entraînement lors d’une séance à huis clos. « I’m not a spy… old player… Juventus » , s’est justifié l’Italien. Aujourd’hui, nul besoin de se faufiler entre les barbelés : il y a les drones. Deux jours avant son barrage retour contre l’Australie, la sélection du Honduras a accusé son hôte de vouloir l’espionner et a tenté de le prouver avec cette vidéo où l’on aperçoit une forme sombre dans le ciel qui surplombe le stade : « L’Australie espionne l’entraînement officiel du Honduras avec un drone, ce qui a provoqué le malaise de l’équipe et de la délégation honduriennes. » Après le 0-0 de l’aller, l’Australie a gagné haut la main 3-1 à Sydney. De là à penser que c’est grâce aux secrets industriels de la H découverts à l’aide du drone… L’été prochain, les Socceroos pourront toujours envoyer aux Honduriens leurs bons baisers de Russie. FL


Le 0-0 est-il de nouveau à la mode ?

Six matchs complets, 575 minutes de mutisme : une performance de moine bouddhiste dans un temple tibétain, à l’exception que le phénomène est visible à bien moins de neuf heures d’avion. Entre le but de Jakob Johansson à la 61e minute du barrage aller entre la Suède et l’Italie, et celui de Shane Duffy pour l’Irlande du Nord à la 6e minute du retour face au Danemark, aucun pion n’a été marqué en quatre jours de rencontres de barrages internationaux. Honduras-Australie, Nouvelle-Zélande-Pérou, Danemark-Irlande, Suisse-Irlande du Nord, Grèce-Croatie, Suède-Italie, nada. Une platitude causée par les ondes de peur perpétrées par ces phases décisives, également visibles lors de la prolongation des grandes compétitions comme l’Euro 2016, particulièrement riche en séance de tirs au but. À défaut de plier l’éliminatoire à l’aller, la majorité des équipes préfèreront ne pas se saboter pour le retour. Et puis pour les autres, il y a Christian Eriksen. TD


Les Suédois se foutent-ils de nous avec leurs meubles Ikea ?

Les Suédois auraient tort de cacher leur joie, ils sont qualifiés pour la Coupe du monde. Mais est-ce une raison pour dévoiler en direct les lacunes de leurs meubles issus de la marque jaune et bleu ? « Bien plus qu’un marchand de meuble » , vantait crânement Ikea dans ses pubs, offrant une version un peu nulle du « Més que un club » barcelonais. En réduisant en miettes le plateau de la télé suédoise simplement en le secouant légèrement, les joueurs suédois viennent en tout cas de ruiner des années de marketing et de matraquage publicitaire. Comment une entreprise qui a fait 34,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’année dernière peut-elle encore se permettre de vendre de la camelote pareille ? Le technicien qui a monté le fameux plateau est comme nous tous : à la fin des travaux, il lui restait deux vis et trois boulons entre les mains. Parce que professionnel ou non, nous sommes tous égaux face au manuel de montage d’un plateau Vässad. AD


La Nouvelle-Zélande n’est-elle bonne qu’à jouer au rugby ?

En deux rencontres face au XV de France, les All Blacks ont prouvé que leur haka faisait toujours autant flipper et que leur rugby était toujours aussi beau à regarder. Sauf que cette semaine, le rugby a vite été éclipsé par le football en Nouvelle-Zélande avec ce barrage qualificatif à la Coupe du monde face au Pérou. Sauf que lorsqu’il s’agit de jouer avec les pieds, les Néo-Zélandais ont bien plus de mal à aligner trois passes. En football, il n’y pas de haka, pas de tampons, pas de chistera, pas de gros bras tatoués, il n’y a même pas de All Blacks, juste des All Whites qui ne font peur à personne. Pas même à des Péruviens privés de leur capitaine et meilleur buteur Paolo Guerrero. Eh oui, le Pérou, c’est pas Vanuatu, c’est pas la Nouvelle-Calédonie. Mais finalement, cette défaite 2 à 0 à Lima arrange bien les Néo-Zélandais qui ont d’autres chats à fouetter en juin 2018. Le XV de France vient leur rendre visite, et ils comptent bien encore les dérouiller. SO

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Totò Schillaci, pour une nuit éternelle
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