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Les bonnes questions de la semaine européenne

Par Maxime Brigand, Alexandre Doskov et Mathieu Rollinger
Les bonnes questions de la semaine européenne

Et si un « pierre-feuille-ciseaux » avait décidé du sort de City ? Quel est le lien qui unit Russel Crowe, Jay-Z et Cristiano Ronaldo ? Lacazette fera-t-il du rêve d'Aulas une réalité ? Cette semaine encore, que de questions...

Le FC Séville peut-il encore donner une leçon à Joe Wright ?

« Je remercie mes joueurs pour leur excellent match face à un adversaire de très haut niveau. L’équipe méritait mieux.(…)Nous ne sommes pas démoralisés, mais nous avons perdu notre allant. Au retour, nous allons jouer avec le même orgueil. » Retourné par le Bayern Munich mardi soir au Sánchez-Pizjuán (1-2), Vincenzo Montella, le boss du FC Séville, est un homme sur les dents. Pourquoi ? Parce que ses hommes méritaient mieux et parce que l’Italien sait aussi que le foot adore les belles histoires. Celle de ce Séville est assez chouette en réalité et une stat permet de mettre du baume au cœur de l’Aeroplanino.

Au cours de son histoire, le club andalou n’a été battu qu’à deux reprises lors d’un match aller joué à domicile en phase finale d’une Coupe d’Europe : en 2011 face au FC Porto (1-2) et en 2014 face au Bétis (0-2). Et ? Et le FC Séville s’est qualifié à chaque fois. Oui, c’était de la C3, oui ce n’était pas le Bayern, ni l’Allianz Arena où seul le Real Madrid a réussi à s’imposer (deux fois) en Ligue des champions depuis décembre 2013. Mais on s’en cogne : c’est un motif d’espoir pour Montella et une bonne manière de secouer les orgueils et les préjugés. Prends ça Joe Wright, Jane Austen méritait mieux que ça, non ?


Manchester City n’était-il qu’à trois doigts d’éviter la défaite ?

Entre le « heavy football » de Jürgen Klopp et la « maestria » de Guardiola, l’affiche anglo-anglaise de ces quarts de finale avait tout pour se régler dans une orgie offensive. Des attaques intenables et virtuoses et des défenses claudicantes de chaque côté du terrain, le 5-0 pour City en championnat, suivi du 4-3 pour Liverpool au retour : c’est sûr, ce duel devait s’achever sur un score fleuve ou ne serait pas. Pourtant un homme savait précisément ce qui allait se passer. Et il a fallu qu’il soit également l’arbitre de cette rencontre.

Juste avant de siffler le coup d’envoi de la rencontre, on aurait pu croire que M. Felix Brych s’adonnait à une partie de shifumi avec son assistant Stefan Lupp (jeu que l’on nomme outre-Rhin « Schere-Stein-Papier » ou « Schnick-Schnack-Schnuck » ). Sauf que l’officiel allemand M. Felix Brych désigne en réalité de ses doigts, et à deux reprises, les chiffres 3 puis 0. Un signal clair. Pourtant, sa prestation du soir, très propre tout du long ne peut que le laver de tout soupçon de partialité, et ce, malgré les possibles accointances avec son compatriote Jürgen Klopp, dont les hommes n’ont eu besoin de personne pour rouler sur leurs adversaires. Mais il s’avère que ses prémonitions oent fini par se réaliser. À moins, que ces trois doigts correspondent au hors-jeu non signalé de Mohamed Salah sur le premier but…


Are you not entertained ?

Comprenez : « N’êtes-vous pas assez divertis ? » Une phrase hurlée à une foule décadente par Maximus dans Gladiator, après un énième combat remporté. Et sans surprise, la réponse est non. Russel Crowe a beau découper des membres, trancher des têtes et transpercer des bustes à tour de bras, le peuple de Rome en demande encore. Le « are you not entertained ? » , Jay-Z le reprend en 2003 en introduction du morceau « What more can I say ? » sur le Black Album, un CD qui devait être son dernier.

Toujours pas rassasié, le peuple en a redemandé, et Swan Carter sort encore des albums en 2018… Après le ciseau absurde de Cristiano Ronaldo, c’est LeBron James en personne qui est revenu à la charge en posant cette question au monde entier sur son compte Instagram, photo à l’appui. Cette fois-ci, c’est bon ? Vous en avez eu assez ? Eh ben non. Maximus a beau être mort, il va reprendre du service puisque Russell Crowe va vendre ses épées et son costume de tournage pour financer son divorce. Jay-Z, lui, va bientôt entamer une nouvelle tournée mondiale. Quant à CR7, il a un quart de finale retour à jouer la semaine prochaine. Tout ça ne s’arrêtera donc jamais.

Are You Not Entertained!?!?! @cristiano That’s just not even fair??‍♂️. Nasty!! ???

Une publication partagée par LeBron James (@kingjames) le 3 Avril 2018 à 2 :11 PDT


Comment le Barça fait-il pour convaincre ses agents de pénétration ?

Drôle de technique pour éviter d’éveiller les soupçons. Si la Roma a implosé mercredi soir au Camp Nou sous les coups du Barça – mais aussi de l’arbitrage, bien entendu –, une scène a particulièrement retenu l’attention du public : à la cinquante-cinquième minute de la soirée, Samuel Umtiti s’est en effet retrouvé au milieu d’une partie de billard organisée dans la surface romaine et est reparti quelques secondes plus tard en cavalant vers la foule et en montrant le blason de son club.

La raison ? « C’est allé tellement vite… En fait, j’ai cru que c’était moi qui avais marqué, mais tout le monde m’a dit que ce n’était pas le cas, a expliqué le défenseur tricolore après la bagarre. Finalement, c’est un c.s.c. » Et le deuxième de la nuit après celui de De Rossi en première période. Autre chose ? Bah ouais : cette saison, cinq c.s.c. ont été claqués en faveur du Barça, ce qui fait de ces agents infiltrés les deuxièmes meilleurs réalisateurs catalans en C1 derrière Messi et ses six pions. Finalement, ça commence à se voir, surtout que c’est une vieille habitude et que même Kurzawa avait été démasqué l’an passé. C’est quoi la rémunération ? Un avenir radieux dans l’une des régions peut-être bientôt autonomes les plus riches du monde, c’est ça ? C’est ce que pensait Carles Puigdemont aussi, et il a été transféré dans le Schlewsig-Holstein. Une bonne raison pour arrêter de penser aux autres.


Que faire pour sauver un albatros mazouté ?

Les images d’oiseau couverts de mazout après une marée noire nous crèvent toujours le cœur. Hier soir, après s’être troué face à Timo Werner, l’albatros Yohann Pelé nous a fait à peu près la même impression. En plus, le goal de l’OM a poussé le vice jusqu’à porter une tenue toute noire. Englué par terre après son plongeon raté, Pelé méritait de l’aide.

Et quand on croise un albatros plein de mazout, la procédure à suivre est très précise : lui nettoyer le bec et les narines avec un chiffon pour dégager les voies respiratoires, lui faire boire un peu d’eau fraiche, puis le maintenir à une température entre 21 et 24 degrés pour éviter l’hypothermie. Ensuite, il faut passer au lavage dans une eau savonneuse à 40 degrés. Un exercice long et méticuleux. Pour caser le mètre 96 de Pelé, il faudra donc prévoir une très grande baignoire et beaucoup de savon. Autre solution si on est écolo et qu’on veut éviter de gaspiller des dizaines de litres d’eau : lui apprendre à se coucher rapidement sur les ballons au sol.


Alexandre Lacazette accomplira-t-il le rêve de Jean-Michel Aulas ?

Dès le mois de mai dernier, il n’avait que ça à la bouche : l’OL devait jouer la prochaine finale de Ligue Europa à domicile, dans son formidable outil qu’est le Groupama Stadium. « On fera la finale de la Ligue Europa ici la saison prochaine » , scandait Jean-Michel Aulas à l’époque. Mais ça, c’était avant que ses ambitions se fracassent sur le CSKA Moscou en huitièmes. Ni une ni deux, c’est un de ses anciens poulains qui s’est remonté les manches pour venger son ancien patron. Contre les mêmes bourreaux russes, Alex Lacazette y est allé de son doublé pour réconforter JMA et faire en sorte qu’il y ait au moins un Lyonnais à Décines le 16 mai prochain.

Titularisé pour la première fois depuis le 30 janvier, l’attaquant a fait ce qu’il sait faire de mieux pour participer au large succès d’Arsenal (4-1) : transformer un penalty et un bon geste de buteur. Ok, il a laissé Aaron Ramsey faire des étincelles, le Gallois signant une magnifique reprise de volée. Mais le taf a été fait et il peut déjà réfléchir à une future célébration dans son ancien jardin : brandir le maillot de Nabil Fekir face à son public… avant de le rejoindre en sélection pour disputer le Mondial. Allez, bonne nuit, Jean-Michel.

Pourquoi l’Inter va taper Manchester City en Ligue des champions

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