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Les Bleus à l’heure du verdict

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Les Bleus à l’heure du verdict

Blessures en cascades, doutes permanents et fantômes de 1993 : à l'heure d'enchaîner les deux dernières étapes face à l'Albanie et la Bosnie, les Bleus retrouvent l'atmosphère des matches décisifs. Ceux qui vous éjectent ad patres ou préparent les grandes épopées.

Bon alors, est-ce que tout le monde est chaud pour le gros match décisif contre la Bosnie ? Parce que ça va être tendu et passionnant comme affaire. Pardon ? Comment ça il y a un match avant ? Ah mais oui, il y a l’Albanie ce vendredi soir au Stade de France. Et cet oubli est impardonnable car il faut définitivement se rendre à l’évidence : il n’y a plus rien de facile pour l’équipe de France. Dans les faits, Lorik Cana et ses potes n’ont gagné que deux petits matches à l’extérieur depuis une demi-douzaine d’années. Mais oui, il va falloir d’abord songer à se débarrasser de ces Albanais avant de songer aux Bosniens. Même si, quel que soit le résultat vendredi soir, une victoire des Bleus mardi face à la bande à Spahic les expédiera pour de bon à l’Euro.

Alors pourquoi est-ce si important de vaincre lors du premier de ces deux matches ? Pour un confort mathématique d’abord puisque trois points autoriserait un nul lors du second match. Pour un ressort psychologique surtout car ce n’est rien de dire que cette dernière ligne droite est parcourue de doutes et de fantômes, ceux que 1993 par exemple. Blanc en était et sait mieux que quiconque les risques encourus par un mauvais résultat (remember Israël…) mais aussi les vertus de la culture du résultat, le sacre de 1998 ayant davantage dû au refus absolu de la défaite qui a animé cette génération lors des quatre années précédentes (4 défaites seulement entre 1994 et 1998) qu’à l’expression de son talent, pourtant bien réel ne nous trompons pas. « Lorsqu’on a deux matches à jouer, on dit souvent -et c’est justifié- que le premier conditionne le second. On a une série à poursuivre, ça fait quelques matches qu’on ne perd plus (13), on joue devant notre public… Rien que pour ces raisons-là, il faut gagner ce match. Ensuite seulement, on aura le temps de penser à la Bosnie » . Blanc récite une évidence mais ça va mieux en le disant.

4-4-2 ou 4-3-3 ?

Mais pour ça, il va falloir aller par-delà certaines failles. Les dernières sorties tricolores avaient été animées par les querelles d’ego, ressuscitant quelques souvenirs sud-africains décidément bien tenaces. Vu de l’extérieur, ce rassemblement génère nettement moins de polémiques. Fruit probablement d’une prise de conscience, la conférence de presse de Samir Nasri (briefé dimanche dans les tribunes du Parc des Princes par le grand manitou Bernès) étant un modèle d’opération rachat. Fruit aussi de plusieurs absences qui ont sans doute contribué à désamorcer les débats et on pense bien évidemment à l’infernal numéro de duettistes Ribéry-Malouda. C’est bien là le seul « avantage » de cette cascade de forfaits. Mais bon, c’est le lot de toutes les sélections et c’est un truc bien français de toujours laisser penser que le sort s’acharne particulièrement sur l’équipe de France. Il faut donc gérer sans se lamenter. Avec deux idées possibles : 4-4-2 ou 4-3-3. Face à l’Albanie, les Bleus vont jouer en attaque placée 90% du temps devant une défense qui oscillera entre l’autobus devant le but et la ligne Maginot.

Alors, on procède comment ? Un raisonnement de comptoir conclurait que plus on met d’attaquants, plus on a de chances de marquer. C’est évidemment plus compliqué que ça. Blanc n’a que trop rarement expérimenté un système à deux pointes pour courir le risque de perdre le peu de repères dont disposent ses troupes, d’autant que dans cette config’, Nasri et Malouda, les deux milieux offensifs excentrés pressentis, ont rarement été aussi à l’aise qu’en 4-3-3 (enfin en club s’entend, parce qu’en sélection…). Mais d’un autre côté, un Gomis qui passera l’essentiel de son match dos au but aura nécessairement besoin d’un partenaire pas loin pour remiser utilement. Bref, c’est un petit casse-tête à résoudre. L’heure de rappeler que si de nombreux joueurs doivent enfin être à la hauteur, Laurent Blanc aussi a peut-être une occasion de prendre toute sa dimension. Après tout, l’actu n’est-elle pas aussi à la conquête présidentielle ?

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