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Les 50 joueurs qui ont écrit l’histoire du Real Madrid (du 50e au 30e)

Par Maeva Alliche et Steven Oliveira

Détenteur de douze Ligue des champions, le Real Madrid a vu passer du beau monde en 115 ans d'histoire. Voilà les 50 joueurs qui ont écrit la légende des Merengues, de Raúl à Alfredo Di Stéfano, en passant par Michel, Zinédine Zidane ou encore Santiago Bernabéu.

#50 - Pedro Parages & René Petit

Bien avant Benzema, Zidane ou encore Kopa, d’autres Français ont marqué le Real Madrid. Mieux, ils l’ont créé. Buteur prolifique au Madrid Football Club, le Franco-Espagnol Pedro Parages mettra un terme à sa carrière en 1909, avant d’enfiler le costard de président sept ans plus tard. Au même moment, René Petit, international français, enchaîne les buts, dont un chef-d’œuvre salvateur en finale de Coupe d’Espagne 1917 face à l’Arenas Club de Getxo (2-1). Pendant que l’un devient l’une des premières stars merengues, l’autre s’active en coulisse. Création du stade de Chamartín et surtout approbation du roi Don Alfonso XIII pour changer le nom du club en Real Madrid à partir de 1920. Socio numéro 1, Pedro Parages restera à jamais « la première grande figure fondatrice du Real Madrid » pour reprendre les termes de Santiago Bernabéu. SO

#49 - Arthur Johnson

L’avantage d’être présent lors de la création d’un club, c’est d’avoir la chance d’être le premier à en écrire l’histoire. Et ça, Arthur Johnson l’a bien compris. Capable d’évoluer au poste de gardien de but comme attaquant, l’Anglais sera le premier capitaine des Merengues ainsi que le premier buteur un soir de Copa de la Coronación face au FC Barcelone le 13 mai 1902. Pas rassasié, Arthur Johnson deviendra en 1910 le premier entraîneur du Madrid Football Club fraîchement professionnel. À jamais le premier. SO

#48 - Luka Modrić

En délicatesse du côté de Madrid où sa technique trop développée ne plaît visiblement pas à José Mourinho qui lui préfère Khedira et Essien, Luka Modrić met tout le monde d’accord un soir de mars 2013 sur la pelouse de Manchester United en huitième de finale retour de Ligue des champions. Une mine des vingt-cinq mètres qui permet aux Merengues de revenir dans la partie et au Croate de gagner définitivement sa place. Derrière, le milieu de terrain se libère et régale le public par ses passes de l’extérieur millimétrées, ses crochets courts, sa classe, ses caviars et sa chevelure blonde parfaitement en place. SO

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#47 - Rafael Martín Vázquez

Débuter à dix-huit ans sous les ordres d’Alfredo Di Stéfano n’est pas donné à tout le monde. Rafael Martín Vásquez a eu cette chance-là. Gamin précoce, le milieu madrilène est un pur produit de la Fábrica des années 1980. Membre de la « Quinta del Buitre » , il a contribué avec ses acolytes à faire rêver toute l’Espagne ainsi que toute une partie de l’Europe. Mais c’est une chose de bien commencer sa carrière, encore faut-il tenir le cap. Parti vers d’autres contrées sans grand succès, Vásquez revient finalement au bercail, mais son second acte madrilène n’est pas aussi brillant que le précédent. Après trois saisons interrompues par les blessures, le Cantenaro dit adios à son club de cœur en 1995. MA

#46 - Claude Makelele

« Pourquoi une nouvelle couche de peinture dorée sur la Bentley quand vous êtes en train de perdre le moteur ? » Cette question de Zizou à Florentino Pérez au moment du départ de Claude Makelele est révélatrice de l’importance de l’ancien Nantais sur le terrain. Véritable patron de l’entrejeu madrilène, le Français permet aux Galactiques de briller. Récupérateur hors norme, relanceur exceptionnel, Make est essentiel au dispositif de Vicente del Bosque. Ce dernier est pourtant un homme qui n’apprécie pas le natif de Kinshasa à sa juste valeur. Pas assez clinquant pour le président merengue qui ne rêve que de stars et de vente de maillots, le milieu défensif n’a pas le droit à la même attention financière que les autres joueurs. Heureux sur le plan sportif, mais déçu par le peu de considération que lui porte la direction, il quitte la Casa Blanca après avoir réalisé trois saisons exceptionnelles. Le Real se rendra compte de son erreur en voyant évoluer pendant une saison Thomas Gravesen, son successeur désigné. N’est pas Claude Makelele qui veut. MA

#45 - Gareth Bale

Adulé parfois, décrié souvent, Gareth Bale n’a pas encore tout a fait réussi à convaincre les supporters qu’il valait les 100 millions d’euros de son transfert. Pourtant, malgré des blessures récurrentes et une vie dans l’ombre de CR7, l’ailier gallois affiche des statistiques plus qu’honorables avec trois double-double (buts/passes décisives) en quatre saisons. Mieux, depuis son arrivée à Madrid, les Merengues ont trusté trois Ligues des champions en quatre tentatives. Dont cette fameuse Décima face à l’Atlético lors de laquelle Gareth Bale marquera le but de la victoire en prolongation. Si Ángel Di María fera le plus dur sur cette action, c’est bien le Gallois qui sera là pour mettre fin à douze ans d’attente pour le peuple madrilène. SO

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#44 - Jorge Valdano

Passé par tout l’organigramme du club, Jorge Valdano a connu le succès à chacun de ses postes. Sur le pré, l’Argentin est pendant trois saisons l’un des vétérans qui encadre « La Quinta del Buitre » . Malgré son physique (1,88m), « le poète » est un joueur technique et élégant. C’est une hépatite B qui le contraint à raccrocher les crampons plus tôt que prévu. Retraité à 31 ans, le champion du monde 86 se tourne vers une carrière d’entraîneur, avec toujours la même réussite. Pour sa première saison sur le banc merengue, l’ancien attaquant se paye le Barça de Johan Cruyff. Coach, il lance de jeunes pousses formées au club, à l’image de Raúl et Guti. L’ex-compère de Maradona et Burruchaga en sélection a décidément du nez, devenu directeur sportif dans les années 2000, il contribue aux venues de Sergio Ramos et Cristiano Ronaldo notamment. Valdano, un homme de goût. MA

#43 - Steve McManaman

Plusieurs Anglais sont passés par le Real Madrid. Le Ballon d’or Michael Owen, la mauvaise pioche Jonathan Woodgate, le Spice Boy David Beckham ou encore le virtuose Laurie Cunningham, rare Madrilène à avoir reçu une ovation de la part du Camp Nou. Mais, finalement, l’Anglais le plus marquant reste le milieu polyvalent Steve McManaman, qui entre définitivement dans le cœur des supporters le 24 mai 2000. En finale de Ligue des champions face à Valence, McManaman est à la réception d’une tête défensive de Miroslav Đukić et dégaine un coup de pied sublime qui permet au Real Madrid de faire le break. Pas assez médiatique, l’international anglais sera moins utilisé par la suite en raison de l’arrivée des Galactiques qui l’obligeront à retourner finir sa carrière en perfide Albion. SO

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#42 - Pepe

En dix ans, le Real Madrid a connu plusieurs Pepe. Le Pepe fragile qui enchaîne les blessures lors de ses trois premières saisons à la Maison-Blanche. Le Pepe colérique qui écopera d’une suspension de dix matchs pour un combo de coups de pied sur Javier Casquero en 2009. Remis en cause du côté de Madrid, Pepe se transformera en défenseur solide et sanguin sous José Mourinho, enchaînant les bonnes performances et les coups bas lors des Clasicos. L’arrivée de Carlo Ancelotti fera naître le dernier modèle du défenseur portugais, le Pepe patron. Impassable, intraitable et étonnamment calme, celui qui aura retardé l’éclosion de Varane permettra au Real Madrid de remporter trois Ligues des champions avant de quitter le club cet été par une porte bien trop petite. SO

#41 - Xabi Alonso

Ce mardi 18 avril 2017, tout Santiago-Bernabéu se lève pour ovationner le presque retraité Xabi Alonso. Même s’il est vêtu du maillot bavarois, les supporters madrilènes n’ont pas oublié celui qui les a régalés pendant cinq saisons. Transversales majestueuses, passes millimétrées, ouverture dans des trous de souris, le milieu espagnol n’a jamais été une pince. Malheureusement pour le natif de Tolosa, sa générosité n’a pas toujours été récompensée comme il se doit. Indispensable dans le gain de la Décima, il est privé de finale par trois foutus cartons jaunes. Poussé vers la sortie par l’arrivée de Toni Kroos, l’ancien joueur de Liverpool prend ses cliques et ses claques direction la Bavière, mais non sans un pincement au cœur. De l’avis de l’intéressé, ce départ aura été « la décision la plus dure » de toute sa vie. MA

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#40 - Goyo Benito

« Ou c’est le joueur adverse qui passe, ou c’est le ballon. Mais les deux en même temps devant moi, ça me paraît difficile. » Le Real Madrid a toujours eu la culture des défenseurs rugueux. Bien avant Pepe, de la fin des années 1960 au début des années 1980, Gregorio Benito, l’auteur de cette devise, veillait sur la défense merengue avec autorité, laissant aux Madridistas le souvenir de duels mémorables. Le défenseur passe quatorze saisons avec la tunique blanche à traumatiser les attaquants adverses. La légende du côté de Madrid veut que Biri Biri, l’attaquant du FC Séville des années 1970, lassé de recevoir des coups de Goyo Benito pendant un match, l’ait alors supplié : « Monsieur Benito, s’il vous plaît, ne me frappez plus. » Voilà qui est dit. MA

#39 - Zamora

Casquette plate sur la tête et pull en laine sur le dos, Zamora est le premier grand gardien du Real Madrid. Ironie de l’histoire, c’est aussi le premier grand gardien du Barça et de l’Espanyol où il évolue avant son arrivée en Castille en 1930 contre 150 000 pesetas, record du monde battu. Un passé de Catalan vite oublié tant le portier espagnol est impérial sur sa ligne durant six saisons conclues de la plus belle des manières. Un arrêt exceptionnel dans les dernières minutes face à l’attaquant du Barça Josep Escolà pour assurer la victoire du Real en finale de Coupe d’Espagne (2-1). Véritable pionnier du poste de gardien de but, Zamora donnera son nom à partir de 1958 au trophée remis au gardien de Liga ayant concédé le moins de buts de la saison. SO

#38 - Karim Benzema

Plutôt habitué à évoluer dans l’ombre de Cristiano Ronaldo, Karim Benzema prend toute la lumière le mercredi 10 mai dernier. On joue la 42e minute de la demi-finale retour de Ligue des champions entre les deux clubs madrilènes, lorsque l’attaquant français redonne espoir à ses coéquipiers. Sur un slalom qui mystifie trois défenseurs adverses, KB9 permet à Toni Kroos de frapper au but avant qu’Isco ne pousse la balle au fond des filets. Une seconde période plus tard, la place en finale est validée. Coéquipiers, staff, supporters, journalistes, personne ne s’y trompe. Sur ce coup-là, les Merengues peuvent remercier l’ancien Lyonnais. Arrivé au club en 2009 pour 35 millions d’euros, Benzema a d’abord bouté Gonzalo Higuaín hors du onze titulaire puis hors de Madrid. Face à l’exigence des socios madrilènes, la Benz n’hésite pas à faire passer le collectif avant ses statistiques personnelles. Un sens du sacrifice qui lui permet de s’installer durablement à la pointe de l’attaque merengue, pour être aujourd’hui le meilleur buteur français de l’histoire du Real Madrid. MA

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#37 - Vicente del Bosque

Formé à la Casa Blanca, puis joueur de la Castilla, Vicente del Bosque s’exile trois saisons hors de Madrid pour mieux porter la tunique blanche à son retour. Humble, talentueux et bosseur, le milieu offensif organise parfaitement le jeu de son équipe pendant onze saisons durant lesquelles il ne remporte aucune Ligue des champions. Et au Real Madrid, le meilleur moyen de soulever une C1 quand on ne l’a pas gagnée en tant que joueur, c’est d’y devenir entraîneur. C’est la deuxième partie de la romance entre le Real Madrid et sa moustache la plus célèbre. Au cours de ses quatre années en tant que coach, le 1er Marquis de Del Bosque a enfin le privilège de toucher la coupe aux grandes oreilles. Deux fois qui plus est. Pas assez glamour pour la politique galactique de Florentino Pérez, Vicente del Bosque sort par la petite porte, malgré un dernier titre de Champion d’Espagne. MA

#36 - Francisco Buyo

« Avec Buyo, les cages du football espagnol sont bien gardées. » Leo Beenhakker, entraîneur du Real, ne se trompe pas sur Francisco « Paco » Buyo. Il faut dire que dès son arrivée en provenance du FC Séville, le natif de La Corogne montre qu’il n’a pas de temps à perdre. Malgré la concurrence de Ochotorena et Agustín, l’ex-Andalou prend sans tarder possession des cages madrilènes. Gardien de la légendaire « Quinta del Buitre » , il remporte son premier titre dès sa première saison dans la capitale espagnole. Considéré comme le meilleur gardien de l’histoire du Real avant l’avènement de San Iker, Paco Buyo doit pourtant se résoudre à ne jamais soulever la Ligue des champions. Après avoir échoué deux années d’affilée aux portes de la finale, la Coupe d’Europe est la seule compétition qui se refuse à lui. MA

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#35 - Guti

Parfaitement lancé par Kaká, Guti se retrouve seul dans la surface face au portier de La Corogne, Daniel Aranzubía. La suite, une mine sous la barre ? Non, une talonnade géniale pour Karim Benzema dont lui seul avait senti la présence dans son dos. Un geste qui résume parfaitement le talent, l’altruisme, la classe et la beauté du personnage. Durant quinze saisons, pour 542 matchs disputés, Guti régalera les supporters par ses coups de génie et ses partenaires, comme Zinédine Zidane, par son art de la passe. Jamais le dernier à faire la fête, ce Madridista dans l’âme restera à jamais le plus beau supersub de l’histoire des Merengues. Seul point noir, Guti ne disputera aucune des trois finales de C1 remportées avec son club de toujours. Il aura peut-être la chance de se rattraper en tant qu’entraîneur après avoir mené cette saison les U19 de la Cantera à un doublé Coupe-Championnat historique. SO

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#34 - Chendo

Peu de personnes peuvent se vanter d’avoir fait vivre un cauchemar à Diego Maradona. Chendo, lui, le peut. Alors que le Real reçoit le Napoli au premier tour de C1 en 1987, Chendo est chargé d’une mission périlleuse : bloquer le virtuose argentin. Résultat, durant 90 minutes, le latéral droit espagnol collera Maradona qui n’aura pas une seule occasion de frappe, de dribble ou même d’accélération. Pire, l’Argentin subira même un petit pont de la part de son bourreau du soir. Une performance XXL qui permet à Chendo d’être alors considéré comme le sixième homme de la « Quinta del Buitre » . Fidèle en amour, l’international espagnol décide de rester au club après sa retraite en 1998. C’est donc en tant que délégué que Chendo officie encore aujourd’hui, quarante après son arrivée au Real Madrid. SO

#33 - José Emilio Santamaría

Le Real Madrid a déjà remporté les deux premières Coupes d’Europe de l’histoire lorsque José Emilio Santamaría débarque dans la capitale espagnole. L’Uruguayen s’impose rapidement comme un roc, sur lequel les artistes de l’attaque peuvent se reposer. Milieu de terrain à ses débuts, le natif de Montevideo a été le patron de la défense merengue de 1957 à 1966. Solide, rigoureux, serein, ce travailleur de l’ombre a servi de lien entre le Real de Di Stéfano et la génération « yé-yé » d’Amancio, Zoco ou Pirri. Onze saisons passées sous les couleurs madrilènes pour cinq Ligas, quatre Coupes d’Europe, une Coupe d’Espagne et une Coupe intercontinentale. Un joli ratio. MA

#32 - Michel Salgado

En provenance de Vigo où il a régalé pendant quatre ans, Michel Salgado arrive à Madrid à l’orée de l’ère galactique. Après sept saisons à régner dans son couloir droit, il finira par se faire avaler par Sergio Ramos. Poussé sur le banc par le jeune Sévillan, le natif d’As Neves rompt son contrat avec le Real Madrid en 2009 pour rejoindre Blackburn. On n’appelle pas ça une promotion.MA

#31 - Luís Figo

Capitaine du FC Barcelone, Luís Figo est au summum de sa forme à l’entame du nouveau millénaire. Des performances de haute volée qui ravissent les supporters catalans, mais aussi les portugais qu’il emmènera jusqu’en demi-finale de l’Euro 2000. Pourtant, c’est bien au Santiago-Bernabéu, avec le maillot du Real Madrid sur les épaules que le milieu portugais exhibe son Ballon d’or en décembre 2000. Entre-temps, un transfert record de 65 millions d’euros à la clé, et un statut de traître. Peu importe la tête de cochon reçue, Luís Figo transférera son talent, sa classe, ses caviars et sa puissance de frappe en Castille où les Merengues oublieront très vite son étiquette d’ancien Barcelonais. Mieux, ce sera finalement lui le premier Galactique qui sera rejoint un an plus tard par Zidane, à qui il a volé le numéro 10. SO

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#30 - Fernando Morientes

« Ils sont les meilleurs. Sie sind die Besten. These are the champions. » À chaque fois que cette musique résonnait dans les oreilles de Fernando Morientes, ce dernier se transformait en Super Saiyan et sortait ainsi de l’ombre de son acolyte Raúl, plus technique et plus élégant que lui. Buteur en demi-finale face à Dortmund lors de la Séptima, il ouvrira le score – de la tête évidemment – en finale contre Valence pour la Octava avant de laisser briller Zinédine Zidane pour la Novena. Moins utilisé avec l’arrivée des Galactiques, et notamment celle de Ronaldo, Morientes sera prêté à l’AS Monaco en 2003 où il se chargera de rappeler à Florentino Pérez son efficacité en Ligue des champions. SO

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