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Les 50 joueurs qui ont écrit l’histoire de Manchester United (du 29e au 15e)
Dans l'histoire de Manchester United, il y a eu de sacrés numéros 7, mais pas seulement. De Brian Kidd à David Beckham, en passant par Paul Scholes, Duncan Edwards et Ruud Van Nistelrooy, plongée dans l'histoire des Red Devils.
#29 - Paddy Crerand
A Old Trafford, ce type là est un mythe. Et pour cause. Chaque jour, sur MUTV, la chaîne officielle du club, il réussit l’exploit d’être plus partial que n’importe quel supporter. Pour Paddy, aucun joueur ou entraîneur de United ne se trompent jamais, et tous les penalties en faveur des Red Devils sont logiques, quand tous les autres sont scandaleux. S’il naquit au foot à Glasgow, sous le maillot du Celtic, Paddy Crerand est un rouge, un vrai. Pendant huit saisons, entre 1963 et 1971, l’Ecossais enchaîna les tacles appuyés dans l’entrejeu mancunien, sans rechigner à glisser, ici ou là, quelques caviars pour Charlton ou Best. Homme fort de la finale de la C1 1968, Crerand remporta aussi deux championnats et une FA Cup avec United, avant de prendre sa retraite. Pour mieux servir son club. MB
#28 - Billy Meredith
On dit de lui qu’il a été la première « superstar » du football. Assurément, il en avait l’égo, et les manières. Au début de sa carrière, Billy Meredith avait l’habitude de chiquer du tabac sur le terrain. Plus tard, il se mit à jouer avec un cure dents. Billy était un poseur magnifique et un emmerdeur intenable. Né à Chirk, au Pays de Gales, il signa son premier contrat pro à 20 ans à Manchester City, y resta 12 ans, puis s’engagea avec United, après avoir été suspendu pour une tentative de corruption supposée sur un joueur adverse. Ailier agile, dribbleur, jamais blessé malgré la violence des tacles de l’époque, le charismatique Meredith transforma le club, et le fit rentrer dans sa première ère de succès, en lui faisant gagner son premier titre de champion, en 1908. Leader sur le terrain, le Gallois l’était aussi en dehors. Un jour, il se mit ainsi en tête qu’il devait gagner plus. Mais pas tout seul. Pour défendre les intérêts salariaux de tous les joueurs du championnat anglais, Meredith fit plusieurs fois grève, enchaîna les conflits avec la fédération puis relança le syndicat des joueurs, avant d’en devenir le leader enragé. Billy Meredith ne lâchait jamais rien. Il joua d’ailleurs jusqu’à 50 ans. MB
#27 - Michael Carrick
Qu’est-ce qui cloche ? « Le problème de Michael, c’est qu’il dégage une désinvolture qui empêche les gens de comprendre sa valeur et sa personnalité » , selon Sir Alex Ferguson. Le boss est loin d’avoir tort. Comment expliquer un tel manque de reconnaissance après près de 460 copies rendues, quelques pralines lâchées, tant de sueur vidée ? Bienvenue dans la vie de Michael Carrick : le milieu qui ne tacle pas, celui qui continue de faire le lien entre le passé et un présent qui cherche encore son identité à Manchester United mais surtout probablement l’un des meilleurs à son poste de ce début de siècle, notamment en 2010 où il aura pu regarder dans les yeux Motta ou Xabi Alonso. Carrick a du Scholes, Old Trafford aime d’ailleurs lui dire en chanson – « Oh, oh, oh / It’s Carrick you know / It’s hard to believe it’s not Scholes » -, que ce soit dans le comportement mais surtout dans ce qu’il représente pour son époque. Il nous reste encore quelques années pour en profiter, probablement quelques mois à peine même si l’on a encore vu encore que Carrick avec des jambes lors de son testimonial en juin dernier. Il ne faudrait pas oublier aussi facilement cinq championnats d’Angleterre, une C1, deux League Cup. Rien que ça…MBr
#26 - Johnny Carey
Avant Irwin, Roy Keane ou encore O’Shea, il est l’homme qui a ouvert la voie aux joueurs irlandais vers Old Trafford. Le premier, aussi, à soulever un trophée majeur avec Manchester United avec la FA Cup remportée en 1948. Trophée pour lequel il a joué un rôle majeur en remobilisant les troupes à la mi-temps après un match mal engagé face à Blackpool. Figure incontournable des premières lignes historiques écrites sous Matt Busby et capitaine charismatique, Johnny Carey a été un soldat inoxydable autant qu’un guide durant ses douze années passées sous la tunique des Red Devils.
Élu meilleur joueur de First Division en 1949, le latéral droit de formation se distinguait par une polyvalence à toute épreuve en occupant jusqu’à neuf positions, dont même celle une fois de gardien de but. Surtout, le défenseur irlandais s’est érigé comme un trait d’union fondamental à Manchester United pour accompagner l’émergence des Busby Babes. Un capitaine déterminé également en dehors des terrains. Bien que l’Irlande était neutre lors de la Seconde Guerre mondial, Carey s’est engagé dans l’armée anglaise : « Un pays qui me permet de vivre vaut la peine que je me batte pour lui » . De l’honneur et du sacrifice. Jusqu’au bout.
RD
#25 - Denis Irwin
Denis Irwin était un joueur de devoir. Mais un immense joueur de devoir. Côté gauche, le maillot rentré dans le short, le short remonté au nombril, il offrit à Alex Ferguson, douze saisons durant, des prestations d’une propreté absolue. Moins bagarreur et offensif que ses successeurs Gabriel Heinze ou Patrice Evra, l’ancien de Leeds et Oldham, acheté en 1990 pour 650 000 livres, avait un don absolu pour faire déjouer ses adversaires directs. Il avait aussi le don de libérer Ryan Giggs des préoccupations défensives pour lui permettre de prendre le large l’esprit léger. Aussi sobre à la ville que sur le terrain, le latéral, vainqueur de 7 titres, 3 Cup et un C1, n’avait finalement qu’un vice. Les coups-francs, dont il fut pendant plusieurs saisons le dépositaire. Avant que David Beckham ne reprenne le flambeau. Dans un tout autre registre. MB
#24 - Ole Gunnar Solskjaer
Par où commencer pour raconter l’incroyable popularité d’Ole Gunnar Solskjaer à Old Trafford? Par le premier jour peut-être. Aout 1996, Manchester United reçoit Blackburn à Old Trafford. Le public est à cran, l’été a été pourri. Au terme d’interminables négociations, Alan Shearer, la vedette du championnat, a préféré signer chez le rival Newcastle. Et le recrutement de ce jeune espoir norvégien, meilleur buteur du dernier championnat local avec Molde, n’a pas apaisé la frustration. D’ailleurs, qui est-il? Comment se prononce son nom? Et puis que vient-il faire là? Jouer en réserve? Faire le troisième homme derrière Cole et Cantona? A l’heure de jeu, Blackburn mène 2-1, Solskjaer rentre. Six minutes plus tard, il inscrit son premier but sous le maillot de United. En onze années au club, 125 suivront. Mais les statistiques, et ce sang-froid incroyable de buteur, n’expliqueront jamais l’intensité de la relation entre le Scandinave et les supporters de United. Pourquoi l’aimaient-ils tant? Parce qu’il ne se plaignait jamais de ne pas être titulaire ou parce qu’il refusa, à l’été 1998, de rejoindre Tottenham, avec qui tout était bouclé, juste pour continuer à évoluer dans son club de cœur? Parce qu’il se fit sciemment expulser, un jour de mai 1998, pour sauver un match nul crucial contre Newcastle ou parce qu’il offrit la C1 à Manchester United en 1999 contre le Bayern? C’est pour tout ça, et plein d’autres choses encore, qu’une banderole 20LEGEND reste accrochée, aujourd’hui, à Old Trafford. MB
#23 - Mark Hughes
Quand Alex Ferguson tombe sous le charme, les mots choisis sont souvent empreints de délicatesse. Pour Mark Hughes, ils étaient fins et limpides : « Hughes était le meilleur joueur des grands matches que j’ai connu » . Un statut que le Gallois s’est employé à conforter lors d’une soirée européenne étoilée où son doublé contre Barcelone permet à Manchester United de glaner la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe en 1991. Le premier titre majeur de l’ère fergusonienne. Attaquant puissant et prolifique (163 buts en 467 rencontres), adroit devant les cages et spécialiste redoutable des reprises de volée – peut-être le meilleur dans l’histoire de la Premier League – « Sparky » a écrit sa romance mancunienne en deux chapitres.
Un premier prometteur, de 1980 à 1986, où ses qualités lui valent le titre de Young Player of the Year en 1984-1985 avant qu’un litige contractuel ne le pousse à rejoindre Barcelone. Le second, de 1988 à 1995, sera bien plus accompli. Rapatrié à la maison sous l’impulsion de Fergie, celui qui est élu deux fois d’affilée joueur de l’année en 1990 et 1991 redonne de l’éclat aux Red Devils sur la scène domestique (2 Premier League, 3 FA Cup, 1 League Cup). En outre, la fin de son aventure mancunienne est marquée par sa complicité avec un certain Éric Cantona : « Je sais que le « Frenchman » a changé ma carrière » . S’il n’a pas été couvert d’autant de louanges que le « King » , « Sparky » n’en reste pas un moins un acteur essentiel des premières bases posées vers les plus grands succès.
RD
#22 - Bill Foulkes
Une autre époque, une autre légende. Dans la bouche de Matt Busby, résumer Bill Foulkes revenait à parler d’un « héros » . Pour comprendre qui il était, il faut d’abord revenir au rythme de ses débuts : la journée, Foulkes descendait à la mine Lea Green, située juste à côté de chez lui, avant de filer à l’entraînement le soir et de jouer le week-end. C’était le deal de l’époque pour les jeunes pousses de Manchester United. Et, il y aura eu l’histoire. Bill Foulkes a, lui aussi, survécu au drame de Munich et aura surtout été le ciment de la reconstruction, replacé dans l’axe par Busby avant d’aller soulever la C1 68 à Wembley aux côtés de Charlton. Simple, seuls Paul Scholes, Ryan Giggs et Bobby Charlton auront été plus alignés que lui sous le maillot de United, soit plus de 700 fois. Pour les images, les mémoires garderont ce but en demi-finale contre le Real en 1968. En redescendant les marches de Wembley, Foulkes lâchera des larmes : « Je suis fier d’avoir fait partie de cette aventure. Pour ceux d’entre nous qui ont perdu des amis, cette victoire ressemble au plus bel hommage. » Éternel. MBr
#21 - Alex Stepney
Ils sont rares, ceux-là à être parvenus à mettre le grand Eusébio genou à terre. Et il y en a qu’un seul qui s’est vu recevoir des applaudissements de sa part en pleine rencontre. C’était le 29 mai 1968, le soir choisi par Alex Stepney pour sortir l’arrêt de sa vie devant le Ballon d’Or portugais juste avant la prolongation et mener United vers sa première Ligue des champions de son histoire. Dix ans après la tragédie de Munich. Dans ses cages, le gardien anglais a été un géant presque insubmersible pendant plus d’une décennie. S’il a toujours fait preuve d’un style sobre, il brillait par la qualité de son positionnement sur sa ligne et de remarquables réflexes. Au terme du championnat remporté par Manchester United en 1967, Sir Matt Busby qualifiera d’ailleurs son apport comme « le facteur le plus important » . Un hommage légitime comme tant d’autres pour « Big Al » qui compte au total 175 clean sheets en 539 matches et qui avait en son temps enchaîné 92 rencontres consécutives en tant que titulaire (record effacé par Steve Coppell depuis). La marque des très grands.RD
#20 - Edwin Van der Sar
Il observe Nicolas Anelka, et écarte brièvement les bras. Puis, les replace le long de son corps. Avant de sauter sur sa droite. Et d’exulter. Treize ans après avoir bluffé l’Europe entière en s’emparant du trône avec sa bande de copains de l’Ajax, Van der Sar vient de remporter sa deuxième Ligue des Champions. « Il y aura toujours une comparaison entre Peter (Schmeichel, ndlr) et Edwin, parce que ce sont les deux gardiens extraordinaires de mon ère » , disait Sir Alex Ferguson, en 2011, quelques mois avant que le vétéran ne remporte sa quatrième Premier League, et ne devienne, à 40 ans et 211 jours, le deuxième joueur le plus âgé à disputer une finale de Champions League derrière Dino Zoff. Cet homme, pourtant gardien, aura réalisé l’une des plus belles feintes de l’histoire du foot : faire croire au crépuscule de sa carrière pour mieux briller. Un monstre sacré. PP
#19 - Tommy Taylor
Encore aujourd’hui, son nom continue de faire écho dans les cœurs mancuniens. Victime du crash de Munich en 1958, Tommy Taylor a quitté ce monde à seulement vingt-six ans, laissant Matt Busby, Manchester et l’Angleterre inconsolables. Car sans cette tragédie, il aurait sans doute pu devenir le plus grand attaquant de son temps. L’enfant de Barnsley avait tout pour briller jusqu’au firmament. Recruté en 1953 par Matt Busby pour un montant de 29,999£ au lieu de 30,000£ afin de ne pas être écrasé par le poids de la pression, il claque une tête sensationnelle en dehors de la surface pour son premier match contre Preston Norh End. Des buts, il y en a eu à la pelle. 131 en 191 apparitions avec United, soit un ratio ébouriffant de deux buts tous les trois matches.
Au côté de Dennis Viollet, il forme un duo dévastateur où son impact physique et sa justesse technique font merveille. Tout aussi prolifique avec les Three Lions (16 pions en 19 sélections), Taylor s’élève comme l’un des « Busby Babes » les plus prometteurs de sa génération en participant activement aux titres de champion de 1956 (34 buts inscrits) et 1957. Les derniers faits d’armes de celui qu’Alfredo Di Stéfano se plaisait à appeler « Magnifico » .
RD
#18 - Yorke-Cole
Alex Ferguson n’y avait même pas pensé. Au bout de l’été 98, quand il parvint à arracher Dwight Yorke à Aston Villa son plan était de l’aligner en pointe avec Solksjaer. Ou Sheringham. Avec Cole? C’est par hasard, au jeu des blessures et suspensions, que le duo naquit, un jour d’octobre, sur la pelouse de Southampton. Ce soir là, Yorke et Cole marquèrent un but chacun, et entamèrent une histoire magique, remplie de buts, de passe décisives, de une-deux, d’appels-contre appels. En route vers le triplé 99, les deux attaquants inscrivirent 53 buts, 29 pour Yorke, 24 pour Cole. Le point d’orgue de cette entente télépathique? Sans doute, ce match de poule, à Camp Nou, achevé sur le score de 3-3, deux buts pour Yorke, un pour Cole. Ou peut-être cette partie fine organisée, quelques mois plus tard, avec une supportrice de United. Chacun jugera. MB
#17 - Rio Ferdinand
Enfant, lorsqu’il tuait le temps dans le sud de Londres, Rio Ferdinand ne rêvait pas. Il souhaitait simplement vivre et voir. Voir, c’était d’abord se construire à West Ham et partir un jour en prêt à Bournemouth. Voir, c’était aussi se faire voir, ce que fera Mel Machin, son coach chez les Cherries, qui décrochera son téléphone pour lâcher une phrase qui restera mythique : « Alex, j’ai un gamin en prêt de West Ham. File et achète-le ! » Tout le monde connaissait déjà Rio Ferdinand. Terry Brown, le propriétaire de West Ham, demandera alors à Manchester United « un million de livres plus David Beckham » . Pas grave, cela laissera du temps à Rio pour griller la vie : il retourne les boîtes de Londres, filme ses orgies, fume, aligne les bouteilles de Jack Daniel’s pour devenir ce qu’il appelle « un vrai footballeur » et plane. Il plane tellement qu’il faut un homme pour le faire redescendre. Ce sera Sir Alex Ferguson, bien aidé par un chèque monstrueux pour l’époque de 30 millions de livres donné à Leeds United. Rio est alors devenu à Manchester United un mélange de folie et de douceur, une légende, un roc, un patron intouchable au palmarès dingue jusqu’à claquer le but du dernier titre de l’ère Ferguson. Au point qu’Old Trafford sera le premier ami qui rendra hommage à sa femme Rebecca, brutalement décédée d’un cancer. Grand, très grand.MBr
#16 - Nobby Stiles
« Tout le monde, dans la vie, que ce soit dans une finale de coupe, dans un tournoi ou plus globalement dans une période de sa vie, a besoin de s’entourer d’un Nobby Stiles. » Les mots sont signés Brian Clough, et résument parfaitement l’homme. L’homme d’1,68m, édenté, et à moitié aveugle, fut un indispensable croqueur de mollet, chargé d’alimenter Bobby Charlton, que ce soit à Manchester United ou en équipe d’Angleterre. Un homme qui peut se targuer d’avoir victimisé Eusebio deux fois, en demi-finale de la Coupe du Monde 66 d’abord, puis en finale de Coupe d’Europe deux ans plus tard. Résultat, il est l’un des deux seuls anglais avec Charlton à avoir remporté les deux trophées. Ce qui mérite bien un surnom qui pue la classe ou les films de mafieux, au choix : The Toothless Tiger. PP
#15 - David Beckham
Au départ, David Beckham ne caressait qu’un seul rêve : celui de jouer toute sa vie à Manchester United. Puis les années sont passées et la mèche la plus soignée du Royaume a voulu devenir plus qu’un simple joueur. Plus que l’idole d’Old Trafford. Plus que ce numéro 7 iconique. Pour le plus grand regret de Sir Alex : « David est le seul joueur que j’ai entraîné à avoir choisi d’être célèbre, qui en a fait sa mission en dehors du terrain » . Mais avant de devenir le Spice Boy et un produit marketing à la popularité internationale, l’Anglais a été un délice permanent pour le peuple rouge. Membre éminent de la Class of 92 aux côtés de Giggs, Scholes, les frères Neville et Butt, il grandit dans l’amour des Red Devils. L’Angleterre prend en pleine gueule le talent du bambin quand il décide de s’annoncer avec la manière, le 17 août 1996, en inscrivant cette praline magique de plus de soixante mètres face à Wimbledon.
Dès lors, la machine est lancée. En onze années passées dans son club chéri, « Becks » a été l’un des ailiers les plus performants dans l’histoire de la Premier League. Un style inimitable dans son couloir : le buste droit, l’équilibre parfait, le pied réglé au millimètre malgré une vitesse de course relative. Second du Ballon d’or en 1999 – année où il réalise le triplé avec Manchester –, Beckham a offert au « Théâtre des Rêves » une foison de passes décisives (152), de caviars, de coups francs irrésistibles et 85 buts en 394 apparitions. Avant d’être rattrapé par son goût pour la lumière. Jugé peu à peu moins impliqué par Fergie, la rupture est consommée après une prestation indigne contre Arsenal, en février 2003, lorsque le manager écossais balance une chaussure dans l’arcade sourcilière droite de son milieu de terrain. Quelques mois plus tard, Beckham s’en ira rejoindre le projet pompeux des Galactiques du Real Madrid. Sans jamais oublier son seul vrai jardin. RD
PAR MARC BEAUGÉ, MAXIME BRIGAND, PAUL PIQUARD ET HAYDEN SAERENS