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Les 50 joueurs qui ont écrit l’histoire de l’OM (du 50e au 30e)
Ils ont écrit le formidable feuilleton que représente l'Olympique de Marseille, son palmarès long comme le bras, ses moments de liesse, mais également ses années de déprime. De Didier Drogba à Fabrice Apruzesse, de Basile Boli à Tony Cascarino, de Didier Deschamps à Samir Nasri, voici les joueurs qui ont vraiment marqué l'histoire de l'OM. À jamais les 50 premiers.
#50 - Fabrice Apruzesse
17 minutes. C’est le temps qu’a passé Fabrice Apruzesse sur la pelouse de Chaban-Delmas pour ce qui reste à ce jour son seul et unique match avec l’OM. Natif des quartiers nord de Marseille, « Chou » , son surnom, a vu son rêve se réaliser le 18 novembre 2012, à 27 ans, en profitant des blessures de Loïc Rémy et d’André-Pierre Gignac pour trimbaler son embonpoint, sa conduite de balle approximative et son sourire sur les terrains de Ligue 1, lui qui avait débarqué l’été précédent pour jouer le grand frère de l’équipe de CFA2. 17 minutes de bonheur qui ne lui auront pas permis d’accrocher un contrat pro au sein du club olympien, mais qui marqueront à jamais l’histoire de ce club.
#49 - Taye Taiwo
« Je ne sais pas, j’étais content sur le coup. Didier Deschamps, après le match, m’avait demandé pourquoi j’avais dit ça. Je lui avais répondu : « Je suis fou dans ma tête. » (Rires) Après j’avais été suspendu un match. J’avais regretté d’avoir utilisé ces termes-là (rires). » En ces quelques mots, pour expliquer son soudain besoin de chanter son envie « d’enculer le PSG » , après la Coupe de la Ligue 2011, Taye Taiwo résume parfaitement son personnage. L’insouciance, le sourire de gamin aux lèvres, la voix de cartoon qui va bien, l’arrière gauche nigérian avait cette qualité indéniable d’aimer et de se faire aimer par tout le monde à Marseille. En six ans, les grosses largesses défensives dans le couloir gauche ont largement été gommées par sa bonne humeur, ses frappes de forain et un titre de champion de France.
#48 - Hamada Jambay
Mais avant Taye Taiwo, il y a eu Hamada Jambay, son double droitier qui a fait les beaux jours de l’OM dix ans plus tôt. Dans les années 90, le latéral droit très offensif montre aussi quelques prédispositions à envoyer de belles cartouches. En atteste sa reprise de volée incroyable contre Lens lors de la saison 1996-1997, qui a squatté le top des buts de Téléfoot pendant des semaines. Formé à Marseille, il profite de la descente du club en seconde division pour se faire une place. Ensuite, il ne laissera plus jamais passer sa chance de réaliser son rêve : être un titulaire indiscutable de l’OM en première division, lui qui a grandi dans les quartiers nord de Marseille. Et même s’il faut se taper des allers-retours entre Marseille et la région parisienne, au bataillon de Joinville, pour faire son service militaire, rien ne l’arrêtera.
#47 - Titi Camara
Titi Camara, c’est avant tout une pointe de vitesse exceptionnelle qui laisse les défenseurs adverses sur place. Pour résumer les deux années de Titi Camara sur la Canebière, il suffit de regarder le Bastia-OM du 25 septembre 1998. Une rencontre durant laquelle l’attaquant guinéen multiplie les accélérations dans le dos de la défense corse avant d’aller se heurter par maladresse au portier Éric Durand. Persévérant, l’ancien buteur du RC Lens finira par trouver le chemin des filets, avant de littéralement fondre en larmes sur le terrain à cause d’un trop plein d’émotion et de pression. Finalement, Titi Camara quittera l’OM en 1999 avec dix buts au compteur pour rejoindre Liverpool, où il se montrera un peu plus adroit.
#46 - Jairzinho et Paulo César
À l’été 1974, Marseille cède à la fièvre auriverde en recrutant deux attaquants brésiliens, champions du monde quatre ans plus tôt. L’un, Jairzinho, est le meilleur buteur du Mondial 70, et l’autre, Paulo César, a été désigné par Pelé comme son successeur à la fin de sa carrière. Sauf qu’à Marseille, rien n’est simple. Jairzinho se blesse tout de suite aux adducteurs, doit attendre deux mois avant de reprendre la compétition, et est ensuite accusé d’avoir agressé un arbitre lors d’un PSG-OM en Coupe de France. Même s’il clame son innocence, il est suspendu deux ans et quitte alors l’OM. Paulo César, lui, même s’il plante ses seize buts en trente matchs, sombre dans l’alcool et la cocaïne. Une addiction qui commence en France, et le poussera plus tard à vendre sa médaille de champion du monde pour acheter sa dope. Bref, un passage compliqué pour les deux Brésiliens au goût de la fête trop prononcé pour la vieille Europe. Mais lorsqu’ils jouaient ensemble, la magie opérait comme rarement.
#45 - Bernard Casoni
Arrivé à Marseille en 1990, en provenance de Toulon, Bernard Casoni a tout connu durant ses six années à l’OM : les titres de champion de France en 1991 et 1992, la finale de C1 perdue en 1991 et celle remportée en 1993. Finale à laquelle l’international français n’avait pas participé après avoir perdu sa place dans le onze olympien au profit d’un certain Marcel Desailly. Fidèle, Bernard Casoni est tout de même resté à l’OM lors de sa relégation en Ligue 2, avant de prendre sa retraite sportive, une fois la remontée dans l’élite actée. Défenseur rugueux et dur sur l’homme, l’actuel coach de Lorient n’a pas connu la même réussite lors de son passage sur le banc de l’OM. Il y remplaça Rolland Courbis en décembre 1999 avant d’éviter la relégation lors de la dernière journée, grâce à une différence de buts meilleure que celle de Nancy.
#44 - Éric Cantona
Natif de Marseille, Éric Cantona est contraint de s’exiler dans l’Yonne, à Auxerre, pour assouvir son objectif de devenir footballeur professionnel. Alors, quand l’occasion se présente de retourner dans les Bouches-du-Rhône, le King ne la laisse pas filer. Malheureusement, l’histoire d’amour ne prendra pas vraiment et Cantona quittera une première fois la Canebière pour un prêt à Bordeaux après avoir jeté son maillot au sol lors d’un amical face au Torpedo Moscou en décembre 1989, énervé d’être remplacé par son coach, Gérard Gili. Prêté à Montpellier la saison suivante, l’ancien buteur de Manchester United reviendra à l’OM lors de la saison 1990-1991. Une saison qu’il débute à la perfection avec JPP, son compère du front de l’attaque. Une blessure et l’arrivée de Raymond Goethals plus tard, Cantona retrouvera le banc des remplaçants, avant de quitter définitivement Marseille.
#43 - André-Pierre Gignac
Tout n’a pas été parfait dans les cinq années passées à l’OM d’André-Pierre Gignac, faites de hauts et de bas. Mais une chose n’a jamais faibli : son amour du maillot. Fan de l’OM depuis son enfance, APG vivait un rêve éveillé en débarquant à Marseille à l’été 2010 contre 18 millions d’euros. Après deux premières années difficiles, l’actuel buteur des Tigres commence l’exercice 2012-2013 de manière bien plus convaincante en inscrivant notamment un doublé contre le Paris Saint-Germain (2-2). Une performance qu’il réitérera deux ans et demi plus tard lors de la défaite des siens 3-2 au stade Vélodrome. Cette dernière saison restera sa plus aboutie à l’OM avec ses vingt et un buts en Ligue 1 sous les ordres de Marcelo Bielsa. Pas mal pour un mec auquel le premier chant qui a été dédié s’appelait « Un Big Mac pour Gignac« .
#42 - Mickaël Pagis
Mickaël Pagis n’est resté qu’une saison et demie à l’Olympique de Marseille. Et pourtant, chaque supporter du club a l’impression qu’il a porté les couleurs du club beaucoup plus longtemps que cela. Peut-être parce qu’il a la capacité de ralentir le temps. Jamais pressé, que ce soit dans sa carrière – il a attendu ses 28 ans pour découvrir la Ligue 1 – ou sur le terrain, Micka Pagis joue la tête haute, le buste droit et les pieds soyeux. Bref, il est beau à voir jouer, car il respire le football sain et simple. Comme ce soir de janvier 2007, où il entre en jeu à un quart d’heure du terme pour renverser la tendance dans les dernières minutes et permettre à l’OM de l’emporter 2-1 contre Lyon en Coupe de France. Pagistral.
#41 - Tony Cascarino
À l’été 1994, l’OM est au fond du trou. Après avoir connu les sommets, le club est relégué en deuxième division à cause de l’affaire VA-OM. Pour remonter le plus vite possible, il va falloir trouver des joueurs assez forts, mais qui acceptent ces conditions. C’est ainsi que Tony Cascarino, un Irlandais au goût assez prononcé pour le poker, débarque à Marseille. Rapidement, il devient l’un des chouchous du Vélodrome et surtout un redoutable goleador. En deux saisons, il contribue largement à la remontée du club en inscrivant 70 buts en moins de 100 matchs. Des statistiques uniques pour lui, jusque-là en difficulté au Royaume-Uni, mais impressionnantes même en seconde division. En difficulté en première division, il rejoint finalement l’AS Nancy-Lorraine, après avoir bien rendu service à Marseille. Merci Tony.
#40 - Lucho González
« Luis. Oscar. Lucho. Gonzalez ! » Le plus grand exploit du meneur de jeu argentin, c’est sûrement celui d’avoir permis à Denis Balbir d’être un commentateur de génie l’espace de quelques secondes. Pour marquer le but du titre de champion de France, attendu depuis si longtemps, le 5 mai 2010, le chemin a été long pour El Commandante. Plus gros transfert de l’histoire du club à son arrivée, miné par les blessures d’entrée, décrié par les spécialistes qui en attendaient beaucoup plus, l’Argentin a fait le dos rond avant d’atteindre son véritable niveau. En courant à deux à l’heure, il s’impose comme le véritable métronome de l’OM, juste dans les passes et toujours bien placé, en atteste son incroyable capacité à marquer l’intégralité de ses buts sur des deuxièmes ballons. Le vrai numéro dix à l’ancienne, que l’OM n’a jamais retrouvé depuis.
#39 - Pascal Olmeta
Après quatre années passées au Matra Racing, Pascal Olmeta débarque à Marseille en 1990. Insulté par les supporters marseillais avant son arrivée, le portier corse a pourtant très vite trouvé grâce à leurs yeux avec son franc parler et son grain de folie. Capable de danser sur sa ligne pour fêter un but ou pour amuser le virage Nord, celui qui remportera plus tard La Ferme Célébrités était aussi un grand gardien qui n’hésitait pas à sortir loin de ses cages pour affronter les attaquants adverses. Titulaire indiscutable dans les bois de l’OM durant deux saisons, Pascal Olmeta disputera sa troisième année dans l’ombre de Fabien Barthez et observera depuis le banc des remplaçants ses coéquipiers remporter la C1 en 1993.
#38 - Larbi Benbarek
Pour un supporter de l’OM, ce que la Seconde Guerre mondiale a provoqué de plus terrible (sur le plan sportif, hein), c’est le départ de prématuré de Larbi Benbarek, le « Dieu du football » selon Pelé. Arrivé en 1938, son association avec le goleador Emmanuel Aznar fait des ravages, à tel point qu’il lui faut à peine trois mois de foot pro dans les pattes pour être sélectionné en équipe de France. Malheureusement, la guerre est déclenchée, et Benbarek, qui n’a pas la nationalité française, repart au Maroc le temps du conflit. Six ans plus tard, beaucoup de choses ont changé, dont le statut de la Perle noire. Le peuple marseillais doit attendre huit ans de plus, le temps que Benbarek fasse tranquillement sa carrière, avant de le revoir sous le maillot marseillais. En 1953, cette fois-ci associé à Gunnar Andersson, Benbarek a quinze ans de plus, mais sa classe, ses qualités de dribble, de puissance et de vélocité sont toujours intactes. La première véritable star de l’OM.
#37 - Dragan Stojković
« Je pense que Goethals a fait une erreur. C’était un match pour moi, mais il a pensé différemment. Ils avaient peur de moi, et moi, j’étais très motivé. Et l’OM avait exactement besoin d’un joueur comme moi pour la finale. » Le pire, c’est que Dragan Stojković a raison lorsqu’il exprime, encore aujourd’hui, son sentiment quant à la finale de C1 de 1991 contre l’Étoile rouge, son ancien club. Quelques mois plut tôt, juste après le Mondial 90, le Yougoslave cède aux avances de Bernard Tapie et signe à l’OM en étant l’un des meilleurs joueurs du monde. Malheureusement, il se flingue le genou dès son premier match avec l’OM, et doit se battre pour revenir. Encore un peu affaibli le jour de la finale, Raymond Goethals préfère le faire entrer en fin de match. Dommage. Lors de son second passage, en 1993-1994, Stojković n’est toujours pas au top de ses moyens, mais régale tout le monde lorsqu’il peut jouer. Potentiellement, le joueur le plus technique qui ait porté le maillot de l’OM.
#36 - Mario Zatelli
Né en Algérie, Mario Zatelli est passé par le Maroc et l’USM de Casablanca avant de débarquer dans les Bouches-du-Rhône pour squatter le poste de buteur de l’OM. En six saisons (1935-38 et 1945-48) entrecoupées par un passage à Toulouse et la Seconde Guerre mondiale, l’international français (1 sélection, 1 but) a tout de même inscrit la bagatelle de cent buts sous le maillot de l’OM et permis au club de remporter notamment deux championnats de France. Buteur hors pair, Mario Zatelli a par la suite prouvé ses qualités de tacticien et de meneur d’hommes en entraînant le club olympien à quatre reprises pour lui permettre de remonter en Division 1, puis de lui faire remporter son premier doublé Coupe-championnat en 1972.
#35 - Jules et Victor Zvunka
Vingt ans. C’est le temps consacré à l’OM par les frères Zvunka en tant que joueur ou en tant qu’entraîneur. Si Victor, vainqueur de la Coupe de France en 1976 avec l’OM, est le deuxième joueur non né à Marseille qui est resté le plus longtemps au club, il n’arrive pourtant pas à la cheville de son frère aîné dans les livres d’histoire du club. Plus vieux de dix ans, Jules compte lui deux championnats et deux Coupes de France en tant que joueur en plus de la Coupe 1976 en tant qu’entraîneur. Surnommé « Capitaine courage » dès qu’il a arboré le brassard, Jules Zvunka était un modèle d’envie et d’abnégation sur le terrain, toujours présent pour haranguer ses coéquipiers. Véritable guerrier, il a toujours été impeccable dans l’attitude, comme lorsqu’il dispute un PSG-OM en Coupe de France en 1972, masque de fer sur la tronche à cause d’un nez cassé. Les Lorrains les plus marseillais qui soient.
#34 - Jean-Philippe Durand
Un véritable couteau suisse. Aussi performant en phase défensive qu’offensive, aligné partout au milieu de terrain, que ce soit comme meneur de jeu, relayeur ou récupérateur, capable de dépanner en tant qu’arrière droit, Jean-Philippe Durand n’était pourtant pas un joueur clinquant de l’OM des années 1990. Professionnel à seulement 26 ans, arrivé à Marseille à 31 ans, Durand a un profil atypique. Considéré comme le play-boy de l’équipe avec Eric di Meco, et comme un intello par le reste du vestiaire, il n’a jamais tiré la couverture à lui. Sûrement pour ça que peu de gens se rendent compte qu’il fait encore partie de l’organigramme du club depuis la fin de sa carrière il y a vingt ans. Difficile de faire plus fidèle, d’autant que, même en tant que champion d’Europe, il est resté au club et n’a pris sa retraite qu’après avoir fait remonter et après avoir maintenu le club en D1. Le tout en tant que capitaine.
#33 - Franck Ribéry
Si Franck Ribéry a pu faire la carrière qu’il est en train de réaliser, il le doit en grande partie à son talent, mais aussi à l’OM. Exilé en Turquie après un parcours chaotique, le natif de Boulogne-sur-Mer est alors récupéré en 2005 par Marseille et son ancien coach au FC Metz, Jean Fernandez. Débute alors une belle idylle qui durera deux années durant lesquelles Franck Ribéry martyrisera les défenses adverses. Malheureusement, l’histoire d’amour entre Ribéry et l’OM donnera raison aux Rita Mitsouko en terminant de bien mauvaise manière. La faute à une interview durant laquelle Ribéry dévoile son envie de jouer la Ligue des champions avant de signer au Bayern Munich pour aller disputer… la Coupe de l’UEFA. Bon, il s’est bien rattrapé depuis, certes.
#32 - Lorik Cana
« Quand t’entends Marseille, il y a Cana qui va avec. » Pourtant, le milieu défensif albanais était très loin de l’OM lors de ses débuts en pro avec le Paris Saint-Germain en 2003. Mais, dès son arrivée sur la Canebière en 2005, Cana a très vite su mettre les supporters dans sa poche grâce à son engagement à toute épreuve, son caractère et son but victorieux lors de son premier Classique. Un charisme qui lui vaut de récupérer le brassard de capitaine d’Habib Beye lors de son départ en 2007. Repositionné en défense centrale, Cana continue de se dépouiller jusqu’à son départ du club phocéen en 2009. Seul point noir de son passage dans les Bouches-du-Rhône, un palmarès composé seulement de deuxième place en Ligue 1 (2007 et 2009) et en Coupe de France (2006 et 2007).
#31 - Mathieu Valbuena
De l’amour à la haine il n’y a qu’un pas. Mathieu Valbuena, ou « Petit Vélo » comme il sera rapidement surnommé par Éric Gerets, c’est l’American dream à Marseille. Rejeté du centre de formation de Bordeaux, cabossé dans les divisions amateurs, il débarque à l’OM en 2006 pour une bouchée de pain et bataille dur pour se faire sa place. Malgré les moqueries du public et parfois de ses propres coéquipiers, grâce à un mental incroyable et au soutien de José Anigo, il force le passage à coups de maillots mouillés et de buts exceptionnels, d’Anfield au Westfalenstadion, en passant par Michel d’Ornano. Des souvenirs inoubliables en huit ans de bons et loyaux services quelque peu gâchés ces derniers mois. Après son exil en Russie, le retour de Petit Vélo chez le rival lyonnais a énormément irrité le public marseillais, prêts à pendre une poupée à son effigie en tribune. Mais que Valbuena se rassure, si les supporters le détestent autant aujourd’hui, c’est pour se protéger, ne pas souffrir. Parce qu’au fond d’eux, ils l’aiment beaucoup trop.
#30 - Andreas Köpke
Quelques semaines après avoir validé sa remontée en Division 1 en 1996, l’Olympique de Marseille réalise un gros coup sur le marché des transferts en signant le portier allemand, tout juste vainqueur de l’Euro, Andreas Köpke. Élu meilleur gardien de l’année 1996, l’ancien gardien de Nuremberg se prend très vite d’affection pour la ville de Marseille où les supporters sont ravis de ses performances exceptionnelles. Dans les cages phocéennes, il permet à l’OM de terminer l’exercice 1997-1998 à la quatrième place de Division 1, avec la meilleure défense du championnat. Problème, la saison suivante débute mal pour Andreas Köpke, mécontent d’être mis sur le banc par Rolland Courbis au profit du jeune Stéphane Porato. Résultat, l’actuel entraîneur des gardiens de la Mannschaft quitte à contre-cœur les Bouches-du-Rhône durant l’hiver 1998 pour retourner à Nuremberg.
Par Kevin Charnay et Steven Oliveira