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Les 21 matchs d’Unai Emery contre le Real Madrid
Depuis qu’il est sur un banc de touche, Unai Emery a rencontré 21 fois le Real Madrid. Bilan : six victoires, un nul, quatorze défaites, pour 33 buts inscrits et 52 encaissés. La plupart par CR7, auteur de 17 pions a lui tout seul. S’il a souvent perdu face aux Merengues en Liga, Unai a pourtant remporté son seul match contre le Real Madrid en tant que coach du PSG. Comme quoi, Paris n’est pas Almería, le FC Valence ou le FC Séville. La preuve.
Real Madrid 3-1 UD Almería
15/09/2007 – 3e journée de Liga – Santiago Bernabéu
Buts : Saviola (36e), Sneijder (70e) et Higuaín (87e) pour le Real // Kalu Uche (72e) pour Almería
Promu avec le club andalou après une saison brillante, Unai Emery découvre la Liga pour la première fois de sa carrière de coach. Après une victoire convaincante sur le terrain du Depor (0-3) et une défaite à domicile face à Valence (1-2), les Rojiblancos se déplacent au Bernabéu pour y défier le Real de Bernd Schuster, Raúl, Guti, Diarra, Robben, Heinze, Robinho, Cannavaro et… Saviola. L’Argentin marque ce jour-là son premier but officiel avec les Merengues en profitant d’une frappe de Raúl relâchée par le gardien. 1-0 contre le cours du jeu. Car jusque-là, Almería a plutôt fait jeu égal avec la Maison-Blanche. Comme d’habitude, les Madrilènes s’en remettent au génie de leurs individualités et aux cadeaux de l’arbitre qui expulse Crusat à l’heure de jeu. Wesley Sneijder profite de l’infériorité numérique pour doubler la mise sur coup franc. Terminé ? Non. Emery gueule sur son banc de touche et exhorte les siens à continuer le pressing haut. Le Nigérian Uche réduit l’écart à la 73e et le Real s’effiloche. Les Andalous, qui auraient dû bénéficier d’un penalty quelques minutes plus tard, ont le bon goût d’insister et marquent même un nouveau but sur un hors-jeu inexistant. Higuaín finira par maquiller le résultat en marquant le troisième but merengue à la 87e minute. Le Real remporte les trois points, mais Almería l’a emporté aux points. En récupérant plus de ballon que son rival du jour (79 contre 64), en en perdant moins (79 contre 87), et en frappant plus de fois aux cages (21 contre 11), l’équipe d’Emery fait forte impression pour un promu.
Real Madrid : Casillas – Sergio Ramos, Metzelder, Cannavaro, Heinze (Drenthe, 46e) – Diarra, Guti, Sneijder (Gago, 76e) – Robinho (Higuaín, 46e) Raúl et Saviola.
UD Almería : Cobeño – Bruno, García, Pulido, Mané – Juanito, Soriano, Ortiz (Natalio, 76e), Corona (Felipe Melo, 76e) – Crusat et Kalu Uche (J. Ortiz, 78e).
UD Almería 2-0 Real Madrid
02/02/2008 – 22e journée de Liga – Stade des Jeux méditerranéens
Buts : Juanito (16e) et Negredo (47e, sp) pour Almería
Malgré un jeu rachitique et un entraîneur contesté, le Real est leader de la Liga. Almería, révélation du championnat intraitable à domicile, se charge de remettre un peu de piquant à la course au titre en agressant les Merengues pendant 90 minutes. Au milieu de terrain, le Brésilien Felipe Melo bouffe Guti et Lass Diarra, mais les Andalous dessinent surtout leurs victoires sur des coups de pied arrêtés et profitent des largesses des deux latéraux, Michel Salgado et Miguel Torres, pour mettre toute la défense madrilène au supplice. Repositionné dans l’axe par Schuster, Ramos se fait ainsi devancer de la tête par Juanito à la 15e minute de jeu. Cannavaro, catastrophique ce jour-là, provoque quant à lui un penalty transformé par Negredo à la 46e minute de jeu. De retour des vestiaires, les Andalous ferment la boîte et se contentent de gérer en patrons. Emery accrochera finalement la huitième place d’une Liga remportée par le Real. Mis à part la Juve, aucun promu, cette saison-là, n’aura fait mieux que les Rojiblancos.
Real Madrid : Casillas – Salgado (J.Baptista, 63e), Sergio Ramos, Cannavaro, Torres – Sneijder (Balboa, 74e), Guti, Diarra – Robinho, Raúl et Van Nistelrooy (Higuaín 45e).
UD Almería : Diego Alves, Bruno, Carlos García, Pulido, Mané, Juanito, Felipe Melo, Juanma Ortiz (Soriano, 80e), Corona (Ortiz, 64e), Negredo (Uche, 78e) et Crusat.
Valence CF 3–2 Real Madrid
17/08/2008 – Aller de la Supercoupe d’Espagne – Mestalla
Buts : Mata (55e), Villa (58e) et Vicente (80e) pour Valence // Van Nistelrooy (13e et 67e) pour le Real
Unai Emery remplace Koeman et Voro sur le banc de Valence et ne tarde pas à rebooter les Ches avec ses maîtres mots : pressing, verticalité et caractère. Des notions qui transparaissent très vite lors du premier match de la saison. Les Merengues sont pris à la gorge dès les premières minutes de jeu et galèrent à contrôler l’impact de Joaquín, Villa, Mata et Silva, bien aidés par les latéraux Miguel et Moretti. Mais, comme d’habitude, le Real marque le premier par l’intermédiaire de Van Nistelrooy, contre le cours du jeu. Valence ne se démonte pas et allume Mestalla de retour des vestiaires, grâce à des buts de Mata et Villa. Problème, les Ches peinent à retrouver un second souffle et encaissent un deuxième but, toujours œuvre du Batave. Vicente redonnera l’avantage mérité aux siens à la 81e minute. Belle performance pleine de promesses, mais gros trou d’air. Déjà.
Valence CF : Hildebrand – Miguel, Albiol, Alexis, Moretti – Joaquín (P. Hernández, 64e), Baraja (M. Fernandes, 73e), Albelda, Mata (Vicente, 70e) – Silva et Villa.
Real Madrid : Casillas – Salgado (S. Ramos, 63e), Javi García, Heinze, Torres – De la Red, Diarra, Van der Vaart – Raúl (Guti, 73e), Van Nistelrooy et Robinho (Robben, 63e).
Real Madrid 4–2 Valence CF
24/08/2008 – Retour de la Supercoupe d’Espagne – Santiago Bernabéu
Buts : Van Nistelrooy (50e), Ramos (76e), De la Red (85e) et Higuaín (90e) pour le Real // Silva (33e) et Morientes (90e)
Unai avait tout pour remporter son premier trophée en tant qu’entraîneur. Une petite avance glanée au match aller, un premier but inscrit par Silva à la 33e minute du match et le plaisir de constater que le Real allait devoir jouer à dix pendant plus d’une heure après le rouge de Van der Vaart. Tout allait bien, jusqu’à ce que Van Nistelrooy marque son penalty et se fasse expulser deux minutes plus tard. À neuf contre onze, le Real arrive à prendre le dessus sur des Valenciens qui se font dessus. Robben et Ramos, monstrueux ce jour-là, posent leurs paires de couilles, celles qui font défaut aux Ches, et permettent au Real de commencer sa saison sur un bon pied. Unai, lui, subit la première remuntada de sa carrière. Pas la dernière, malheureusement.
Real Madrid : Iker Casillas – S. Ramos, Pepe, Heinze, Torres (Drenthe, 64e) – Diarra, Guti (De la Red, 78e), Van der Vaart – Robben, Raúl (Higuaín, 79e) et Van Nistelrooy.
Valence CF : Hildebrand – Miguel, Albiol (Morientes, 81e) Alexis, Moretti – Joaquín (P. Hernández, 68e), Albelda, Baraja, Mata (Vicente, 60e) – Silva et Villa.
Real Madrid 1–0 Valence CF
20/12/2008 – 16e journée de Liga – Santiago Bernabéu
But : Higuaín (2e) pour le Real
Le Real marque à la deuxième minute de jeu par l’intermédiaire d’Higuaín, puis fait le dos rond tout le reste de la partie en plaçant quelques contre-attaques, œuvres de Robben. Simple, basique. Très agressif et meilleur dans le jeu, Valence finit comme d’habitude par s’écrouler physiquement en fin de match. Une redif’ dure et frustrante.
Real Madrid : Iker Casillas – Salgado, Metzelder, Cannavaro, Marcelo (Torres, 71e) – Gago, Guti (De la Red, 78e), Van der Vaart – (Palanca, 55e) Robben, Drenthe (Raúl, 45e) et Higuaín.
Valence CF : Renan – Miguel, R. Albiol, Marchena, Del Horno (Maduro, 61e) – Fernandes, Albelda, Joaquín, Baraja (Silva, 61e) – Mata (Vicente, 74e) et Villa
Valence CF 3-0 Real Madrid
10/05/2009 – 35e journée de Liga – Mestalla
Buts : Mata (29e), Silva (32e) et Baraja (67e) pour Valence
Écrasés 2-6 au Bernabéu par le Barça six jours auparavant, le Real se pointe à Mestalla avec le moral dans les chaussettes. Le titre est perdu et la Maison-Blanche en pleine décompression. Valence s’essuie les pieds sur le cadavre merengue logiquement. Facile à dire, mais il fallait quand même le faire.
Valence CF : César – Miguel, Albiol, Maduro, Alexis, Marchena – Baraja, Joaquín (Pablo, 63e), Silva (Michel, 56e), Mata (Vicente, 77e) – Villa.
Real Madrid : Casillas – Sergio Ramos, Cannavaro, Metzelder, Heinze – Javi García (Van der Vaart, 58e), Gago, Robben, Marcelo (Drenthe, 83e) – Raúl et Higuaín.
Valence CF 2–3 Real Madrid
12/12/2009 – 14e journée de Liga – Mestalla
Buts : Villa (60e) et Joaquín (80e) pour Valence // Higuaín (54e et 65e) et Garay (83e) pour le Real
Un combat épique, entre un Real combatif privé de Kaká et CR7 et un Valence accrocheur. Malgré leur agressivité, leur possession de balle et leur pressing incessant, les Ches courent après le résultat et finissent par craquer physiquement et mentalement dans les derniers instants du match… Vertigineuse, mais sans maîtrise, l’équipe d’Emery pèche une nouvelle fois dans les moments cruciaux du match. Une constante inquiétante.
Valence CF : César – Bruno, D. Navarro (Joaquín, 75e), Dealbert, Mathieu (Miguel, 87e) – Albelda, Marchena, Éver, P. Hernández – Mata et Villa.
Real Madrid : Casillas – S. Ramos, Pepe (Garay, 45e) Albiol, Arbeloa – Lass, X. Alonso, Marcelo, Van der Vaart (Raúl, 75e) – Benzema (Granero, 85e) et Higuaín.
Real Madrid 2-0 Valence CF
18/04/2010 – 33e journée de Liga – Santiago Bernabéu
Buts : Higuaín (24e) et C. Ronaldo (77e) pour le Real
« Ils ont été supérieurs. » Voilà comment Emery, fataliste et sans solutions pendant le match, résume la défaite contre le Real de Pellegrini. Supérieurs dans tous les domaines du jeu, les Madrilènes, en 4-3-2-1, expédient les Ches, complètement amorphes sur le terrain malgré un 4-2-3-1 très ambitieux. Trop, même. Pire, les Valenciens auraient même pu en prendre deux ou trois de plus sans les parades de César, leur gardien.
Real Madrid : Casillas – Arbeloa, Albiol, S. Ramos, Marcelo – X. Alonso, Gago (Lass, 61e), Guti – Van der Vaart (Granero, 78e), C. Ronaldo et Higuaín (Benzema, 82e).
Valence CF : César – Saltor, Alexis, Maduro, Alba – Banega, Albelda (Baraja, 70e), Silva, Mata (Vicente, 60e) – P. Hernandez (Joaquín, 45e) et Villa
Real Madrid 2–0 Valence CF
04/12/2010 – 14e journée de Liga – Santiago-Bernabéu
Buts : C. Ronaldo (72e et 89e)
Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature, donne le coup d’envoi du match. Emery s’en cogne et bétonne son Valence avec une ligne de cinq défenseurs et un double pivot défensif en milieu de terrain. Les latéraux doivent monter, Joaquín doit percuter, Mata inventer et Soldado se démerder comme il peut dans la toile d’araignée tissée par Mourinho. Le Real, lui, laisse la balle aux Ches, opère en contre-attaque via Ronaldo et finit par l’emporter grâce à un arbitrage plutôt clément. Comme d’habitude. Du coup, Emery passe sa frustration sur le Mou, lorsqu’il s’aperçoit que ce dernier l’a doublé dans le débriefing d’après-match. « Il peut être bon, mais il faut avoir des valeurs humaines et savoir respecter l’adversaire. » Tuer le respect, c’est justement ce qui a manqué à Valence ce jour-là.
Real Madrid : Casillas – Arbeloa, Pepe, Albiol, Marcelo – Lass, Khedira (Benzema, 54e), Xabi – Özil (Granero, 75e), Di María (Diarra, 82e) et C. Ronaldo.
Valence CF : Guaita – Bruno, Maduro, Ricardo Costa, Stankevicius, Jordi Alba (Miguel, 61e) – David Albelda, Tino Costa – Joaquín (Aduriz, 80e), Mata (Banega, 67e) et Soldado.
Valence CF 3–6 Real Madrid
23/04/2011 – 33e journée de Liga – Mestalla
Buts : Soldado (60e), Jonas (81e) et Alba (85e) pour Valence // Benzema (23e), Higuaín (31e, 43e et 53e) et Kaká (39e et 62e) pour Real Madrid
Vainqueur du Barça lors d’une finale de Coupe du Roi disputée à Mestalla quatre jours plus tôt, le Real du Mou flanque un set 6-1 en moins d’une heure à des Ches complètement dépassés par la voracité madrilène (la dernière fois que les Merengues avaient marqué six buts dans un match remontait alors à la saison 1987-1988, contre Saragosse). Malgré deux buts en fin de match de Jonas et Alba, Emery subit la pire déculottée de sa carrière. Mais ça, c’était avant la remuntada.
Valence CF : Guaita – Miguel, Stankevicius, Ricardo Costa, Mathieu (J. Alba, 83e) – Topal, Maduro (Jonas, 59e), Banega – Pablo (Joaquín, 59e), Mata et Soldado.
Real Madrid : Casillas – Albiol, Garay (Pedro León, 75e), Carvalho, Nacho – Lass, Granero, Canales (X. Alonso, 62e), Kaká – Higuaín (C. Ronaldo, 68e) et Benzema.
Valence CF 2–3 Real Madrid
20/11/2011 – 13e journée de Liga – Mestalla
Buts : Soldado (79e et 83e) pour Valence // Benzema (19e), Ramos (71e) et C. Ronaldo (79e) pour le Real
« Nous devions faire un match parfait et ça n’a pas été le cas. » Emery peut s’en vouloir. Après s’être fait dominer pendant plus d’une heure de jeu par le Real, ses joueurs ont bien failli arracher le nul dans un match épique. Si Valence arrive à donner de l’émotion à Mestalla, c’est pourtant le Real qui repart à Madrid avec les trois points. #lhistoiresansfin
Valence CF : Diego Alves – Miguel, Rami, Victor Ruiz, Jordi Alba (Aduriz, 86e) – Albelda, Tino, Mathieu, Parejo – Feghouli (P.Hernández, 72e) et Soldado.
Real Madrid : Casillas – Arbeloa (Albiol, 50e), Pepe, Ramos, Marcelo – Khedira, Lass (Granero, 85e), X.Alonso, Özil – C. Ronaldo et Benzema (Higuaín, 73e).
Real Madrid 0–0 Valence CF
08/04/2012 – 32e journée de Liga – Santiago Bernabéu
Match intense, mais sans but, qui permet à Emery d’empocher un premier point dans une confrontation directe avec le Mou. Pour y parvenir, l’Espagnol l’a jouée comme le Portugais : de la pression étouffante, des fautes et quelques contre-attaques supersoniques qui auraient pu se concrétiser en buts.
Real Madrid : Casillas – Arbeloa, Pepe, Albiol, Marcelo – S. Khedira (Kaká, 72e), X. Alonso, M. Özil (Callejón, 84e) – Benzema, C. Ronaldo et Higuaín (Di María, 45e).
Valence CF : Guaita – R. Costa, Rami, Ruiz, J. Alba – Topal, Tino, Feghouli (P. Hernandez, 63e), D. Parejo – Piatti (Mathieu, 63e), A. Aduriz (Soldado, 78e).
Real Madrid 4–1 FC Séville
09/02/2013 – 23e journée de Liga – Santiago Bernabéu
Buts : Benzema (18e) et C. Ronaldo (27e, 47e et 60e) pour le Real // Manu del Moral (87e) pour Valence
Avoir des velléités offensives, c’est bien. Avoir une défense, c’est mieux. Le Real du Mou profite des espaces béants laissés par l’arrière-garde andalouse pour soigner ses stats. Grosse claque pour Emery, dont les gesticulations au bord du terrain, n’auront rien arrangé. Ce soir-là, Séville était complètement paumé.
Real Madrid : Diego López – Arbeloa, Albiol, Ramos, Coentrão – Essien, Modrić, Kaká (Pepe, 69e) – C. Ronaldo (Morata, 63e), Benzema (Callejón, 69e) et Higuaín.
FC Séville : Beto – Coke, Fazio, Spahić, Navarro – Maduro, Medel (Alberto, 70e), Kondogbia (Hervás, 78e) – Navas, Reyes (Del Moral, 70e) et Negredo.
Real Madrid 7–3 FC Séville
29/10/2013 – 11e journée de Liga – Santiago Bernabéu
Buts : Bale (14e et 27e), C. Ronaldo (32e sp, 60e et 72e) et Benzema (53e et 80e) pour le Real // Rakitić (38e sp et 60e) et Bacca (40e) pour Séville
Les saisons se suivent et se ressemblent pour Emery. Après avoir troqué le banc de touche de Valence pour celui de Séville, le coach basque pensait avoir laissé derrière lui ce sentiment d’impuissance qu’il éprouvait à chaque rencontre contre le Real. Mais non. Ce jour-là, Cristiano Ronaldo égale les 158 buts en Liga de la légende Ferenc Puskás avec un hat-trick. Le Portugais mime même le geste du général, lors de la célébration de son premier but de la soirée : une dédicace à Blatter. Séville, à l’image de Valence, veut, mais ne peut rien faire à cause de sa défense en mousse. Les Andalous recolleront au score tout en poumons avant de finalement s’écrouler physiquement dans un match fou. Le premier à au moins dix buts au Bernabéu depuis la saison 1967-1968.
Real Madrid : Diego López – Arbeloa, Varane, Ramos, Marcelo – Illarramendi (X. Alonso, 62e), Khedira (Di María, 82e), Isco – C. Ronaldo, Bale et Benzema.
FC Séville : Beto – Figuerias, Pareja, Carriço, F. Navarro – Rakitić, M’Bia, Moreno, Jairo (Perotti, 62e) – Vitolo (Reyes, 83e) et Bacca (Gameiro, 62e).
FC Séville 2–1 Real Madrid
27/03/2013 – 30e journée de Liga – Sánchez Pizjuán
Buts : Bacca (19e et 72e) pour Séville // C. Ronaldo (14e) pour le Real
Comme d’habitude, le Real marque en premier. Mais cette fois, l’équipe d’Emery ne perd pas pied. Défensivement parfait, Séville opère intelligemment en contre-attaque et parvient à renverser la vapeur sans se griller physiquement. Une première contre le Real Madrid pour Emery. Putain de signe indien.
FC Séville : Beto – Andújar, Fazio, Pareja – M’Bia, Reyes (Navarro, 76e), Iborra, Rakitić – Marin et Bacca (Gameiro, 83e)
Real Madrid : D. López – Carvajal, Pepe, Varane, Marcelo – Alonso, Illarramendi (Isco, 67e), Modrić (Morata, 90e) – Benzema, C. Ronaldo, Bale
Real Madrid 2–0 FC Séville
12/08/2014 – Supercoupe d’Europe – Cardiff City Stadium
Buts : C. Ronaldo (29e et 48e) pour le Real
Premier affrontement européen pour Emery face au Real. Et première désillusion. Pas encore rodé physiquement, Ancelotti donne libre cours au génie de ses stars, qui font la différence, notamment Bale et Ronaldo. Apeuré par la démonstration de force, Séville, trop en place tactiquement, baisse rapidement les bras… Malgré les cris du cœur d’Emery sur son banc de touche.
Real Madrid : Casillas – Carvajal, Ramos, Pepe, Marcelo (Coentrão, 83e) – Isco (James, 71e), Kroos, Illarramendi( Modrić, 85e) – Bale, C. Ronaldo, Benzema.
FC Séville : Beto – Navarro, Fazio, Pareja, Figueira (Coke, 83e) – Carriço, Krychowiak, Reyes (Suárez, 78e) – Iago Aspas (Alex Vidal, 65e) et Bacca.
Real Madrid 2–1 FC Séville
04/02/2015 – 16e journée de Liga – Santiago Bernabéu
Buts : James (11e) et Jesé (35e) pour le Real // Iago Aspas (79e) pour Séville
Mené dés la 11e minute de jeu, Séville tente de se rebeller en proposant une bataille physique à laquelle Sergio Ramos, Marcelo et James ne résistent pas. Têtus, les Andalous font plus que douter les Madrilènes, mais ne parviennent pas à arracher un nul, qui aurait pourtant été bien mérité. La seule certitude, c’est qu’Unai commence à prendre la mesure de la Maison-Blanche.
Real Madrid : Casillas – Arbeloa, Varane, Sergio Ramos (Nacho, 8e), Marcelo – Kroos, Khedira, Isco (Illarramendi, 89e) – James (Jesé Rodríguez, 26e), Bale et Benzema.
FC Séville : Beto (Sergio Rico, 34e) – Figueiras, Carriço, Kolo, F. Navarro – Krychowiak, M’Bia, Iborra – Deulofeu (Vidal, 53e), Vitolo et Bacca (Iago Aspas, 66e).
FC Séville 2-3 Real Madrid
02/05/2015 – 35e journée de Liga – Sánchez Pizjuán
Buts : Bacca (45e) et Iborra (79e) pour Séville // C. Ronaldo (36e, 37e et 69e)
Invaincu sur son terrain, Séville reçoit des Madrilènes dans l’obligation de l’emporter pour rester au contact du Barça. Le Real, surmotivé, arrache tout sur son passage, mais Séville a du répondant, et une sacrée paire de couilles. Les Andalous s’accrochent, envoient les Madrilènes et continuent à y croire malgré le troisième but de CR7. C’est beau, mais c’est encore perdu pour Unai.
FC Séville : Rico – Figueiras, Carriço, Kolo, Trémoulinas – Krychowiak, M’Bia, Vidal, Banega, Reyes – Bacca.
Real Madrid : Casillas – Carvajal, Varane, Pepe, Marcelo – James, Ramos, Kroos, Isco – Chicharito et C. Ronaldo.
FC Séville 3–2 Real Madrid
08/11/2015 – 11e journée de Liga – Sánchez Pizjuán
Buts : Immobile (36e), Banega (60e) et Llorente (74e) pour Séville // Ramos (22e) et James (90e+3) pour le Real
Comme à son accoutumée, le Real, entraîné par Benítez, marque le premier. Pour Séville, complètement à l’ouest durant la première demi-heure de jeu, la soirée risque d’être longue. Mais petit à petit, les Andalous reviennent dans le match et égalisent à la 35e minute de jeu. À partir de là, les Rojiblancos noient les Merengues dans leurs incertitudes. Verticaux, agressifs et exemplaires tactiquement, Séville l’emporte justement. Sans doute la plus belle copie d’Unai face au Real. En tout cas, c’est la seule fois qu’il remporte un match après que le Real a ouvert le score.
FC Séville : Sergio Rico – Mariano, Rami, Andreolli (Koloziejczak, 84e), Trémoulinas – N’Zonzi, Krychowiak, Vitolo, Éver Banega (Krohn-Dehli, 77e), Konoplyanka – Immobile (Llorente, 70e).
Real Madrid : Casilla – Danilo, Pepe, Sergio Ramos (Varane, 31e), Nacho – Casemiro, Kroos (Jesé, 78e), Modrić – Isco (James Rodríguez, 63e), Bale et Cristiano Ronaldo.
Real Madrid 4-0 FC Séville
20/03/2016 – 30e journée de Espagne – Santiago Bernabéu
Buts : Benzema (5e), C. Ronaldo (64e), Bale (66e) et Jesé (85e) pour le Real
Après avoir scellé en grande partie le sort de Benítez au match aller, Unai affronte pour la première fois Zidane sur un banc de touche. Et ça se passe mal. La BBC réalise un véritable festival face à des Sévillans qui se contentent de jouer les sparring-partners amorphes. Zizou,1, Unai, 0
Real Madrid : Keylor Navas – Danilo, Varane, Nacho, Marcelo – Casemiro (J. Rodríguez, 75e), Kroos, Modrić – Bale (Jesé, 70e), Benzema (Isco, 81e) et C. Ronaldo.
FC Séville : Sergio Rico – Coke, Rami, Koloziejczak, Trémoulinas – Diogo (Reyes, 46e), Cristóforo (Mariano, 71e), Krychowiak, Escudero – Iborra (Juan Muñoz, 71e) et Gameiro.
Real Madrid 1-3 PSG
28/07/2016 – Amical, International Champions Cup – Ohio Stadium
Buts : Marcelo (44e) pour le Real // Ikoné (35e), Meunier (35e et 40e) pour le PSG
Le PSG, plus en forme physiquement, affronte un Real Madrid qui vient tout juste de revenir de vacances. Et ça se voit : les Merengues encaissent un but dès la deuxième minute de jeu et se font désosser pendant toute la première période. Afin d’éviter la déculottée, Zizou lancera les jeunes pousses lors de la deuxième mi-temps. OK, les Parisiens viennent de flanquer une correction au champion d’Europe en titre, dans un stade rempli d’Américains, reste qu’Emery a remis les compteurs à zéro par rapport à son homologue madrilène. Zizou 1, Unai 1.
Real Madrid : Casilla (Yañez, 46e) – Nacho (Lienhart, 46e), Varane (Achraf, 46e), Danilo (Carbajal, 46e), Marcelo (Tejero, 46e) – Casemiro (Marcos Llorente, 46e), Kovačić (Marco Asensio, 46e), Isco (Ødegaard, 46e), Lucas Vázquez (Enzo Zidane, 46e) – Morata (Mariano, 46e) et Jesé (Febas, 46e).
PSG : Trapp – Kimpembe, Aurier, Thiago Silva (Meunier, 11e), Kurzawa (Maxwell, 69e) – Callegari, Rabiot (Nkunku, 69e), Pastore (Stambouli, 46e), Ikoné (Di María, 46e) – Lucas Moura (Georgen, 69e), Cavani
Par Javier Prieto Santos