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Les 10 meilleurs faits divers foot de l’année 2016
L’actualité football en 2016, ce ne sont pas que des titres, des buts, des petits ponts et le coup de poignard d’Eder. C’est aussi de l’extrasportif : parfois dramatique (Chapecoense), mais heureusement, aussi, d’autres fois bien plus léger, drôle ou attendrissant. Top 10 non exhaustif de ces faits divers qui ont retenu notre attention durant l’année écoulée.
28 avril : l’escale forcée à Limoges de deux fans des Reds
Ce 28 avril dernier, c’était soir de demi-finales allers de la Ligue Europa avec une affiche opposant Villarreal à Liverpool. Un match auquel avaient prévu d’assister au stade deux supporters des Reds. Mais c’est depuis une cellule de dégrisement de Limoges qu’ils ont appris la défaite 0-1 de leurs favoris. La lose. Et la raison ? Une bagarre entre les deux loustics, dans le Boeing 737 de Ryan Air qui les emmenait de Liverpool à Alicante, a obligé le personnel de bord à demander un atterrissage forcé dans le petit aéroport de la Haute-Vienne pour les débarquer. Les autorités françaises ont ensuite pris le relais. Gaffe aux mignonettes : l’alcool en haute altitude, ça monte tout de suite à la tête.
22 juin : les ardoises de Christophe Maillol le marchand de rêve
Au rayon des escrocs du monde du foot, Jack Kachkar reste évidemment l’éternelle tête de gondole, mais Christophe Maillol conserve tout de même une bonne place. Si son utopique projet de rachat du club du Havre – basé sur rien ou presque – a été abandonné dès janvier 2015, le trublion n’en a toujours pas fini avec la justice. En juin dernier, on apprenait que Maillol avait été mis en garde à vue à la suite de deux plaintes déposées par l’hôtel Novotel du Havre et une agence de voyage. Dans les deux cas, ce sont des ardoises impayées qui posent problème, pour un total de 43 000 euros tout de même en frais d’hôtel et billets d’avion. L’occasion, en cette période de fête, de ressortir un vieux tweet de circonstance de la prétendue recrue-phare de l’ex-futur président du HAC.
Un joyeux noël pour mes nouveaux supporters du Havre . Très heureux d’être avec vous pour un nouveau challenge sportif !!!
— Adriano Ribeiro (@A10imperador) 25 décembre 2014
29 juin : les malheurs de La Bogue d’Or de Questembert
Aux dernières nouvelles, l’affaire garde toujours une large part de mystère : la Bogue d’Or de Questembert. Fin juin, les vestiaires d’un petit club amateur breton ont été visités par des personnes mal intentionnées qui ont saccagé les affaires de l’équipe : maillots, sweat et sacs mis par terre en vrac, aspergés d’eau de javel, parfois même lardés de coups de cutter… Sans compter les lettres de menace anonymes régulièrement envoyées au siège. Jalousie ? Rancœurs envers un club qui voulait continuer de grandir et se moderniser ? Depuis cet été meurtrier en tout cas, le retour à la normale semble avoir été constaté et la BO Questembert a disparu de l’actualité, en tout cas des pages faits-divers.
28 juillet : un transfert qui capote pour cause de chiens errants
Le CV de Javier Hervas possède une anomalie depuis 2016. À la rubrique des expériences professionnelles, il est indiqué que le joueur espagnol de vingt-sept ans est passé par la Bosnie et le club de Željezničar… sans y avoir joué une seule minute. Au recruteur qui s’interrogerait sur cette expérience professionnelle bien trop courte pour être tout à fait normale, voici comment Hervas pourrait se justifier : en fait ce n’est pas sa faute, mais celle de chiens errants qui ont attaqué sa femme à Sarajevo, à peine le couple était-il arrivé là-bas. Face à cette agression, la jeune femme, traumatisée, a demandé à son mari un départ sur le champ et ce dernier s’est exécuté en rompant son nouveau contrat à peine un mois après sa signature. Depuis cette affaire, Hervas est retourné en Espagne, il évolue actuellement à Mirandes en D2.
16 septembre : un héros nommé Meggiorini
C’est le calme plat à Vérone en cette nuit du 16 septembre 2016. Soudain, les cris d’une femme percent le silence et réveillent Riccardo Meggiorini, dont l’habitation donne dans la rue où les cris se font entendre. Il prend vite conscience de l’anormalité de la situation et du danger qui semble peser sur cette personne menacée. Il enfile une chemise, quitte son appartement, sort dans la rue et tombe sur une dispute conjugale : une femme tente de fuir, apeurée, tandis qu’un homme cherche à la retenir. Celui-ci est mis à terre par Meggiorini, tandis que la compagne du joueur de foot a appelé pour prévenir les forces de l’ordre. Elles arrivent et interpellent l’agresseur. Le couple Meggiorini peut retourner se coucher. En héros.
3 octobre : la pizza qui ressemble un peu trop à Guardiola…
Le fait-divers le plus fou de l’année, assurément. Début octobre, les tabloïds anglais révélaient qu’un supporter de Manchester United avait très sérieusement décidé de déposer plainte contre une pizzéria. La raison ? Le dénommé James Haggerty s’était fait livrer à son domicile une pizza qui ressemblait un peu trop à son goût à Pep Guardiola, l’entraîneur du grand rival Manchester City. « Quand j’ai ouvert la boîte et que j’ai vu le visage de Guardiola au milieu du fromage fondu, j’ai failli vomir. Je pense que je ne vais plus jamais réussir à commander de pizza à partir de ce jour » , accusait-il. Pour le « préjudice moral » subi, il réclamait le remboursement de la pizza et 5 000 livres de réparation. La justice n’a pas donné à la suite de cette affaire de la pizza « pep’peroni » .
12 novembre : Mariage 1 Rooney 0
Si les performances de Wayne Rooney balle au pied sont en sérieuse perte de vitesse, il reste tout de même une star suivie en permanence en Angleterre par les paparazzis. Ceux-ci en ont eu pour leur argent lorsqu’ils ont surpris l’attaquant mancunien bien ivre à l’occasion d’un mariage… où il se serait incrusté lors d’un rassemblement de l’équipe d’Angleterre, tunique des Three Lions sur le dos. Finalement, la fédé a décidé de blanchir sa star, qui n’aurait enfreint aucun couvre-feu et qui n’était pas à proprement parler sur les lieux du mariage lorsque ces photos ont été prises. Depuis, la FA a tout de même interdit à ses joueurs de sortir lors des rassemblements de l’équipe d’Angleterre.
19 novembre : les toilettes d’Old Trafford ne sont pas des chambres d’hôtel
Samedi 19 novembre dernier, c’était jour de match à Old Trafford. Un choc était au programme entre Manchester United et Arsenal, soldé sur le score de 1-1. La rencontre a été officiellement suivie par 75 264 spectateurs. Il en manquait deux à l’appel, peut-être les plus acharnés pourtant : deux fans des Red Devils qui avaient profité d’une visite du stade le vendredi pour aller se cacher dans les toilettes en prévision du match du lendemain. Problème : les deux petits malins se sont faits repérer par la sécurité d’Old Trafford et ont été livrés à la police avant le coup d’envoi. Il faut quand même saluer l’initiative, il y avait de l’idée dans leur démarche…
28 novembre : Yaya Touré, la cuite à l’insu de son plein gré
Belle prise pour la Metropolitan Police de Londres en ce lundi soir 28 novembre. L’homme que les forces de l’ordre viennent d’arrêter en flagrant délit de conduite en état d’ivresse n’est autre que Yaya Touré. Le 13 décembre, les tribunaux londoniens décident de condamner le milieu de terrain de Manchester City à un retrait de permis de 18 mois. Jusqu’ici, c’est plutôt du classique, mais la défense de l’Ivoirien de trente-trois ans l’est moins en revanche. Sur Facebook, en réaction à cette condamnation, il a affirmé n’avoir jamais bu de l’alcool, pas même du champagne pour fêter un titre. « C’était important pour moi de dire à la cour que je n’ai pas consommé intentionnellement de l’alcool. » À l’insu de son plein gré donc, quelque part entre les deux Richard, Virenque et Gasquet.
20 décembre : Daniel Parejo KKC Serge Karamazov
Alcool encore et toujours, la période des fêtes de fin d’année étant particulièrement propice à ce type d’excès. L’affaire concerne cette fois le Valencien Daniel Parejo, qui s’est retrouvé au cœur d’une polémique en Espagne ces derniers jours en raison d’une vidéo où on le voit complètement bourré en boîte. L’imitation de Serge Karamazov, aka Alain Chabat dans La Cité de la Peur ( « Madâââme Odile Deray ! » ), est très belle. Le problème, c’est qu’une personne à côté de lui est en train d’insulter Cesare Prandelli, le coach de Valence, pendant que le joueur apparaît tout sourire, titubant comme un skipper du Vendée Globe dans les mers du sud. Le joueur a nié connaître la personne en question et s’est excusé. Il n’empêche que ce cadre du vestiaire a perdu du crédit à la suite de cette incartade extra-sportive, Prandelli déclarant à la suite de ça que tous les joueurs de l’effectif étaient transférables cet hiver. La gueule de bois est méchante.
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