S’abonner au mag
  • Euro 2012
  • Quarts de finale
  • France/Espagne

Les 10 entourloupes pour battre l’Espagne

Eric Maggiori
Les 10 entourloupes pour battre l’Espagne

Au vu du dernier match de l’équipe de France, il n’y a pas franchement de quoi être rassuré avant d’affronter l’Espagne. Pourtant, les Bleus ont les moyens de sortir le champion en titre. Et avec un petit coup de pouce, c’est encore plus simple…

Mettre Drogba en pointe

Pendant de longues années, le rapport entre Didier Drogba et l’Espagne s’est résumée à deux mots : « Fucking Disgrace » . D’abord la défaite contre le FC Valence en finale de la Coupe UEFA avec l’OM, puis les désormais célèbres évènements face au Barça avec Chelsea. Et puis, finalement, Didier a conjuré le mal. Buteur décisif en demi-finale aller de C1 face aux Catalans cette saison, il a été tout bonnement héroïque au match retour au Camp Nou, se permettant même le luxe de provoquer un pénalty que Messi ratera. La solution, pour les Bleus, elle est donc là : naturaliser Didier et le titulariser à la pointe de l’attaque, à la place de Karim Benzema. Rien qu’en le voyant, c’est sûr, Piqué va faire waka waka.

Leur faire croire que c’est un match amical

En compétition officielle, l’Espagne est quasiment imbattable depuis 2006. En revanche, lors de certains matches amicaux disputés depuis le sacre de 2010, l’équipe de Del Bosque est passée totalement à côté. En fin d’année dernière, notamment, la Roja a pris deux roustes contre l’Argentine (4-1) et le Portugal (4-0). Ces deux défaites ont été suivies par deux autres revers, en 2011, contre l’Italie (2-1) et l’Angleterre (1-0). D’ailleurs, le Barça aussi avait pris quelques piquettes l’été dernier, contre Guadalajara (4-1) ou l’Espanyol (3-0). La solution, pour les Bleus, elle est donc là : convaincre l’Espagne que le vrai quart de finale n’aura lieu que la semaine prochaine et que ce France-Espagne est un amical de chauffe. Bah ouais, on ne sait jamais, Del Bosque pourrait avoir envie de faire jouer Raúl Albiol et Negredo.

Interdire le hors-jeu

En football, il y a différentes façons de marquer des buts. Des frappes de loin, des coups de tête, mais aussi des tirs plus ou moins rapprochés. Or, l’Espagne, équipe joueuse par excellence, adore se faire des passes, des passes, des passes, transpercer la défense et marquer ainsi pratiquement dans le but vide. Parfois, les attaquants espagnols se permettent même de passer derrière le dernier défenseur. Comme ça, de mémoire, Jesús Navas contre la Croatie (le toujours discuté hors-jeu de position) ou encore David Villa contre le Portugal en 2010. La solution, pour les Bleus, elle est donc là : que Platini fasse interdire le hors-jeu, pour empêcher que les attaquants espagnols ne se retrouvent derrière les défenseurs français. Ah, merde, il paraît qu’il est déjà interdit. Bah quoi ?

Mettre le bus de Knysna devant le but de Lloris

Comment mixer deux idées. Cette saison, Chelsea est parvenu à éliminer le FC Barcelone en Ligue des champions. La presse espagnole (et pas seulement) a fustigé l’attitude des Blues, coupables d’avoir mis « un bus devant leur but » . D’accord. Prenons maintenant l’équipe de France. Depuis le « Ferme ta gueule ! » de Samir Nasri, et la défaite contre la Suède, on ne parle que des plaies de l’Afrique du Sud qui sont toujours ouvertes. Admettons. Alors pourquoi ne pas se servir de ces plaies pour les transformer en force ? La solution, pour les Bleus, elle est donc là : retrouver le bus de Knysna (d’ailleurs, nous, on sait où il est : ici), et le ramener devant le but d’Hugo Lloris. Les Espagnols, face au poids de l’histoire, seront impressionnés et n’arriveront pas à développer leur jeu. Bon, par contre, il va falloir de rapides travaux à la Donbass Arena. Pour le moment, impossible de faire entrer un bus à deux étages par le tunnel.

Indexer le résultat sur le taux de chômage

Le dernier chiffre est tombé début avril : l’Espagne compte désormais 4,7 millions de sans emplois. En Andalousie, la région la plus touchée, le taux de chômage dépasse 30%. Or, la situation est grave : il s’agit là du chiffre le plus élevé depuis la première diffusion de ces statistiques mensuelles en 1996. Le gouvernement prévoit d’ailleurs que le taux de chômage dans le pays atteindra 24,3% à la fin de l’année. En France, malgré la crise, le taux de chômage est actuellement de 10%, tout rond. La solution, pour les Bleus, elle est donc là : à chaque fois que vous dépassez un palier de 10%, vous encaissez un but. Pour la France, ce sera donc un petit but encaissé. Pour l’Espagne, en revanche, ça fera deux. Donc 2-1 pour les Bleus. Vivement 2014, ça fera 3-1 pour la France !

Demander une dérogation pour avoir Zidane et Vieira d’une part, et Raùl et Arconada de l’autre

Retour en arrière. Euro 2000. La France et l’Espagne s’affrontent en quarts de finale, comme ce soir. Les Bleus, grâce à des buts de Zidane et Djorkaeff, s’imposent 2-1, tandis que Raùl foire un pénalty en fin de match. Derrière, les Bleus remportent la compétition. Coupe du monde 2006. Retrouvailles entre les deux équipes, cette fois-ci en huitièmes de finale. Les Espagnols sont favoris et pourtant, avec un Zidane magique et un Vieira monstrueux, chacun auteur d’un but, la France s’impose 3-1. Derrière, elle fait finale. La solution, pour les Bleus, elle est donc là : rappeler Zizou, qui se plaint que le terrain lui manque, Vieira et d’autres s’il le faut. En revanche, côté espagnol, ce serait bien de mettre l’ami Arconada à la place d’Iker (au bon souvenir de Platini) et de rappeler Raùl, qui a longtemps symbolisé la lose de l’équipe d’Espagne. En revanche, si on pouvait éviter de rappeler Chimbonda, ce serait top.

Imposer le match avant la tombée de la nuit

On le sait, l’Espagne est un pays qui vit tard. On travaille tard, on dîne tard, on sort tard, on rentre tard, on se couche tard. Du coup, forcément, cette façon de vivre a une influence sur l’équipe nationale. La statistique qui suit n’est certainement pas une coïncidence. Lors du Mondial 2010, les Espagnols ont assuré six victoires en sept matchs. Leur seule défaite, c’était en match inaugural, contre la Suisse. Le match a eu lieu à 16h. Lors de cet Euro 2012, la Roja a gagné contre l’Irlande et la Croatie, en soirée. En revanche, lorsqu’elle a joué à 18h, contre l’Italie, elle a fait match nul. La solution, pour les Bleus, elle est donc là : demander à ce que le match soit avancé à 15h. Au moins, à cet horaire, comme la loi l’oblige sans doute en Espagne, les Espagnols font la sieste.

Remettre le maillot rouge pour que tout le monde porte la même couleur

En 2008, l’équipe de France avait ressorti un maillot rouge, déjà porté à la fin des années 70, mais aussi au tout début de son histoire, dans les années 1900. Bon, on ne peut pas franchement dire que le succès ait été au rendez-vous, puisque cette tunique n’a été portée qu’à quelques reprises. En 1906, la France avait perdu 15-0 contre l’Angleterre en jouant en rouge, tandis qu’en 2008, il n’a été porté que deux fois : contre l’Espagne (défaite 1-0) et l’Équateur (victoire 2-0). Néanmoins, ce coup-ci, cela va être la bonne. La solution, pour les Bleus, elle est donc là : ressortir le maillot rouge, mais ne pas avertir les Espagnols. Du coup, sur la pelouse, les 22 acteurs vont se pointer avec un maillot rouge, et les Espagnols ne réussiront pas à reconnaître qui est qui. Le scénario est déjà tout écrit : Sergio Ramos fait une passe décisive à son coéquipier Benzema, qui score le seul but du match. Et contre le Portugal, en demies, on remet le maillot blanc.

Mettre des marionnettes à la place des joueurs de l’équipe de France

Visiblement, les Espagnols ont quelques petits problèmes avec les sketchs des Guignols, sur Canal. Depuis que les célèbres marionnettes ont chambré les sportifs espagnols, en les accusant ironiquement de dopage, l’Espagne du sport boycotte la France et les journalistes français. En fin de saison, plusieurs fois, certains journalistes n’ont pas eu le droit d’interviewer des joueurs du Real Madrid ou du Barça sous prétexte qu’ils étaient français. La solution, pour les Bleus, elle est donc là : au lieu de faire jouer Rami, M’Vila ou Ben Arfa, pourquoi ne pas faire jouer, à leur place, les marionnettes des Guignols ? Les Espagnols vont flipper, ne vont pas oser s’en approcher et pourraient même boycotter le match. Après, si l’UEFA refuse que des marionnettes soient alignées à la place de vrais joueurs, il reste toujours une autre solution, tout aussi radicale. Faire jouer Yannick Noah.

Mettre Anne-Sophie Lapix derrière Lloris, visiblement ça marche avec Iker

En 2010, la planète toute entière s’est émue au moment où Iker Casillas, juste après le sacre mondial, a embrassé sa fiancée Sara Carbonero, qui tentait de l’interviewer. OK. Depuis, il arrive que la belle Carbonero, journaliste de terrain, suive des matches de l’équipe espagnole juste derrière les cages de son lover. Et visiblement, vu le succès de l’équipe ibérique, ça marche. La solution, pour les Bleus, elle est donc là : prendre une journaliste française qui envoie du lourd, Anne-Sophie Lapix, par exemple, ou alors Isabelle Ithurburu. Tiens, Mélissa Theuriau, même. Cela stimulera Hugo Lloris, qui, face au regard de belles demoiselles, réalisera encore plus de prouesses qu’il n’en effectue déjà. Par contre, ne ramenez pas Arlette Chabot.

Milan-Liverpool, de nouveaux chapitres à écrire

Eric Maggiori

À lire aussi
Articles en tendances
31
Revivez la victoire du PSG contre Brest  (3-1)
  • Ligue 1
  • J4
  • PSG-Brest
Revivez la victoire du PSG contre Brest (3-1)

Revivez la victoire du PSG contre Brest (3-1)

Revivez la victoire du PSG contre Brest (3-1)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine