- Coupe du monde 2014
- Groupe D
- Italie/Uruguay
Les 10 coups tordus que Suárez pourrait faire contre l’Italie
Luis Suárez est un immense joueur, dont le vice n'est pas la moindre des qualités. Ses buts sont aussi fameux que ses coups tordus. Luis a déjà arrêté un but de la main et mordu son adversaire, mais pourtant, on le sait tous, on n'a encore rien vu. Petit inventaire des saloperies que l'homme qui n'a que mépris pour Pierre de Coubertin ne se refuserait certainement pas si les circonstances l'exigeaient.
Sortir une montre en or de son short et corrompre l’arbitreLuis aime faire le pressing et prendre son rôle de premier défenseur à cœur. Après une première biscotte pour avoir craché sur les cheveux de Pirlo, il essuie ses crampons sur l’autre idole, Gigi Buffon. Antićipant un deuxième jaune, il prend l’arbitre par la main pour l’isoler et, de son slip, sort une montre en or qu’il lui passe au poignet. L’arbitre sort le carton mais Suárez, en pleurs, refuse de sortir sans avoir récupéré l’objet : « C’est mon grand-père qui me l’a donné sur son lit de mort » , expliquera-t-il en conférence de presse.
Des pochons de sang pour faire expulser un adversaireLuis a compris depuis longtemps que l’accessoire préféré des réalisateurs de films d’horreur peut débloquer des situations compromises. Lors d’un choc avec Chiellini, Luis se fait exploser lui-même l’arcade sourcilière. Le défenseur de la Squaddra est expulsé malgré de longues protestations pendant lesquelles Luis se fait recoudre en moins de dix secondes, et exige un bandage à la Olivier Merle.
Pisser aux six mètres pour marquer son territoireQuand tous les joueurs profitent d’une blessure pour s’hydrater, Luis reste sur le pré, dans la surface de décision très exactement. Et pendant que les autres boivent, lui s’accroupit et urine discrètement, dans l’indifférence générale. Ce n’est que deux jours plus tard qu’une télévision italienne, après analyse des images, révélera le forfait. Luis s’en expliquera sans rougir : « Etre un buteur, c’est être un chien, je voulais juste marquer mon territoire. »
Lancer le poteau de corner en javelot sur un adversaireIl reste cinq minutes à jouer, et le nul qualifie l’Italie. Sur un corner à la rémoise avec Pirlo, Luis voit Verratti effacer son adversaire direct et partir en déboulé le long de la ligne de corner. Luis connaît trop bien le foot pour rester les bras croisés. Il se saisit donc du piquet de corner et d’un geste expert vise pile au milieu du 23. Verratti s’écroule, Luis file au vestiaire : « Un centre en retrait dans une forêt de jambes, à ce moment du match, c’était une occasion de but. Je m’excuse auprès de Verratti, mais il doit comprendre que je n’ai pas agi contre lui, mais pour mon pays. »
Avoir un maillot italien sous son maillot pour qu’un Italien lui fasse la passeLuis Suárez n’est pas de ces ravis de la crèche qui dissimulent sous leur maillot un message plein de cœurs pour leur maman, Jésus ou leur ami forfait. Non. Par contre, Luis Suárez peut très bien entrer sur la pelouse de l’Arena das Dunas de Natal avec un maillot de la Nazionale sous celui de la Céleste, pour, lorsque la situation l’exigera, tromper l’adversaire en se faisant passer pour l’un des leurs en soulevant sa tunique. Un maillot italien qui sera évidemment une contrefaçon.
Se mordre lui-même pour faire croire que Chiellini l’a agresséEn avril 2013, Luis Suárez se signalait en mordant Branislav Ivanović jusqu’au sang. Depuis, tous les adeptes de la loi du talion attendent que l’Uruguayen subisse à son tour une agression buccale. Et ça, Luis Suárez le sait très bien. Sur l’ultime corner la partie, l’Uruguayen plantera ses incisives dans son propre avant-bras, avant d’accuser le défenseur chargé de le marquer. Penalty, expulsion, qualification, édito d’Attali. La carré magique.
Scalper PirloComme tout le monde, Luis Suárez a du mal à définir ce qu’est un hipster, mais les hipsters l’énervent. Pas une bonne nouvelle pour Andrea Pirlo, sa barbe et sa chevelure tout en volume. Un souci auquel la teigne uruguayenne remédiera à la pause en scalpant l’homme de Brescia à la machette, sous les yeux effarés de Marco Verratti. Qui tentera sans succès de se faire greffer la perruque de son meneur de jeu.
Utiliser la bombe de l’arbitre pour mettre le point de penalty plus prèsProfitant d’une diversion magistralement orchestrée par son capitaine Godín, Luis s’empare de la fameuse bombe, trace un rond à trois mètres du but, planque l’objet de son larcin dans son short, et demande à Cáceres de se placer sur l’ancien point de penalty. Le sens du détail.
Baisser le short de son adversaire avant un duel de la têteUne technique bien connue des salopards de cours d’école qui tend à prouver que Luis Suárez a su garder son âme d’enfant. Et si, par malheur, la méthode s’avère insuffisante, le Pistolero uruguayen peut toujours dégainer sa botte secrète. Une petite olive, ni vue ni connue, qui explique aussi le strap autour de son pouce.
Faire un trou dans le petit filet du but adverseLuis Suárez est un homme qui aime un peu trop les frappes croisées au premier poteau. Pourquoi ? Parce qu’il cache un cran d’arrêt sous son protège-tibia et découpe systématiquement quelques mailles du petit filet pendant le toss. Un tour de passe-passe malicieux pour un pourcentage de réussite maximal.
Par Paul Bemer, Mathias Edwards et Vincent Riou